Les républicains de la Chambre des représentants des États-Unis cherchent à supprimer le crédit d'impôt et le programme de prêts pour les véhicules électriques

Économique

Politique

Résumé:

Les républicains de la Chambre des représentants des États-Unis ont proposé lundi de supprimer le crédit d'impôt pour les véhicules électriques et d'abroger les règles d'efficacité énergétique conçues pour inciter les constructeurs automobiles à construire davantage de véhicules à zéro émission dans le cadre d'un projet de loi de réforme fiscale de grande envergure.

La proposition, qui doit être entendue par le Comité des voies et moyens de la Chambre mardi, abrogerait un crédit d'impôt de 7 500 $ pour les véhicules neufs et un crédit de 4 000 $ pour les véhicules d'occasion le 31 décembre, bien qu'elle maintienne le crédit pour les véhicules neufs pendant une année supplémentaire pour les constructeurs automobiles qui n'ont pas encore vendu 200 000 véhicules électriques.

La présidente de l'Electric Drive Transportation Association, Genevieve Cullen, a critiqué la proposition, affirmant que les plans « visant à abandonner le leadership américain en matière d'innovation énergétique en supprimant les investissements fédéraux dans l'électrification sont catastrophiquement à courte vue ».

La proposition, a-t-elle déclaré, offrirait « un énorme avantage commercial » à des concurrents comme la Chine et menacerait l'industrie manufacturière et les emplois aux États-Unis.

En 2024, le Trésor américain a accordé plus de 2 milliards de dollars de remises au point de vente pour les véhicules électriques.

La proposition laisse en place un crédit d'impôt clé pour la production de batteries pour les constructeurs automobiles et les fabricants de batteries, mais une nouvelle disposition interdirait le crédit pour les véhicules produits avec des composants fabriqués par certaines entreprises chinoises ou dans le cadre d'un accord de licence avec des entreprises chinoises.

Cette disposition, qui entrerait en vigueur en 2027, pourrait interdire les crédits pour les voitures alimentées par une technologie de batterie chinoise sous licence d'entreprises américaines telles que Ford Motor ou Tesla.

Les républicains de la Chambre des représentants proposent également de supprimer un programme de prêts soutenant la fabrication de certains véhicules à technologie avancée. Cela annulerait tout financement non engagé et abrogerait les normes de consommation moyenne de carburant des entreprises et les règles relatives aux émissions de gaz à effet de serre pour 2027 et au-delà. Ce volet sera examiné par la commission de l'Énergie et du Commerce.

Parmi les prêts en cours finalisés au cours des dernières semaines du mandat du président Joe Biden figurent 9,63 milliards de dollars à une coentreprise de Ford Motor et du fabricant de batteries sud-coréen SK On pour la construction de trois usines de fabrication de batteries dans le Tennessee et le Kentucky ; 7,54 milliards de dollars à une coentreprise de Stellantis, la société mère de Chrysler, et de Samsung SDI pour deux usines de batteries lithium-ion pour véhicules électriques dans l'Indiana ; et 6,57 milliards de dollars à Rivian pour une usine en Géorgie afin de commencer à construire des véhicules électriques plus petits et moins chers en 2028.

Source : Yahoo Finance

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La trêve commerciale entre les États-Unis et la Chine devrait soutenir les actions asiatiques (résumé des marchés)

Diana Wallace

Guerre commerciale sino-américaine

Économique

Politique

Actions

Le rebond dynamique de l'appétit pour le risque à Wall Street suite à l'assouplissement des tarifs douaniers entre les États-Unis et la Chine devrait se répercuter sur les échanges en Asie mardi.

Les contrats à terme ont montré que l'indice de référence des actions de Tokyo pourrait progresser de plus de 2 % à l'ouverture, avec des gains importants également attendus pour Shanghai et Sydney. L'indice des actions chinoises cotées aux États-Unis a bondi de 5,4 % lundi, sa meilleure séance depuis plus de deux mois. Le SP 500 a clôturé en hausse de plus de 3 %, tandis que le dollar a enregistré sa plus forte hausse depuis son rallye post-électoral de novembre.

La diminution des anticipations de récession a propulsé l'indice boursier américain au-dessus du niveau annoncé par le président Donald Trump le 2 avril, jour de la « Journée de la Libération ». L'essor des grandes entreprises technologiques a replongé le Nasdaq 100 dans un marché haussier, un mois seulement après sa chute de 20 % par rapport à son précédent record. Dans un contexte de possible réinitialisation des anticipations d'inflation, les rendements des bons du Trésor ont grimpé, les traders ayant réduit leurs prévisions de baisse des taux de la Réserve fédérale à seulement deux en 2025.

Pour les grands investisseurs, contraints de recourir à des mesures défensives au plus fort du chaos d'avril, la reprise rapide des marchés a été mitigée. Les ventes à découvert sur le dollar, les positions longues sur la volatilité des actions et les paris sur les multiples baisses de taux de la Fed figuraient parmi les transactions les plus populaires à la mi-avril. Aujourd'hui, leur dénouement pourrait alimenter le rebond.

Après deux jours de négociations à enjeux élevés en Suisse, les négociateurs commerciaux des plus grandes économies mondiales ont annoncé lundi une baisse massive des droits de douane. Dans une déclaration conjointe soigneusement coordonnée, les États-Unis ont réduit les droits de douane sur les produits chinois de 145 % à 30 % pour une période de 90 jours, tandis que Pékin a abaissé ses taxes sur la plupart des marchandises à 10 %.

« Personne n'avait prévu ces faibles tarifs douaniers chinois. C'est une excellente surprise », a déclaré Jeff Buchbinder de LPL Financial. « Le risque d'une remontée des tarifs douaniers par rapport à leurs niveaux actuels persiste à la fin des pauses, même si le fait d'écarter les scénarios les plus pessimistes est rassurant. »

Le SP 500 a franchi sa moyenne mobile sur 200 jours. Le Nasdaq 100 a progressé de 4 %. Le Dow Jones Industrial Average a gagné plus de 1 000 points. L'indice des mégacapitalisations a bondi de 5,7 %. Trump a déclaré s'être entretenu avec Tim Cook, président d'Apple Inc., au moment même où le fabricant de l'iPhone envisageait des hausses de prix. Les fabricants de médicaments ont rebondi, misant sur le fait d'éviter le pire, le président visant des baisses de prix.

Le rendement à deux ans a progressé de 11 points de base pour atteindre environ 4 %. L'indice Bloomberg Dollar Spot a progressé de 1 %.

« Les choses pourraient facilement se révéler un peu plus difficiles dans les futures négociations commerciales, mais il est clair que l'administration américaine a changé de ton de telle sorte que les futurs épisodes de faiblesse devraient être utilisés comme des opportunités d'achat, à notre avis », ont écrit les stratèges de HSBC Bank Plc, dont Max Kettner, dans une note aux clients.

Selon Ulrike Hoffmann-Burchardi d'UBS Global Wealth Management, cette prise de risque suggère que les investisseurs ne s'attendaient pas à un résultat aussi positif aussi rapidement. Cet accord est cohérent avec l'hypothèse de base de son cabinet, selon laquelle les droits de douane américains effectifs sur les importations chinoises devraient se stabiliser autour de 30 à 40 %.

« Les investisseurs vont désormais se concentrer sur les signes indiquant que la solution temporaire peut être transformée en un accord durable », a-t-elle déclaré.

Quoi qu'il en soit, les répercussions de la guerre commerciale de Trump continueront d'affecter les marchés mondiaux dans les mois à venir. Au Japon, le Premier ministre Shigeru Ishiba a déclaré lundi que son gouvernement n'accepterait aucun accord commercial initial avec les États-Unis excluant un accord sur l'automobile. Le négociateur commercial en chef Ryosei Akazawa a déclaré que le pays continuerait de demander un sursis à toutes les mesures tarifaires imposées par les États-Unis.

En Chine, un sentiment de soulagement a été ressenti lundi, les négociations commerciales entre les deux plus grandes économies ayant rapidement porté leurs fruits. L'indice Hang Seng des entreprises chinoises et l'indice Hang Seng de référence de Hong Kong ont tous deux clôturé la journée en hausse de 3 %.

Pour Matt Maley de Miller Tabak, l'annonce d'un accord commercial entre les États-Unis et la Chine est assurément positive pour le marché boursier. La question est désormais de savoir si ce changement suffira à inverser significativement la tendance à la hausse de la croissance des bénéfices.

« Imaginez la levée d'un embargo commercial, du moins pour l'instant », a déclaré Callie Cox de Ritholtz Wealth Management. « Les droits de douane restent élevés, les Américains ressentiront probablement les effets de la hausse des prix, et les entreprises ne changeront probablement pas leurs décisions stratégiques suite à cet accord. Mais les échanges commerciaux entre les États-Unis et la Chine pourraient s'ouvrir davantage, ce qui se traduirait par une augmentation des expéditions et une diminution des rayons vides (pour l'instant). »

Les investisseurs qui ont suivi les conseils de Trump sur les réseaux sociaux au cours du mois dernier ont bénéficié de l'un des plus grands rallyes du SP 500 sous sa direction.

Après avoir chuté suite à l'annonce par Trump des droits de douane le « Jour de la Libération », l'indice de référence a grimpé en flèche au cours du mois suivant la déclaration de Trump, le 9 avril, selon laquelle c'était « le moment idéal pour acheter », quelques heures avant de suspendre certaines des taxes les plus sévères du siècle. Il a réitéré cette déclaration le 8 mai, déclarant aux journalistes que les perspectives économiques justifiaient un afflux massif d'actions.

Avec de bonnes nouvelles sur le front commercial qui ont donné un coup de pouce aux actions en début de semaine, ce sera aux données d'inflation, aux ventes au détail et aux bénéfices de maintenir la dynamique, selon Chris Larkin d'E*Trade de Morgan Stanley.

« Le débat fait encore rage quant à l'ampleur des perturbations des chaînes d'approvisionnement et du ralentissement potentiel de la croissance provoqués par les droits de douane », a déclaré Larkin. « Si les chiffres qui alimentent le discours sur la stagflation pourraient certainement faire dérailler l'optimisme, l'économie semble toujours solide, comme l'a souligné Jerome Powell la semaine dernière. »

Les swaps qui suivent les prochaines réunions des banques centrales n'ont affiché qu'un assouplissement de 56 points de base en décembre, contre près de 75 points de base la semaine dernière. Les traders anticipent toujours une première baisse d'un quart de point en septembre.

La gouverneure de la Fed, Adriana Kugler, a déclaré que les politiques tarifaires de l'administration Trump sont susceptibles de stimuler l'inflation et de peser sur la croissance économique, même avec la réduction récemment annoncée des taxes sur la Chine.

« Les politiques commerciales évoluent et devraient continuer à évoluer, même ce matin encore », a déclaré M. Kugler lundi dans une allocution préparée pour un événement à Dublin. « Elles semblent néanmoins susceptibles d'avoir des effets économiques significatifs, même si les droits de douane restent proches des niveaux actuellement annoncés. »

Source : Bloomberg Europe

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La Banque centrale du Brésil va signer un accord d'échange de devises avec la Banque populaire de Chine

Manuel

Banque centrale

Forex

La banque centrale du Brésil a annoncé lundi qu'elle signerait un accord d'échange de devises avec la Banque populaire de Chine, d'une valeur maximale en circulation de 157 milliards de réaux (27,69 milliards de dollars) et d'une durée de cinq ans.

L'accord, qui doit être signé mardi à Pékin lors de la visite du gouverneur de la banque centrale brésilienne, Gabriel Galipolo, en Chine, vise à fournir des liquidités pour soutenir les marchés financiers en période de stress, a déclaré la banque.

Cette annonce marque une nouvelle étape dans le renforcement des liens entre la plus grande économie d'Amérique latine et la Chine, dans un contexte de volatilité mondiale accrue déclenchée par les tarifs douaniers imposés par le président américain Donald Trump.

Cette annonce fait suite à l'annonce lundi de plus de 4,5 milliards de dollars d'investissements chinois prévus dans des secteurs brésiliens allant de la construction automobile et des énergies renouvelables aux produits pharmaceutiques et aux semi-conducteurs, alors que le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva visite le pays.

Washington et Pékin sont parvenus à un accord pour assouplir temporairement les tarifs douaniers, mais avant même que les tensions ne s'intensifient entre les deux, Lula avait depuis longtemps souligné l'importance mondiale de la Chine, déclarant lundi que « si cela ne tient qu'à mon gouvernement, notre relation avec la Chine sera indestructible ».

La banque centrale du Brésil a indiqué qu'elle disposait déjà d'un accord d'échange de devises similaire avec la Réserve fédérale américaine, rendu permanent en 2021, qui permet à l'autorité monétaire brésilienne d'accéder aux dollars américains par le biais d'opérations de rachat adossées à des titres du Trésor américain.

La banque a ajouté qu'elle était également en pourparlers avec d'autres homologues pour établir des accords similaires, qui, selon elle, sont devenus courants depuis la crise financière mondiale de 2008.

La Chine est le principal partenaire commercial du Brésil, tandis que les États-Unis restent la principale source d’investissement étranger du Brésil.

Source : Reuters

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Le Dow Jones bondit de plus de 1 000 points après l'annonce d'une trêve douanière entre les États-Unis et la Chine

Manuel

Actions

Guerre commerciale sino-américaine

L'annonce d'un accord entre les États-Unis et la Chine visant à assouplir temporairement les tarifs douaniers a fait grimper les actions lundi.

Le SP 500 a gagné 184 points, soit 3,3 %, pour clôturer à 5 844 points, tandis que le Dow Jones Industrial Average a bondi de 1 161 points, soit 2,8 %, pour clôturer à 42 410 points. Les gains enregistrés en début de matinée ont permis à l'indice SP 500 de remonter au-dessus de son niveau du 2 avril, jour où le président Trump a annoncé des droits de douane draconiens menaçant de bouleverser l'économie mondiale et de déclencher une récession.

Le Nasdaq Composite a progressé de 4,4 %, offrant un certain soulagement aux entreprises technologiques menacées par les représailles chinoises concernant les droits de douane et les restrictions à l'exportation. Les actions Nvidia et Apple ont gagné respectivement 5,4 % et 6,3 %.

Dans un communiqué conjoint publié lundi par la Maison Blanche, les États-Unis et la Chine ont annoncé une baisse substantielle des droits de douane pendant 90 jours. L'accord a été conclu ce week-end en Suisse, où le secrétaire au Trésor Scott Bessent et l'administrateur américain au Commerce Jamieson Greer ont rencontré une délégation commerciale chinoise.

À compter du 14 mai, les deux pays réduiront leurs droits de douane de 115 %, selon la Maison Blanche. Cela ramènera les droits de douane américains sur les importations chinoises à 30 %, contre 145 %, et ceux appliqués par la Chine sur les produits américains à 10 %, contre 125 % auparavant. Le tarif de base de 10 % et les autres mesures américaines resteront en vigueur.

UBS Global Wealth Management prévoit que les droits de douane américains sur les importations chinoises se stabiliseront finalement autour de 30 à 40 %.

« Les investisseurs vont désormais se concentrer sur les signes indiquant que la solution temporaire peut être transformée en un accord durable », a déclaré Ulrike Hoffmann-Burchardi, directrice des investissements chez UBS Global Wealth Management, dans une note de recherche.

Le dollar a progressé face aux autres grandes devises, tandis que les prix du pétrole brut ont bondi de plus de 3 % en milieu de journée. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a également atteint 4,5 %, son plus haut niveau depuis le 11 avril.

Un optimisme prudent

Les investisseurs ont salué le boom des actions, mais ont également averti que la reprise du marché pourrait faiblir au cours des trois prochains mois, alors que les États-Unis et la Chine approchent de la fin de la pause tarifaire en août.

« Il s'agit d'une reprise exemplaire après les chutes en cascade du marché », a déclaré Gina Bolvin, présidente de Bolvin Wealth Management Group, dans un courriel adressé à CBS MoneyWatch. « Il faut s'attendre à une certaine volatilité à l'approche de l'échéance de 90 jours pour l'application des tarifs douaniers réciproques. »

Néanmoins, le succès de l’administration Trump dans la conclusion d’un accord avec la Chine – considéré comme l’un des accords les plus difficiles à négocier – ouvre la voie à une voie plus facile pour les investisseurs de Wall Street.

Les États-Unis ont conclu un accord avec le Royaume-Uni la semaine dernière, premier accord commercial annoncé depuis le « Jour de la Libération ». M. Trump a instauré le tarif douanier de base de 10 % sur la plupart des importations le 2 avril, un tarif qui reste en vigueur.

« Le marché va être très réconforté par l'idée qu'il existe une voie à suivre et que des sommets historiques sur le marché boursier sont atteignables avant la fin de l'année », a déclaré Chris Zaccarelli, directeur des investissements de Northlight Asset Management, dans une note de recherche.

Cette nouvelle a également apaisé les craintes que les droits de douane puissent entraîner les États-Unis dans une grave crise. Oxford Economics a réduit à 35 % sa probabilité d'une récession cette année, invoquant la trêve tarifaire. L'agence maintient néanmoins une perspective prudente.

« Mais comme nous l'avons appris lors de la première guerre commerciale, nous ne voulons pas tirer trop de conclusions d'un seul accord », a déclaré Ryan Sweet, économiste en chef américain chez Oxford Economics, dans une note de recherche publiée lundi.

Les gains dans les secteurs de la technologie, du commerce de détail et des voyages

Les entreprises du commerce de détail, de la technologie et du voyage ont enregistré des gains généralisés, l'annonce de tarifs réduits apportant une vague de soulagement aux entreprises comme Apple qui dépendent des importations chinoises pour leur inventaire de produits de marque.

Amazon, qui a déjà augmenté les prix de centaines de produits en raison des droits de douane, a enregistré une hausse de 8 %. Plus de 70 % des produits vendus sur Amazon sont fabriqués en Chine, selon une étude menée par Jungle Scout.

Le secteur du voyage a également connu une forte hausse, Delta Air Lines et American Airlines enregistrant chacune une hausse de plus de 5 % à la clôture. Les croisières Carnival ont progressé de 9,6 % et celles de Norwegian Cruise Line ont bondi de 8,2 %.

Parmi les plus fortes hausses figurent les entreprises de vêtements et de chaussures, dont la production est souvent basée en Chine et ailleurs en Asie. Lululemon a bondi de 8,7 % et Nike de 7,3 %.

Source : CBS News

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Le décret de Trump sur les prix des médicaments porte un coup dur aux gestionnaires des régimes d'assurance médicaments

Manuel

Actions

Politique

Le président Donald Trump a porté lundi un coup dur aux intermédiaires du secteur privé qui négocient les prix des médicaments aux États-Unis dans son décret sur les prix des médicaments, déclarant qu'il les éliminerait dans le cadre d'un objectif visant à aligner les États-Unis sur les autres pays.

La nouvelle a fait chuter leurs actions, même si les actions pharmaceutiques ont augmenté, en signe de soulagement des investisseurs face à cette commande générale.

« Nous allons supprimer les intermédiaires et faciliter la vente directe de médicaments au prix de la nation la plus favorisée, directement au citoyen américain », a déclaré Trump lors d'une conférence de presse.

Les États-Unis paient environ trois fois plus cher que les autres pays pour leurs médicaments, et le décret de grande portée de Trump ordonne aux sociétés pharmaceutiques de facturer des prix similaires aux États-Unis et en Europe.

L'ordonnance stipule que son ministère de la Santé établira un mécanisme permettant aux patients d'acheter davantage de médicaments directement auprès des fabricants.

Les actions de CVS Health, UnitedHealth Group et Cigna ont respectivement chuté de 5 %, 0,5 % et 6 %. Ces sociétés exploitent individuellement les gestionnaires de prestations pharmaceutiques Caremark, Optum Rx et Express Scripts.

Les gestionnaires des prestations pharmaceutiques ont déjà subi des pressions réglementaires de la part de la Federal Trade Commission, qui les avait poursuivis sous l’administration Biden en raison de leurs pratiques de tarification de l’insuline.

L'industrie pharmaceutique les a accusés d'être responsables des prix élevés, affirmant que les remises et les frais après-vente ajoutent des coûts cachés aux prix des médicaments.

Jeff Jonas, gestionnaire de portefeuille chez Gabelli Funds, a déclaré que le décret exécutif maintiendrait cette pression négative sur des entreprises comme Cigna, CVS et UnitedHealth.

« Le système de prix catalogue élevés et de rabais importants et cachés rend le système très opaque et difficile à parcourir », a-t-il déclaré.

Un porte-parole de CVS a déclaré que la société saluait l'accent mis par le président sur la tarification par les sociétés pharmaceutiques et souhaitait avoir des discussions avec l'administration pour rendre les prix plus abordables.

Il a déclaré que ses négociations avec les fabricants de médicaments dans le cadre des plans de santé qu'il gère pour l'assurance médicaments sur ordonnance Medicare ont abouti à des coûts « considérablement inférieurs » à ceux que le gouvernement avait pu extraire pour les sept des dix médicaments qu'il a directement négociés dans le cadre de la loi sur la réduction de l'inflation.

Cigna et UnitedHealth n'ont pas immédiatement répondu à une demande de commentaire de Reuters.

Greg Lopes, porte-parole de l'industrie et vice-président des affaires publiques de la Pharmaceutical Care Management Association, a déclaré que le problème venait des fabricants de médicaments et que les PBM étaient le seul moyen de contrôler le pouvoir illimité de fixation des prix des sociétés pharmaceutiques.

La dépendance des Américains aux régimes de santé financés par les employeurs constitue un défi pour la mise en œuvre et pourrait nécessiter une surveillance du Congrès pour être appliquée, a déclaré un analyste.

Étant donné que les gestionnaires de régimes d'assurance-médicaments fournissent des services groupés aux clients, les entreprises pourraient augmenter les coûts d'autres services ou les frais administratifs, maintenant ainsi le même prix du régime, a déclaré Julie Utterback, analyste chez Morningstar.

Elle a déclaré que les actions d'UnitedHealth n'avaient pas autant chuté parce que la société est plus diversifiée que Cigna et CVS, qui possède également une pharmacie de détail qui pourrait être affectée négativement par la baisse des prix des médicaments.

Source : Reuters

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Le pétrole mène la hausse des matières premières après la trêve sino-américaine, tandis que l'or recule

Manuel

Marchandise

Guerre commerciale sino-américaine

Le pétrole et la plupart des autres matières premières ont progressé, tandis que l'or a chuté, après que la Chine et les États-Unis ont atténué les tensions commerciales qui menaçaient de réduire la demande de matières premières.

Le pétrole brut West Texas Intermediate a progressé de 1,5 % pour clôturer à 61,95 dollars le baril à New York, tandis que le cuivre a progressé de 0,8 %. Le gaz naturel, le soja et le minerai de fer européens ont également progressé. Les actions des principales sociétés minières ont bondi.

La trêve entre les deux plus grandes économies mondiales a apporté un soulagement temporaire aux marchés des matières premières, perturbés par les droits de douane qui ont assombri les perspectives de croissance économique mondiale ces dernières semaines. Les observateurs du pétrole ont revu à la baisse leurs prévisions de demande, et la guerre commerciale montrait déjà des signes de réduction du volume des marchandises arrivant aux États-Unis.

La Chine réduira ses droits de douane sur les produits américains de 125 % à 10 %, tandis que les États-Unis réduiront leurs propres restrictions de 145 % à 30 %, dans le cadre d'un accord d'une durée de 90 jours. Lors d'une conférence de presse après les négociations, le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a déclaré qu'aucun des deux pays ne souhaitait un découplage de leurs économies. Les deux pays ont déclaré qu'ils établiraient un mécanisme pour poursuivre les discussions sur les relations économiques et commerciales.

« Le marché pétrolier s'est laissé emporter par l'euphorie, mais la demande a déjà été endommagée à court terme », a déclaré John Kilduff, associé fondateur d'Again Capital LLC. L'apaisement des tensions commerciales a néanmoins permis d'éliminer une baisse de 3 à 5 dollars du marché, ramenant le nouveau prix plancher à près de 60 dollars le baril, a-t-il ajouté.

Les matières premières sont volatiles depuis que le président Donald Trump a annoncé début avril l'instauration de droits de douane dits réciproques. Les prix du pétrole ont encore baissé de plus de 10 % depuis, le marché étant confronté à l'augmentation des approvisionnements de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses alliés.

Bien que les conseillers en négoce de matières premières continuent de miser largement sur le brut, ils abandonnent leur position baissière extrême. Les fonds, qui peuvent accélérer la dynamique des prix, ont liquidé leurs positions vendeuses pour atteindre 82 % de positions vendeuses sur le WTI et le Brent lundi, contre 91 % le 9 mai, selon les données de Bridgeton Research Group.

Le cours du brut a reculé par rapport à ses plus hauts intrajournaliers, Trump ayant signalé des progrès positifs dans les négociations nucléaires qui ont eu lieu dimanche entre les États-Unis et l'Iran, renforçant les attentes d'un assouplissement des restrictions sur le brut iranien dans un avenir proche. Les traders sont également attentifs au premier voyage de Trump au Moyen-Orient. L'Arabie saoudite, leader de facto de l'OPEP, sera la première étape.

Les entreprises se mobilisent

Les principales sociétés minières, dont Glencore Plc et Rio Tinto Plc, ont progressé lundi et figurent parmi les plus performantes des marchés boursiers européens. Les sociétés énergétiques, dont Exxon Mobil Corp. et Chevron Corp., ont également progressé.

Les prix du cuivre, qui avaient fortement chuté après l'annonce des droits de douane, ont rebondi grâce aux signes indiquant que la demande chinoise se maintient pour l'instant. Cependant, la hausse des prix a été inférieure à celle du brut, les investisseurs mettant en garde contre une incertitude commerciale accrue.

« Des interrogations subsistent quant à l'issue finale, la mesure étant en vigueur pendant 90 jours, et quant au niveau final des droits de douane », a déclaré Ewa Manthey, stratégiste matières premières chez ING Groep NV. « Bien que ces nouvelles taxes soient moins élevées que prévu, elles restent importantes et pourraient peser sur la demande de matières premières. »

Sur les marchés agricoles, les contrats à terme sur le soja à Chicago ont poursuivi leur progression pour atteindre leur plus haut niveau depuis février. La Chine est le premier acheteur mondial de soja, et le dégel des échanges pourrait favoriser la reprise des flux de récoltes.

Dans le même temps, l'or a perdu du terrain face à la baisse de la demande de valeurs refuges. Ce déclin a été aggravé par la désescalade des hostilités militaires entre l'Inde et le Pakistan, après quatre jours d'affrontements qui ont conduit les deux nations nucléaires au bord d'une guerre ouverte.

Les principaux producteurs mondiaux de lingots d'or ont chuté suite au déclin du cours de l'or. Newmont Corp., Barrick Mining Corp. et Agnico Eagle Mines Ltd. — les trois principaux producteurs miniers de ce métal précieux — ont tous perdu plus de 6 % à New York.

Les actions des entreprises vendant des systèmes de batteries utilisant des cellules chinoises ont progressé. Fluence Energy Inc. a bondi de 23 %, tandis que Sunrun Inc. a grimpé de 16 %. Sunrun a déclaré la semaine dernière que la série de droits de douane mis en place pourrait entraîner des coûts supplémentaires de 100 à 200 millions de dollars.

Source : Bloomberg

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Les prix des voitures américaines ont augmenté en avril après l'imposition des droits de douane

Manuel

Guerre commerciale sino-américaine

Économique

Les prix des véhicules neufs aux États-Unis ont bondi en avril, selon les données publiées lundi, signe que les effets des mesures tarifaires sur les véhicules automobiles du président Donald Trump se répercutent sur le marché automobile.

Le prix moyen payé par les consommateurs, après remises et promotions, a augmenté de 2,5 % par rapport à mars, soit plus du double de la hausse habituelle de 1,1 % enregistrée ces deux derniers mois, selon le Kelley Blue Book de Cox Automotive. Au cours de la dernière décennie, la seule hausse plus importante de ce type a eu lieu en avril 2020, lorsque les prix ont augmenté de 2,7 % lors des fermetures d'usines liées à la pandémie.

Les constructeurs automobiles s'adaptent aux droits de douane américains de 25 % sur les importations de véhicules en provenance de nombreux pays, dont le Mexique et le Canada, leurs principaux partenaires commerciaux, mais peu d'entre eux ont augmenté les prix affichés. Certains, comme Hyundai, Ford et Stellantis, le constructeur de Jeep, ont même proposé des offres pour rassurer les acheteurs et maintenir les ventes.

Pourtant, la demande des consommateurs a augmenté ces derniers mois, les acheteurs se précipitant pour anticiper toute hausse de prix liée aux droits de douane, selon les concessionnaires et les dirigeants du secteur automobile. Selon Cox, cela se traduit par des dépenses moyennes plus élevées chez les concessionnaires pour les acheteurs de voitures neuves.

Pourtant, même si les constructeurs automobiles maintiennent les prix stables, les attentes des consommateurs selon lesquelles les tarifs finiront par faire grimper les prix ont probablement conduit à une inflation sur certains modèles, a déclaré Erin Keating, analyste exécutive de Cox.

« Ces modèles ont connu une demande accrue et, par conséquent, la dynamique des prix locaux au niveau des concessionnaires a probablement contribué à la hausse de ces prix. »

Ford augmente le prix de ses produits fabriqués au Mexique, a annoncé Reuters la semaine dernière. Certains modèles du SUV électrique Mustang Mach-E, du pick-up Maverick et du Bronco Sport coûteront jusqu'à 2 000 dollars de plus, selon un avis envoyé aux concessionnaires.

Les prix de gros des véhicules d'occasion ont augmenté en avril, selon l'indice de valeur des véhicules d'occasion de Cox's Manheim, qui a augmenté de 4,9 % pour atteindre 208,2 par rapport à l'année précédente, en hausse de 2,7 % par rapport à mars.

Les promotions ont permis de maintenir les prix globalement stables, ont déclaré certains constructeurs automobiles.

Les programmes d'incitation à la consommation restent très performants, a déclaré Todd Szott, concessionnaire partenaire chez Szott Automotive Group, qui possède des concessions Ford, Stellantis et Toyota dans la région métropolitaine de Détroit. « Les prix sont relativement stables pour le moment. »

Les incitations à la vente sur les voitures neuves en pourcentage des prix de transaction, une mesure des remises et des promotions, sont tombées à leur plus bas niveau depuis l'été 2024, a déclaré Cox.

Une baisse du nombre de véhicules présents sur les terrains des concessionnaires pourrait indiquer une pression à la hausse sur les prix dans les mois à venir.

Lors d'un récent webinaire avec l'Automotive Press Association, l'économiste en chef de Cox, Jonathan Smoke, a noté que moins de 2,6 millions de véhicules se trouvent sur les terrains des concessionnaires et que l'offre pourrait encore diminuer à mesure que les ventes augmentent et que les importateurs réduisent les livraisons.

Paul Zimmermann, associé-propriétaire de Matick Automotive Group du Michigan, qui possède des magasins GM et Toyota, a déclaré que les stocks de véhicules s'allégeaient dans certaines régions après un mois d'avril robuste.

« J'ai quelques inquiétudes concernant le pipeline », a-t-il déclaré. « Il fonctionne bien pour l'instant, mais nous devons nous assurer qu'il n'y ait pas de problème. »

Cox avait précédemment estimé que les nouveaux véhicules directement affectés par un tarif de 25 % pourraient coûter de 10 à 15 % de plus, tandis que les prix des véhicules non affectés par le tarif complet pourraient augmenter de 5 %.

Keating ne s'attend pas à des pourcentages à deux chiffres prochainement, mais peut-être à long terme. Les constructeurs automobiles pourraient profiter de la période de changement d'année-modèle cet été pour ajuster leurs prix, a-t-elle ajouté.

Source : Reuters

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Les républicains de la Chambre des représentants des États-Unis cherchent à supprimer le crédit d'impôt et le programme de prêts pour les véhicules électriques

Source : Yahoo Finance

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Source : Reuters

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Un optimisme prudent

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Source : CBS News

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Source : Reuters

Le pétrole mène la hausse des matières premières après la trêve sino-américaine, tandis que l'or recule

Les entreprises se mobilisent

Source : Bloomberg

Les prix des voitures américaines ont augmenté en avril après l'imposition des droits de douane

Source : Reuters

Divulgation des risques