Wall Street vue dans le rouge, l'Europe aussi, la politique monétaire domine

Les principales Bourses européennes sont attendues en baisse jeudi à l'ouverture, après que la Réserve fédérale américaine (Fed) a décidé mercredi de maintenir ses taux à leurs niveaux actuels.

Les contrats à terme suggèrent une ouverture en repli de 0,02% pour le CAC 40 parisien , contre 0,16% pour le FTSE à Londres CURRENCYCOM:UK100, 0,04% pour le Dax à Francfort , et 0,11% pour le Stoxx 600 .

La Réserve fédérale américaine (Fed) a, comme prévu, maintenu mercredi inchangé l'objectif de taux des "fed funds" et a notamment laissé entendre qu'elle pourrait réduire les coûts d'emprunt d'un demi-point de pourcentage d'ici la fin de l'année.

Les responsables de la Fed n'ont par ailleurs revu que légèrement à la hausse leurs prévisions d'inflation pour cette année (2,7% au lieu de 2,5%), et légèrement à la baisse les perspectives de croissance économique pour 2025 (1,7% au lieu de 2,1%), en dépit des guerres commerciales déclenchées par Donald Trump.

Néanmoins, Jerome Powell, le président de l'institution, a souligné que davantage de clarté était nécessaire pour pouvoir baisser de nouveau les taux, tant les impacts des mesures de l'administration Trump sont incertains.

L'activité, autour de laquelle les craintes se multiplient, souffrirait de taux maintenus à des niveaux restrictifs plus longtemps qu'attendu.

"Pour l'instant, le marché actions ne le perçoit pas ainsi, mais si la Fed continue d'exercer une pression sur l'économie, les bénéfices pourraient se retrouver entre le marteau (l'incertitude commerciale et le programme DOGE défavorable à la croissance) et l'enclume (des taux Fed élevés par rapport à une croissance en déclin)", écrit Florian Ielpo, responsable de la macro chez Lombard Odier IM.

LES VALEURS A SUIVRE :

A WALL STREET

La Bourse de New York a fini en nette hausse mercredi, alors que la Fed a comme prévu laissé ses taux inchangés dans un contexte d'incertitudes commerciales croissantes et de risque de reprise de l'inflation aux États-Unis.

L'indice Dow Jones a gagné 0,92%, ou 383,32 points, à 41.964,63 points.

Le Standard & Poor's 500 , plus large, a pris 60,63 points, soit 1,08%, à 5.675,29 points.

Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 246,67 points, soit 1,41% à 17.750,79 points.

Aux valeurs, Boeing a bondi de près de 7% après avoir dit ne pas prévoir d'impact à court terme des droits de douane sur son activité.

EN ASIE

La Bourse de Tokyo est close jeudi à l'occasion d'un jour férié.

Les indices chinois s'érodent, les investisseurs se montrant plus prudents sur les perspectives des valeurs de la technologie. L'indice hongkongais Hang Seng décline de 1,6%, le SSE Composite de Shanghai recule de 0,35%, le CSI 300 3 de 0,74%.

TAUX

Les rendements américains varient peu, la Fed ayant maintenu ses taux inchangés.

Le rendement du Treasury à dix ans décline de -1,9 pb à 4,2369%, tandis que le rendement du titre à deux ans (US2YT=RR) abandonne -0,5 pb à 3,9742%.

CHANGES

Le dollar se renforce modérément après la dernière décision de la Fed.

Le dollar gagne 0,03% face à un panier de devises de référence , l'euro s'érode de 0,06% à 1,0894 dollar, et la livre sterling perd 0,08% à 1,2989 dollar.

En Asie, le yen avance de 0,32% à 148,21 yens pour un dollar, le dollar australien cède 0,31% à 0,6337 dollar.

PÉTROLE

Le baril progresse après des données publiées mercredi par l'Energy Information Administration faisant état d'un recul plus fort que prévu des inventaires de produits distillés la semaine dernière aux Etats-Unis.

Le Brent progresse de 0,57% à 71,18 dollars le baril, le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) se renchérit de 0,46% à 67,47 dollars.

PRINCIPAUX INDICATEURS ÉCONOMIQUES À L'AGENDA DU 20 MARS:

Les actions asiatiques ont légèrement progressé jeudi après un rebond à Wall Street, le sentiment des investisseurs ayant été stimulé par la perspective que la Réserve fédérale pourrait encore procéder à deux baisses de taux cette année, bien que les gains aient été limités par un recul des actions chinoises.

La Fed a laissé ses taux inchangés mercredi (link) dans une décision largement attendue , mais a maintenu sa prévision de deux baisses de taux d'un quart de point de pourcentage d'ici la fin de l'année.

(link) Les décideurs politiques ont revu à la hausse leurs prévisions d'inflation pour l'année et ont revu à la baisse leurs perspectives de croissance économique, invoquant les risques liés aux politiques tarifaires protectionnistes du président américain Donald Trump.

Néanmoins, les investisseurs ont été rassurés par le « graphique à points » de la Fed sur les prévisions de taux directeur et par les commentaires du président Jerome Powell selon lesquels l'inflation due aux droits de douane serait « temporaire » et largement limitée à cette année, ce qui a entraîné une hausse des actions tandis que les rendements des bons du Trésor américain et le dollar chutaient.

Les actions australiennes ont bondi de 1 %, tandis que les contrats à terme américains ont également prolongé leur reprise après que la séance au comptant se soit terminée sur un élevé.

Les contrats à terme sur le Nasdaq ont augmenté de 0,62 % et les contrats à terme sur le S&P 500 ont progressé de 0,46 %.

Mais les actions européennes semblaient destinées à ouvrir en baisse, les contrats à terme sur l'EUROSTOXX 50 perdant 0,07 % et les contrats à terme sur le FTSE cédant 0,15 %.

Les échanges ont été réduits, les marchés japonais étant fermés pour un jour férié, bien que les contrats à terme Nikkei (JNIc1) aient légèrement augmenté de 0,3 %.

Kerry Craig, stratège des marchés mondiaux chez J.P. Morgan Asset Management, a déclaré que la Fed restait favorable à un assouplissement et qu'elle continuerait à évaluer les enquêtes prospectives pessimistes sur la consommation par rapport à des données rétrospectives solides, telles que la résilience du marché du travail.

« La Fed n'a pas toutes les réponses, mais elle est confrontée à de nombreuses questions sur la manière dont elle interprète le changement de l'économie américaine et les impacts politiques », a-t-il déclaré. « Pour l'instant, le marché semble rassuré par le fait que la Fed est prête à agir si nécessaire. »

L'or a atteint un autre record de 3 057,21 $ l'once, aidé par la perspective d'un nouvel assouplissement de la Fed cette année.

Les transactions sur les bons du Trésor américain au comptant ont été suspendues en raison du jour férié au Japon, bien que les contrats à terme aient légèrement augmenté, ce qui implique des rendements plus faibles. Les rendements obligataires évoluent de manière inverse aux prix.

Cela a à son tour affaibli le dollar, qui a chuté de 0,18 % par rapport au yen pour atteindre 148,40 , tandis que l'euro n'était pas loin d'un plus haut de cinq mois à 1,0893 $.

La livre sterling a atteint un sommet de quatre mois à 1,3015 $ en début de séance, avant la décision de politique monétaire de la Banque d'Angleterre plus tard jeudi, où l'on s'attend à ce qu'elle maintienne également les taux.

« Nous nous attendons à ce que les membres de l'(Monetary Policy Committee ()) signalent leur volonté de voir la désinflation se poursuivre comme une raison de maintenir la politique monétaire inchangée ce mois-ci. Ils confirmeront que la politique monétaire reste orientée vers un nouvel assouplissement, mais que le calendrier dépendra des données », ont déclaré les analystes d'ANZ.

LA CHINE TRAÎNE

Cependant, l'optimisme ambiant n'a pas réussi à entraîner un rebond plus large en Asie, l'indice MSCI le plus large des actions de la région Asie-Pacifique hors Japon (.MIAPJ0000PUS) n'ayant progressé que de 0,2 %.

Cela s'explique par la chute des actions chinoises, les indices de référence en Chine continentale et à Hong Kong ayant chuté peu après l'ouverture avant de rattraper une partie de ces pertes.

L'indice des valeurs vedettes CSI300 3 a perdu 0,63 % tandis que l'indice composite de Shanghai a reculé de 0,3 %. L'indice Hang Seng de Hong Kong a chuté d'environ 1,5 %.

« Il est possible qu'il s'agisse simplement de prises de bénéfices après une reprise massive. Le marché a peut-être intégré toutes les nouvelles positives concernant DeepSeek et les mesures de relance, et il faut maintenant une réelle amélioration économique et des bénéfices des entreprises pour le faire progresser », a déclaré Gary Ng, économiste principal chez Natixis.

Plus tôt dans la journée de jeudi, Pékin a maintenu ses taux de prêt de référence stables pour le cinquième mois consécutif, conformément aux attentes du marché.

Le yuan , qui a subi la pression des importants différentiels de rendement entre la Chine et les États-Unis, a chuté de 0,06 % à 7,2354 pour un dollar sur le marché onshore. Son homologue offshore a chuté de 0,1 % à 7,2383 pour un dollar.

Ailleurs, les données ont montré que l' e de l'emploi en Australie a chuté de manière inattendue en février, mettant fin à une forte série de gains impressionnants, bien que le taux de chômage soit resté faible.

L'AUD a chuté en réaction aux chiffres de l'emploi plus faibles que prévu et s'échangeait pour la dernière fois en baisse de 0,32 % à 0,6337 $.

De l'autre côté de la mer de Tasman, les données publiées jeudi ont également montré que l'économie néo-zélandaise a connu une croissance plus rapide que prévu au quatrième trimestre, sortant ainsi l'économie de la récession. Cependant, cela n'a pas suffi à faire remonter le dollar néo-zélandais , qui a chuté de 0,53 % à 0,5786 $.

En ce qui concerne les matières premières, les prix du pétrole ont augmenté en partie en raison d'une escalade de la tension e au Moyen-Orient.

(Les contrats à terme sur le Brent brut ont augmenté de 0,54 % pour atteindre 71,16 $ le baril, tandis que le prix du pétrole brut américain West Texas Intermediate a gagné 0,54 % pour atteindre 67,52 $ le baril.

Les actions asiatiques ont été entravées par la faiblesse des marchés chinois jeudi et ont eu du mal à poursuivre la reprise de Wall Street, même si le sentiment des investisseurs a été stimulé par la perspective que la Réserve fédérale pourrait encore procéder à deux baisses de taux cette année.

La Fed a laissé ses taux inchangés mercredi (link) dans une décision largement attendue , mais a maintenu sa prévision de deux baisses de taux d'un quart de point d'ici la fin de l'année.

(link) Les décideurs politiques ont revu à la hausse leurs prévisions d'inflation pour l'année et ont revu à la baisse leurs perspectives de croissance économique, invoquant les risques liés aux politiques tarifaires protectionnistes du président américain Donald Trump.

Néanmoins, les investisseurs ont été rassurés par le « graphique à points » de la Fed sur les prévisions de taux directeur et par les commentaires du président Jerome Powell selon lesquels l'inflation induite par les droits de douane sera « transitoire » et largement limitée à cette année, ce qui a entraîné une hausse des actions tandis que les rendements des bons du Trésor américain et le dollar chutaient.

Les actions australiennes ont bondi de 1 %, tandis que les contrats à terme américains ont également poursuivi leur reprise après la clôture de la séance en .

Les contrats à terme sur le Nasdaq ont augmenté de 0,4 % et les contrats à terme sur le S&P 500 ont progressé de 0,3 %. Les contrats à terme sur l'EUROSTOXX 50 ont également augmenté de 0,1 %.

Les échanges ont été réduits en raison de la fermeture des marchés japonais pour un jour férié, bien que les contrats à terme Nikkei (JNIc1) aient légèrement augmenté de 0,2 %.

« Cela rassure peut-être, mais la voie que la Fed va suivre reste étroite et la banque centrale reste à la merci des données à venir, des enquêtes qui peuvent être totalement inconstantes et des forces du marché qui pourraient bien continuer à rechercher une réponse ferme », a déclaré Chris Weston, responsable de la recherche chez Pepperstone.

L'or a également atteint un nouveau record de 3 055,96 $ l'once, aidé par la perspective d'un nouvel assouplissement de la Fed cette année.

Les transactions sur les bons du Trésor américain au comptant ont été suspendues en raison du jour férié au Japon, bien que les contrats à terme aient légèrement augmenté, ce qui implique des rendements plus faibles. Les rendements obligataires évoluent de manière inversement proportionnelle aux prix.

Cela a à son tour affaibli le dollar, qui a chuté de 0,27 % par rapport au yen pour atteindre 148,25 , tandis que l'euro s'est stabilisé à près de 1,0908 $, son plus haut niveau en cinq mois.

La livre sterling a atteint un sommet de quatre mois à 1,3015 $ en début de séance, avant la décision de politique monétaire de la Banque d'Angleterre plus tard jeudi, où l'on s'attend à ce qu'elle maintienne également les taux.

« Nous nous attendons à ce que les membres de l'(Monetary Policy Committee ()) signalent leur souhait de voir la désinflation se poursuivre comme une raison de maintenir la politique monétaire inchangée ce mois-ci. Ils confirmeront que la politique monétaire reste orientée vers un nouvel assouplissement, mais que le calendrier dépendra des données », ont déclaré les analystes d'ANZ.

LA CHINE TRAÎNE

Cependant, l'optimisme ambiant n'a pas réussi à entraîner un rebond plus large en Asie, l'indice MSCI le plus large des actions de la région Asie-Pacifique hors Japon (.MIAPJ0000PUS) oscillant entre pertes et gains pour clôturer en hausse d'un maigre 0,1 %.

Cela s'explique par la chute des actions chinoises, les indices de référence en Chine continentale et à Hong Kong ayant fortement chuté juste après l'ouverture.

L'indice CSI300 des valeurs vedettes 3 a chuté de 0,66 %, tandis que l'indice composite de Shanghai a clôturé en baisse de 0,46 %. L'indice Hang Seng de Hong Kong a plongé de 1,5 %.

Les analystes ont déclaré qu'il n'y avait pas de déclencheur évident derrière ce mouvement, et l'ont attribué à des prises de bénéfices après une forte hausse de l' , tirée par les valeurs technologiques.

Plus tôt dans la journée de jeudi, Pékin a maintenu ses taux de prêt de référence stables pour le cinquième mois consécutif, conformément aux attentes du marché.

Le yuan , qui a subi la pression des importants différentiels de rendement entre la Chine et les États-Unis, a peu évolué pour s'établir à 7,2307 pour un dollar sur le marché onshore. Son homologue offshore est resté stable à 7,2311 pour un dollar.

Ailleurs, les données ont montré que l' e de l'emploi en Australie a chuté de manière inattendue en février, mettant fin à une forte série de gains impressionnants, bien que le taux de chômage soit resté faible.

L'AUD a chuté en réponse aux chiffres de l'emploi plus faibles que prévu et s'échangeait pour la dernière fois en baisse de 0,27 % à 0,6341 $.

De l'autre côté de la mer de Tasman, les données publiées jeudi ont également montré que l'économie néo-zélandaise a connu une croissance plus rapide que prévu au quatrième trimestre , ce qui a permis à l'économie de sortir de la récession, mais l'amélioration ne devrait pas modifier les réductions prévues du taux directeur de la banque centrale.

Le dollar néo-zélandais était en baisse de 0,34 % à 0,5797 $.

En ce qui concerne les matières premières, les prix du pétrole ont augmenté en partie en raison d'une escalade des tensions au Moyen-Orient .

Les contrats à terme sur le Brent brut ont augmenté de 0,5 % pour atteindre 71,13 $ le baril, tandis que le pétrole brut américain West Texas Intermediate (WTI) a gagné 0,36 % pour atteindre 67,40 $ le baril.

Les Bourses européennes, hormis Francfort, ont terminé dans le vert mercredi et Wall Street était également en hausse à la mi-séance dans des échanges sans grande conviction en attendant les décisions dans la soirée de la Réserve fédérale américaine (Fed).

À Paris, le CAC 40 a fini sur un gain de 0,70% à 8.171,47 points. Le Footsie britannique CURRENCYCOM:UK100 a grignoté 0,02%. Le Dax allemand , plombé par des prises de bénéfice dans les valeurs de la défense, a reflué de 0,34%. L'indice avait par ailleurs inscrit un record la veille, à 23.476,01 points.

L'indice EuroStoxx 50 a gagné 0,46% et le FTSEurofirst 300 0,28%. Le Stoxx 600 est monté de 0,26%, tiré essentiellement par le compartiment de l'énergie (.SXEP) (+1,53%), dans un contexte de risque géopolitique.

Au moment de la clôture en Europe, le Dow Jones avance de 0,63%, le Standard & Poor's 500 de 0,73% et le Nasdaq de 0,95%.

Huit des onze grands secteurs du S&P 500 sont dans le vert, le compartiment de la consommation discrétionnaire (+1,07%) affichant l'une des meilleures performances avant les annonces de la Fed.

La banque centrale américaine devrait laisser inchangé l'objectif de taux des "fed funds", dans une fourchette de 4,25% à 4,50%. Les traders prévoient qu'elle réduira ses coûts d'emprunt seulement en juillet, avec au moins deux baisses de 25 points de base attendues d'ici décembre, selon les données compilées par LSEG.

Le marché attend surtout les nouvelles projections économiques des responsables de la banque au regard de la politique menée par le président américain, Donald Trump.

"La Fed est confrontée à la même incertitude que les acteurs du marché quant à l'évolution réelle des droits de douane", souligne Jordan Rizzuto, directeur des investissements chez GammaRoad Capital Partners.

L'Union européenne (UE) envisage de réduire ses importations d'acier de 15% face aux droits de douane américains à compter d'avril, a déclaré mercredi à Reuters Stéphane Séjourné, vice-président exécutif de la Commission européenne.

Sur le plan géopolitique, le président ukrainien, Volodimir Zelensky, s'est s'entretenu mercredi avec Donald Trump au lendemain d'un appel téléphonique entre le chef d'Etat américain et son homologue russe Vladimir Poutine au cours duquel les deux hommes sont convenus d'un cessez-le-feu de 30 jours en Ukraine limité aux infrastructures énergétiques. La Russie et l'Ukraine se sont toutefois mutuellement accusées de nouvelles attaques, tout en procédant à un important échange de prisonniers de guerre.

VALEURS EN EUROPE

Les groupes de défense Renk Group , Rheinmetall et Hensoldt ont perdu de 4,53% et 9,31% sur des prises de bénéfice au lendemain du feu vert du Bundestag à une réforme du frein à l'endettement qui devrait soutenir les dépenses militaires du pays.

Traton a chuté de 6,18% et Volkswagen de 1,53%, ce dernier ayant annoncé son intention de céder une participation de 2,2% dans Traton pour 360 millions d'euros.

Schneider Electric (+2,87%) a profité du relèvement de la recommandation de RBC, passé de "sous-performance" à "surperformance".

Compass a reculé de 4,76%, BNP Paribas ayant rétrogradé la valeur à "sous-performance".

LES INDICATEURS DU JOUR

L'inflation en zone euro est ressortie à 2,3% sur un an en février, un rythme un peu inférieur à la première estimation, montrent les données définitives publiées par Eurostat.

CHANGES

Le dollar grimpe mercredi, de 0,51% face à un panier de devises de référence , rebondissant d'un creux de plusieurs mois, avant les annonces de la Fed.

Le billet vert profite notamment de la ruée sur les devises refuge après la chute de 12% de la livre turque , à la suite de l'arrestation pour "corruption" du maire d'Istanbul, Ekrem Imamoglu, principal adversaire du président Tayyip Recep Erdogan.

L'euro fléchit de 0,53%, à 1,0885 dollar, tandis que la livre sterling s'échange à 1,2973 dollar (-0,22%).

TAUX

Le rendement des obligations d'Etat allemandes à dix ans (DE10YT=RR) a fini en repli d'environ deux points de base (pb), à 2,798%, après avoir atteint en séance un plus bas de deux semaines, à 2,748%. Il avait grimpé à 2,938% la semaine dernière, son plus haut niveau depuis octobre 2023. L'attention des investisseurs se porte sur la Fed et les droits de douane américains.

Le rendement des bons du Trésor américain à dix ans monte de 2,3 points de base, à 4,3041%, et celui à deux ans (US2YT=RR) de 3,1 pb, à 4,0754%, après avoir un touché un sommet depuis le 27 février, à 4,086%.

PÉTROLE

Les cours du pétrole montent mercredi sur fond de baisse des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine dernière, tandis que les investisseurs gardent un oeil sur l'évolution de la situation en Ukraine.

Le Brent progresse de 0,26% à 70,74 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) de 0,27% à 67,08 dollars .

A SUIVRE JEUDI:

Décision de politique monétaire de la Banque d'Angleterre (BoE) à 12h00 GMT

Wall Street est attendue en légère hausse mercredi et les Bourses européennes hésitent à mi-séance, alors que les investisseurs attendent la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) plus tard dans la journée.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en hausse de 0,12% pour le Dow Jones , de 0,28% pour le Standard & Poor's-500 et de 0,36% pour le Nasdaq.

À Paris, le CAC 40 gagne 0,25% à 8.135,21 points vers 11h55 GMT. À Francfort, le Dax recule de 0,36% et à Londres, le FTSE 100 CURRENCYCOM:UK100 cède 0,27%.

L'indice EuroStoxx 50 est en hausse de 0,17%, le FTSEurofirst 300 est en baisse de 0,11% et le Stoxx 600 cède 0,10%.

La séance de mercredi est marquée par la décision de politique monéraite de la Fed, qui doit annoncer à 18h00 GMT sa décision sur les taux, qu'elle devrait maintenir inchangés face à l'incertitude dans laquelle est plongée l'économie américaine alors que les craintes de guerre commerciale s'intensifient.

"S'ils ajustaient effectivement les prévisions d'inflation et de croissance économique, alors cela pourrait être perçu par les marchés comme une confirmation que la Fed s'inquiète des développements concernant les politiques commerciales et économiques de l'actuelle administration Trump", signale Teeuwe Mevissen, économiste de marché senior chez Rabobank.

La Banque d'Angleterre devrait également maintenir ses taux d'intérêt inchangés jeudi.

Les marchés européens intègrent par ailleurs les implications de la réforme historique du frein à l'endettement en Allemagne, qui permettra à Berlin d'assouplir les règles budgétaires en matière de dépenses de défense.

Sur le plan géopolitique, le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump sont convenus mardi d'un cessez-le-feu de 30 jours en Ukraine limité aux infrastructures énergétiques, ce qui alimente un léger optimisme.

L'évolution de la situation en Turquie est également suivie de près après que les autorités ont arrêté le maire d'Istanbul, le principal rival politique du président Tayyip Recep Erdogan, accusé notamment de corruption et d'aide à un groupe terroriste, ce qui fait chuter mercredi la monnaie turque.

LES VALEURS À SUIVRE À WALL STREET

VALEURS EN EUROPE

La société de restauration collective Compass recule de 3,92% après que BNP Paribas a rétrogradé sa recommandation sur la valeur à "sous-performance".

Le constructeur de véhicules utilitaires Traton perd 5,34%, Volkswagen ayant annoncé son intention de vendre jusqu'à 11 millions d'actions du groupe.

TAUX

Les rendements de la zone euro reculent mercredi, les investisseurs attendant les annonces de la Fed plus tard dans la journée et restant prudents sur l'impact de la politique commerciale américaine après que la Maison blanche a réitéré mardi avoir toujours l'intention de faire entrer en vigueur les nouveaux droits de douane réciproques le 2 avril prochain.

Le rendement du Bund allemand à dix ans (DE10YT=RR) recule de 2,7 points de base à 2,7890%. Le deux ans (DE10YT=RR) perd 0,7 point de base à 2,1720%.

Aux Etats-Unis, le rendements varient peu avant la Fed.

Le rendement des Treasuries à dix ans prend 1,3 point de base à 4,2945%. Le deux ans (US2YT=RR) avance de 1 point de base à 4,0523%.

CHANGES

La livre turque recule mercredi contre le dollar après que les autorités turques ont arrêté le maire d'Istanbul, le principal rival politique du président Tayyip Recep Erdogan.

Le dollar gagne 0,40% face à un panier de devises de référence , tandis que la monnaie turque recule face au billet vert et se négocie à 38 contre un dollar.

L'euro, qui a bénéficié lors des dernières séances des plans de hausse des dépenses en Allemagne, perd 0,44% à 1,0895 dollar .

PÉTROLE

Les prix du pétrole sont en baisse après que le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump sont convenus mardi d'un cessez-le-feu de 30 jours en Ukraine limité aux infrastructures énergétiques, une mesure qui pourrait éventuellement ouvrir la voie à l'entrée du pétrole russe sur les marchés.

Le Brent perd 0,16% à 70,45 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 0,18% à 66,78 dollars.

PLUS AUCUN INDICATEUR MAJEUR À L'AGENDA DU JOUR

(Certaines données peuvent accuser un léger décalage)

Les actions européennes ont peiné à trouver une direction mercredi, tandis que les contrats à terme américains ont augmenté après une liquidation à Wall Street, les investisseurs attendant la décision de la Réserve fédérale sur les taux plus tard dans la journée.

Pendant ce temps, les actions, les obligations et la lire turques ont toutes chuté, contribuant à renforcer le dollar américain, valeur refuge, après que les autorités ont arrêté mercredi le principal rival politique du président Tayyip Erdogan, (link).

(link) L'indice paneuropéen STOXX 600 a terminé stable après avoir augmenté lors des trois séances précédentes, stimulé par la révision par l'Allemagne de ses règles d'endettement pour dépenser beaucoup plus en matière de défense et d'infrastructures.

L'indice allemand DAX a chuté de 0,3 % après avoir atteint un niveau record mardi.

Les indices boursiers américains ont chuté mardi, les investisseurs continuant à s'inquiéter d'un ralentissement de la croissance. Le S&P 500 a perdu 1,1 % et les valeurs technologiques ont été particulièrement touchées, l'indice Nasdaq chutant de 1,7 % mardi.

Les contrats à terme ont indiqué une ouverture à la hausse à Wall Street mercredi, les contrats S&P augmentant de 0,3 %.

Les actions américaines ont chuté cette année, les droits de douane intermittents du président américain Donald Trump ayant semé l'incertitude (link) parmi les entreprises, les ménages et les investisseurs.

Les actions européennes se sont beaucoup mieux comportées, grâce aux plans d'augmentation des dépenses de défense en réponse aux politiques plus isolationnistes de Trump, aux changements fiscaux majeurs en Allemagne et aux espoirs de la fin de la guerre en Ukraine.

« La notion d'un ralentissement de la croissance américaine par rapport aux attentes se poursuit », a déclaré Tim Graf, responsable de la stratégie macroéconomique EMEA chez State Street.

« On se rend compte que la croissance va probablement s'aggraver avant de s'améliorer. »

(link) Les investisseurs ont également gardé un œil sur la situation géopolitique, après que les frappes aériennes israéliennes de mardi ont frappé Gaza (link) et tué plus de 400 personnes, et que le président russe Vladimir Poutine s'est abstenu d'approuver un cessez-le-feu complet de 30 jours en Ukraine.

En ce qui concerne les devises, l'indice du dollar a augmenté de 0,3 % pour atteindre 103,61 après avoir chuté mardi à 103,19, son plus bas niveau en cinq mois, alors que l'euro s'est redressé après l'approbation du projet de loi de dépenses allemand par la chambre basse du Parlement. Les flux sortants de la Turquie ont stimulé la devise américaine, ont déclaré les analystes.

(link) Le dollar a augmenté par rapport au yen après que la Banque du Japon ait maintenu les taux comme prévu et qu'elle ait augmenté de 0,4 % pour atteindre 149,83.

L'attention se tourne maintenant vers la (link) de la Fed, dont les traders s'attendent à ce qu'elle maintienne les taux dans une fourchette de 4,25 % à 4,50 %. Les investisseurs se concentreront sur les nouvelles projections économiques dans un contexte de chute des marchés boursiers et de signes de resserrement du crédit.

Les marchés tablent sur un assouplissement de la politique monétaire de la Fed de près de 60 points de base cette année, la première baisse étant entièrement prise en compte pour juillet, selon les données du LSEG.

VENTE EN MASSE EN TURQUIE

La livre turque a connu sa plus forte baisse quotidienne depuis le pic de la dernière crise monétaire du pays en juin 2023 (link) et s'échangeait pour la dernière fois à environ 38 pour un dollar, en baisse d'environ 4 % .

Les investisseurs ont abandonné les actifs turcs après que les autorités ont arrêté mercredi Ekrem Imamoglu, le maire d'Istanbul, pour corruption et aide à un groupe terroriste, entre autres. Le principal parti d'opposition a qualifié l'arrestation de « coup d'État contre notre prochain président ».