La fermeture du gouvernement entre dans sa troisième semaine sans fin en vue

Économique

Résumé:

La fermeture du gouvernement s'est prolongée mercredi dans sa troisième semaine alors que les sénateurs républicains et démocrates continuaient de camper sur leurs positions en matière de propositions de financement provisoires.

Le Sénat doit voter mercredi après-midi pour la neuvième fois sur des résolutions concurrentes de financement à court terme qui ont échoué lors de huit votes précédents.

Les républicains insistent sur une résolution continue « propre » qui fournirait des fonds pour rouvrir le gouvernement au moins jusqu'au 21 novembre.

Les démocrates souhaitent que tout projet de loi de financement prolonge les subventions améliorées de l'Affordable Care Act, qui expireront à la fin de l'année. Cette disposition, ainsi que d'autres dispositions du projet de loi démocrate, coûterait environ 1 000 milliards de dollars.

Le vote de mercredi intervient quelques jours après que l'administration Trump a déclaré dans un dossier judiciaire que plus de 4 000 employés fédéraux avaient reçu des notifications indiquant qu'ils étaient licenciés .

Les responsables de l'administration Trump attribuent les prétendues réductions d'effectifs au refus des démocrates du Sénat de voter en faveur de la proposition de financement républicaine.

« Les démocrates sont engagés depuis 15 jours dans une paralysie du gouvernement. Ils ne montrent aucun signe d'être prêts à y mettre fin », a déclaré mercredi le chef de la majorité au Sénat, John Thune (RS.D.), à la Chambre.

« Même la perspective de voir les familles de militaires se retrouver sans salaire n’a pas suffi aux démocrates pour rouvrir le gouvernement », a déclaré Thune.

« Les démocrates ne se soucient pas non plus des familles nécessiteuses qui sont incertaines quant à l'avenir de l'aide alimentaire, ni des Américains vivant dans des zones inondables et incapables de mettre à jour leur assurance ou de conclure l'achat d'une maison en pleine saison des ouragans », a déclaré Thune.

Le chef de la minorité au Sénat, Chuck Schumer , DN.Y., a contré l'argument de Thune, affirmant que le gouvernement était fermé depuis le 1er octobre parce que les républicains « refusent de travailler sérieusement avec les démocrates pour résoudre la crise des soins de santé qui menace le peuple américain ».

« Au moment où nous parlons, les familles reçoivent des lettres concernant leurs nouveaux tarifs d'assurance maladie, et de plus en plus d'États ouvrent leur période de lèche-vitrine pour savoir à quoi ressemblera l'assurance maladie l'année prochaine », a déclaré Schumer.

« Alors que l'ouverture des inscriptions approche à grands pas, les Républicains ne peuvent plus continuer à repousser cette échéance. C'est maintenant que ça se passe. La crise des soins de santé est là », a déclaré Schumer.

Thune et d'autres républicains ont déclaré qu'ils étaient prêts à discuter de la question de l'extension des crédits d'impôt améliorés de l'ACA après l'approbation du financement à court terme.

« Nous avons besoin de cinq démocrates supplémentaires pour dire que cela suffit pour placer le peuple américain devant l'extrême gauche et pour soutenir cette résolution propre et non partisane qui se trouve juste là, sur le bureau du Sénat, prête à être récupérée et adoptée aujourd'hui », a déclaré Thune mercredi.

Source : CNBC

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Avertissements sur les risques et avertissements en matière d'investissement

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Pourquoi les actions sont-elles si en hausse et en baisse ces derniers temps ?

Adam

Actions

Après des mois de hausse constante, les actions rebondissent alors que les investisseurs font face à de nouvelles tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine.

Les marchés boursiers ont évolué en ordre dispersé mardi, dans un contexte de volatilité : le Dow Jones a gagné 203 points, soit 0,44 %, après avoir chuté jusqu’à 615 points plus tôt. Le SP 500 a perdu 0,16 %. Le Nasdaq, à forte composante technologique, a clôturé en baisse de 0,72 % après avoir perdu jusqu’à 2,1 % durant la séance.

Les tensions entre les deux plus grandes économies mondiales ont été ravivées par des mesures punitives de représailles. La perspective d'une guerre commerciale a semé l'incertitude sur les marchés mondiaux, entraînant une baisse des valeurs technologiques et des puces électroniques et pesant sur les perspectives des investisseurs.

Alors que les traders tentent d'évaluer si le conflit commercial va s'intensifier, les actions fluctuent et interrompent leur ascension qui dure depuis des mois.

« Les acteurs du marché espéraient que le pire du conflit commercial entre la Chine et les États-Unis était derrière nous », a déclaré lundi dans une note Lee Hardman, analyste senior des devises à la banque japonaise MUFG.

Craintes de guerre commerciale

Les tensions ont été ravivées après que la Chine a dévoilé le 9 octobre de nouveaux contrôles à l'exportation sur les terres rares et que le président américain Donald Trump a menacé d'imposer un nouveau tarif de 100 % le lendemain.

Les échanges se poursuivent : Pékin a annoncé mardi des sanctions contre cinq filiales américaines du géant maritime sud-coréen Hanwha Ocean, et examine également une enquête commerciale du gouvernement américain sur le secteur maritime chinois.

Trump a déclaré mardi via Truth Social que la Chine commettait un « acte économiquement hostile » en « refusant délibérément d'acheter notre soja ». Les producteurs de soja américains sont confrontés à une faible demande chinoise dans le cadre de la guerre commerciale.

Les investisseurs craignent qu'une résurgence de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine n'alimente l'inflation et n'augmente le risque d'un ralentissement économique, selon Sam Stovall, stratège en chef des investissements chez CFRA Research.

« La guerre commerciale étant remise au premier plan, je pense que les investisseurs ont beaucoup plus de raisons de s’inquiéter », a déclaré Stovall.

Ces troubles surviennent à l'approche d'une rencontre prévue entre Trump et le dirigeant chinois Xi Jinping lors du sommet de l'APEC en Corée du Sud fin octobre.

La volatilité revient sur les marchés

L'indice de peur de Wall Street, le VIX, a bondi de 31 % vendredi - sa plus forte hausse en une journée depuis avril - avant de chuter de 12 % lundi.

Le VIX a gagné 9 % mardi après avoir brièvement grimpé jusqu'à 20 %. Ces fluctuations sont emblématiques de la montée de l'incertitude et des risques géopolitiques.

« Le VIX est comme le pouls du marché », a déclaré Stovall. « Actuellement, en raison de nouvelles inquiétudes, ce pouls s'est accéléré. »

Les actions technologiques ont contribué à la hausse de cette année, mais elles sont sensibles aux tensions commerciales. L'essor de l'IA dépend du marché chinois pour ses ventes, tandis que les tensions commerciales pourraient également perturber les chaînes d'approvisionnement de la fabrication de puces.

Nvidia (NVDA), la plus grande entreprise du SP 500 en termes de capitalisation boursière, est au cœur du conflit commercial sino-américain. Le titre a chuté de 4,4 % mardi.

Les secteurs de la technologie et des puces électroniques pourraient connaître une volatilité à court terme dans le contexte des négociations commerciales en cours, selon Ulrike Hoffmann-Burchardi, responsable mondiale des actions chez UBS.

Pendant ce temps, les valeurs refuges comme l’or et l’argent sont en plein essor — un autre signe que les investisseurs se protègent contre l’instabilité géopolitique.

Que se passe-t-il d’autre avec les actions ?

L'indice SP 500 a progressé de 33 % en six mois. Les actions sont historiquement chères, tandis que les craintes d'une bulle spéculative sur l'IA s'intensifient.

Dans le même temps, les stratèges de Wall Street estiment que les actions ont encore une marge de progression, les bénéfices solides des entreprises et les baisses de taux de la Réserve fédérale soutenant la reprise.

Alors que les actions ont chuté en raison des récentes inquiétudes commerciales, certains investisseurs achètent également la baisse, contribuant ainsi à soutenir le marché.

« Nous restons prudemment optimistes quant au fait que (les États-Unis et la Chine) finiront par parvenir à une résolution négociée », a déclaré Hoffmann-Burchardi.

Source : CNN

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Analyse - Les investisseurs se méfient des risques qui pourraient faire dérailler le train de l'IA

Adam

Économique

L'optimisme quant au potentiel de profit de l'intelligence artificielle a contribué à propulser le marché boursier américain vers des sommets records, mais les investisseurs recherchent des points faibles qui pourraient émerger dans le commerce de l'IA et ont identifié certains risques à surveiller.

L'IA est le thème dominant à Wall Street depuis le lancement de ChatGPT en novembre 2022, qui a alimenté l'enthousiasme quant à son potentiel. Les stratèges de Citigroup estiment que près de 50 % de la capitalisation boursière totale du SP 500, soit environ 57 000 milliards de dollars, présente une exposition « élevée » ou « moyenne » à l'IA.

L'indice de référence est en hausse d'environ 13 % depuis le début de l'année, tandis que le Nasdaq Composite, à forte composante technologique, a grimpé de 17 %.

« Une grande partie de ce qui soutient les marchés est directement ou indirectement lié à cette transaction », a déclaré Yung-Yu Ma, stratège en chef des investissements chez PNC Financial Services Group.

Les actions technologiques et liées à l'IA ont chuté à plusieurs reprises cette année. L'émergence d'un modèle d'IA chinois à bas coût, Deepseek, en début d'année, a provoqué une onde de choc sur les valeurs technologiques, soulevant des questions quant à des investissements massifs. Des questions similaires ont également surgi en août, affectant à nouveau brièvement les valeurs technologiques. Le secteur de l'IA s'est remis de ces revers et a prospéré.

« Il y a là une opportunité énorme, mais tout dépend de ce qui est pris en compte et de ce qui ne l'est pas », a déclaré Steve Lowe, stratège en chef des investissements chez Thrivent Financial. « La croissance est fortement intégrée aux cours, et c'est l'une des préoccupations, car de nombreux risques subsistent et pourraient déjouer les attentes. »

Alors que certains acteurs du marché qui soulignent les risques restent optimistes alors que l'indice de référence SP 500 entame la quatrième année de sa course haussière, les investisseurs ont identifié des signes d'avertissement potentiels à surveiller alors que les sociétés technologiques et d'autres grandes entreprises américaines commenceront à publier leurs résultats trimestriels dans les jours à venir.

LES DÉPENSES D'INVESTISSEMENT MASSIVES SONT AU CŒUR DE L'ACTION

Compte tenu des dépenses d’investissement massives nécessaires à la construction d’infrastructures liées aux applications d’IA, les investisseurs ont déclaré qu’ils surveilleraient le rythme des dépenses et le retour sur investissement, ainsi que le potentiel de ces dépenses à éroder la rentabilité.

Selon les stratèges de Barclays, les dépenses d'investissement des principales sociétés de cloud computing et de plateformes d'IA, connues sous le nom d'« hyperscalers », notamment Microsoft, Amazon, Alphabet, Meta Platforms et Oracle, devraient pratiquement doubler entre 2024 et 2027 pour atteindre 500 milliards de dollars par an.

Bien que ces entreprises génèrent des quantités massives de liquidités, il est important de surveiller si elles « dépensent plus vite que leurs taux de croissance et rognent sur leurs marges de trésorerie disponibles », a déclaré Michael Arone, stratège en chef des investissements chez State Street Investment Management.

Les investisseurs se méfient également d’un éventuel ralentissement surprise des dépenses, compte tenu de l’importance des dépenses technologiques pour soutenir l’expansion de l’IA.

« Le plus grand risque n’est pas d’investir trop ; c’est de ne pas investir suffisamment en ce moment », a déclaré Garrett Melson, stratège de portefeuille chez Natixis Investment Managers Solutions.

Des répercussions pourraient découler d'accords « circulaires » potentiels impliquant des sociétés d'IA ayant des intérêts communs, comme l'annonce récente de Nvidia selon laquelle elle investira jusqu'à 100 milliards de dollars dans OpenAI.

Bien que les relations interdépendantes au sein de l'écosystème de l'IA « ne semblent pas sinistres... il existe un risque systémique important dans des liens financiers et opérationnels aussi étroits », a déclaré Irene Tunkel, stratège en chef des actions américaines chez BCA Research, dans une note cette semaine.

Les entreprises technologiques disposent d'importantes ressources financières pour financer leurs investissements et leurs transactions dans l'IA. Mais un recours accru à l'effet de levier pourrait susciter des inquiétudes.

« Lorsque vous voyez ces grandes annonces, vous voulez qu'elles soient financées par des flux de trésorerie, et non par des dettes ou des augmentations de capitaux propres », a déclaré Anastacio Teodoro, gestionnaire de portefeuille senior chez Federated Hermes.

VISANT LE RETOUR SUR INVESTISSEMENT

Les stratèges de Barclays sont optimistes quant au thème de l'IA au cours des 12 à 18 prochains mois, mais ils se méfient également des signes indiquant que l'infrastructure énergétique pourrait ne pas être suffisante pour soutenir les centres de données et le développement lié à l'IA.

« La question de l'énergie est probablement l'un des facteurs de blocage les plus importants auxquels vous devriez prêter attention », a déclaré Venu Krishna, responsable de la stratégie actions américaines chez Barclays, lors d'un récent appel avec des journalistes.

Les investisseurs sont également attentifs aux signaux indiquant que la demande diminue ou que les investissements massifs ne portent pas les fruits escomptés.

« Un déclencheur potentiel est que, soudainement, les besoins semblent être inférieurs à ce qui était prévu au départ », a déclaré Ma de PNC.

Patrick Ryan, stratège en chef des investissements chez Madison Investments, a déclaré qu'il n'y avait pas encore beaucoup de signes tangibles de gains significatifs en termes de revenus et de productivité découlant de l'IA.

« Si vous en arrivez au point où il devient douteux que tous ces investissements soient réellement rentables… cela sera quelque chose qui sera très risqué », a déclaré Ryan.

« Comment cela se produit, je n'arrive pas vraiment à mettre le doigt dessus. »

Source : Reuters

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Les représailles de la Chine consolident la réinitialisation du Bitcoin

Adam

Crypto-monnaie

Même le président de la Fed, Jerome Powell, n’a pas pu sortir le bitcoin du rouge.

Après des pertes historiques, provoquées par l'escalade des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, les investisseurs en cryptomonnaies ont tenté de se redresser. Mais le chemin a été semé d'embûches.

Porté par l'essor des marchés boursiers et le sentiment général que de nouvelles baisses de taux alimenteront une hausse prolongée, le bitcoin a récemment dominé les classements et s'est positionné pour un mois d'octobre historiquement fort. Même en tenant compte des fortes pertes de ces derniers jours, la monnaie numérique affiche une hausse de plus de 20 % sur l'année, dépassant les gains de l'indice de référence SP 500. Mais les tensions géopolitiques ont mis en évidence la fragilité de ces hausses d'actifs.

Après des mois de spirale ascendante avec des pics plus élevés, les investisseurs sont désormais confrontés à une réinitialisation des paris spéculatifs.

Les échanges entre Washington et Pékin ont contraint une série de marchés haussiers à marquer une pause, ont secoué les investisseurs et rappelé à Wall Street que, loin d'être une affaire réglée, les droits de douane demeurent une arme politique et un puissant déstabilisateur. Mais le bitcoin et les autres cryptomonnaies ont été particulièrement touchés.

La chute des prix est en partie liée à l'engouement suscité par l'investissement en cryptomonnaies, qui se traduit par des paris plus agressifs avec de l'argent emprunté. Certains investisseurs, misant sur l'effet de levier et espérant réaliser des gains considérables, se sont retrouvés dangereusement exposés lorsque les ventes paniques se sont emparées de leur valeur. Une vague de liquidations forcées a accentué la chute.

Le Bitcoin a perdu jusqu'à 5 % mardi, mais a réduit ses pertes grâce à la réaction des investisseurs aux propos de Powell laissant entendre qu'une nouvelle baisse des taux était possible lors de la prochaine réunion de la Fed dans deux semaines. Cependant, le poids des différends non résolus avec la Chine, qui se sont aggravés juste avant la clôture, a empêché les investisseurs d'agir, même avec un catalyseur haussier.

L'influence de l'aggravation du conflit commercial sur le marché rend plus difficile de qualifier la vente massive de tournant pour les cryptomonnaies ou d'apogée du bitcoin. Si le conflit sur les restrictions sur les minéraux critiques entraîne une escalade massive des droits de douane le 1er novembre, les investisseurs, cryptomonnaies et autres, risquent d'être davantage pénalisés. De plus, le bitcoin et ses homologues altcoins de moindre envergure ne bénéficient pas de bénéfices suffisants pour amortir une dégradation de la situation macroéconomique.

Mais si la diplomatie commerciale réussit, la stabilité pourrait être à portée de main. Et le prochain sommet pourrait être à nos portes.

Source : finance.yahoo

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Le confinement coûte 15 milliards de dollars par jour à l'économie américaine, selon Bessent

Devin

Économique

La fermeture du gouvernement fédéral, qui dure depuis deux semaines, coûte à l'économie américaine environ 15 milliards de dollars par jour en perte de production, a déclaré mercredi le secrétaire au Trésor Scott Bessent, donnant une estimation de son impact économique et exhortant les démocrates à « être des héros » et à se ranger du côté des républicains pour y mettre fin.

Bessent a déclaré lors d'une conférence de presse que la fermeture commençait à « réduire les muscles » de l'économie américaine.

« Nous pensons que le shutdown pourrait coûter jusqu’à 15 milliards de dollars par jour à l’économie américaine », a-t-il déclaré.

La vague d’investissement dans l’économie américaine, notamment dans l’intelligence artificielle , est durable et ne fait que commencer, mais la fermeture du gouvernement fédéral constitue un obstacle de plus en plus important, a déclaré Bessent.

« Il y a une demande refoulée, mais le président (Donald) Trump a déclenché ce boom avec ses politiques », a déclaré Bessent lors d'un événement sur CNBC organisé en marge des réunions annuelles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale à Washington.

« La seule chose qui nous ralentit ici est la fermeture du gouvernement », a déclaré Bessent.

Il a déclaré que les incitations prévues par la loi fiscale républicaine et les tarifs douaniers de Trump maintiendraient le boom des investissements et alimenteraient une croissance continue.

« Je pense que nous pouvons nous retrouver dans une période comme celle de la fin des années 1800, lorsque les chemins de fer sont arrivés, ou dans celle des années 1990, lorsque nous avons eu l'essor d'Internet et des technologies de bureau », a déclaré Bessent.

LE DÉFICIT AMÉRICAIN A DIMINUÉ, DIT BESSENT

Bessent a également déclaré que le déficit américain pour l'exercice 2025, clos le 30 septembre, était inférieur au déficit de 1 833 milliards de dollars enregistré lors de l'exercice précédent. Il n'a pas fourni de chiffre, mais a indiqué que le ratio déficit/PIB pourrait descendre autour de 3 % dans les années à venir.

Le département du Trésor n’a pas encore communiqué le chiffre du déficit annuel.

Le Congressional Budget Office a estimé la semaine dernière que le déficit budgétaire américain pour l'exercice 2025 n'avait que légèrement diminué, à 1 817 milliards de dollars, malgré une augmentation de 118 milliards de dollars des recettes douanières due aux tarifs douaniers de Trump.

« Le déficit par rapport au PIB, qui est le chiffre important, est désormais précédé d'un cinq », a déclaré Bessent lors de l'événement CNBC.

Interrogé sur son souhait d'un ratio déficit/PIB initial de trois, Bessent a répondu : « Oui, c'est encore possible. » Il a ajouté que ce ratio diminuerait si les États-Unis pouvaient « accroître leur croissance, réduire leurs dépenses et les maîtriser ».

Source : Yahoo Finance

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L'industrie automobile tire la sonnette d'alarme alors que la Chine durcit ses règles d'exportation pour les terres rares

Adam

Économique

Les groupes de l'industrie automobile ont tiré la sonnette d'alarme quant aux ramifications de la dernière décision de la Chine visant à restreindre les exportations de terres rares essentielles, affirmant que ces mesures pourraient ouvrir la voie à une période de chaos dans la chaîne d'approvisionnement.

Le ministère chinois du Commerce a annoncé la semaine dernière l'élargissement des restrictions sur l'exportation de terres rares et de technologies connexes, cherchant à empêcher la « mauvaise utilisation » des minéraux dans l'armée et d'autres secteurs sensibles.

Pékin a depuis défendu cette politique, affirmant qu’il n’avait « pas peur » d’une guerre commerciale avec les États-Unis après que le président Donald Trump a menacé d’imposer des droits de douane de 100 % sur les importations chinoises.

Malgré un accord conclu en juillet visant à accélérer les expéditions vers la région, l'industrie automobile européenne connaît d'importantes perturbations après que la Chine a imposé des restrictions sur les exportations de terres rares début avril.

L'Association allemande de l'industrie automobile (VDA), principal lobby de l'industrie automobile du pays, a déclaré que les nouvelles réglementations chinoises devraient avoir « des conséquences de grande envergure sur les livraisons des produits concernés en Allemagne et en Europe », ainsi que sur leur transport ultérieur.

Les dernières restrictions à l'exportation imposées par la Chine frapperont « particulièrement durement les industries des batteries et des semi-conducteurs, et donc aussi l'industrie automobile », a déclaré mardi le porte-parole de la VDA à CNBC par courrier électronique.

Le lobby de l’industrie automobile allemande a appelé les décideurs politiques de Bruxelles et de Berlin à s’attaquer « avec force » au problème avec la Chine pour trouver rapidement une solution viable.

« Les restrictions chinoises à l'exportation de terres rares et d'aimants permanents, mises en place en avril dernier, ont déjà considérablement aggravé la situation de l'approvisionnement en terres rares et en matériaux stratégiques. Les nouvelles mesures vont encore plus loin », a déclaré le porte-parole de la VDA.

Les métaux des terres rares sont des composants essentiels à la production de véhicules électriques, ainsi qu’à diverses applications de haute technologie, notamment l’électronique et les applications d’énergie renouvelable.

La demande en terres rares et en minéraux critiques devrait croître de manière exponentielle dans les années à venir, à mesure que la transition vers les énergies propres s’accélère.

La Chine est le leader incontesté de la chaîne d'approvisionnement en minéraux critiques, représentant environ 60 % de la production mondiale de minéraux et de matériaux de terres rares. Les responsables américains ont déjà averti que cela représentait un défi stratégique dans le contexte de la transition vers des sources d'énergie plus durables.

Réserves épuisées

Roberto Vavassori, président du lobby des équipementiers automobiles italiens ANFIA, aurait déclaré mardi que si les fabricants avaient pu maintenir leur production lorsque la Chine avait restreint ses approvisionnements au cours de l'été, les réserves de métaux des terres rares risquaient désormais d'être épuisées.

Ce tampon « n'existe plus », a déclaré Vavassori lors d'une conférence à Milan, selon Reuters. L'ANFIA n'a pas répondu à une demande de commentaire de CNBC.

Rico Luman, économiste senior du secteur des transports et de la logistique à la banque néerlandaise ING, a déclaré que la nouvelle répression des exportations par la Chine est pressante du point de vue de la chaîne d'approvisionnement.

« La Chine domine 90 % de la capacité de raffinage mondiale et constitue donc un véritable goulot d'étranglement », a déclaré Luman à CNBC par courrier électronique.

« Il y a encore des stocks tout au long de la chaîne d'approvisionnement, comme dans le principal entrepôt de Tradium près de Francfort, donc je ne m'attends pas à des retombées importantes dans l'immédiat », a déclaré Luman.

« Mais les terres rares comprennent une gamme d'éléments, dont certains pourraient manquer. Et la détente future des approvisionnements dépend fortement des négociations à venir avec la Chine », a-t-il ajouté.

Source : CNBC

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L'ETF Bitcoin spot est le produit le plus rentable de BlackRock

Adam

Crypto-monnaie

IBIT, du pari crypto au produit phare

Lancé il y a moins de deux ans, IBIT n'est plus une expérience audacieuse : il est désormais une pierre angulaire de la gamme iShares. Avec 93,5 milliards de dollars d'actifs sous gestion, soit environ 760 000 BTC, soit près de 60 % du marché spot américain des ETF Bitcoin, et 0,25 % de frais de gestion, le fonds génère environ 244,5 millions de dollars par an. Selon l'analyste ETF Eric Balchunas (Bloomberg Intelligence), IBIT surperforme déjà de plus de 25 millions de dollars les géants historiques que sont l'IWF (Russell 1000 Growth) et l'EFA (MSCI EAFE). Et il est à deux doigts – un peu plus de 5 milliards de dollars – de franchir la barre symbolique des 100 milliards de dollars.

L'ETF Bitcoin spot est le produit le plus rentable de BlackRock_1

Revenus du fonds BlackRock

Pour mesurer l'exploit : l'ETF SP 500 de Vanguard (VOO) a mis plus de cinq ans (2 011 jours) pour atteindre 100 milliards de dollars. L'IBIT approche de ce seuil en… 435 jours. Une ligne droite, portée à la fois par l'appétit des institutions et l'adoption généralisée d'une exposition réglementée au bitcoin. La normalisation passe également par des valeurs rassurantes. Par exemple, le fonds de dotation de Harvard a encaissé 116 millions de dollars d'IBIT, signalant une nouvelle fois aux comités d'investissement que le bitcoin entre prudemment, lentement mais sûrement, dans le monde des actifs pouvant être « achetés » par les grandes institutions.

L'ETF Bitcoin spot est le produit le plus rentable de BlackRock_2

Actifs sous gestion des ETF IBIT

La stratégie crypto de BlackRock, version 2.0

Fort du succès d'IBIT, BlackRock lance déjà la prochaine étape : la création d'un trust dans le Delaware pour un futur « ETF Bitcoin Premium Income ». L'idée est de vendre des options d'achat couvertes sur des contrats à terme sur bitcoin afin de générer un revenu régulier en échange d'une partie du potentiel de hausse. Selon Bloomberg, la feuille de route reste axée sur le bitcoin et l'ether ; pas de ruée vers les altcoins, mais une gamme élargie autour de ces deux actifs phares.

Important : Il est important de noter qu’un ETF est différent d’un bitcoin auto-détenu. L’IBIT offre une exposition au prix, et non une résistance à la censure ou une souveraineté des clés. Pour bénéficier des propriétés « hard » du protocole (aucun tiers ne peut saisir ou geler), vous devez détenir vous-même vos BTC. L’ETF est un package : pratique, réglementé, mais pas un substitut complet.

Un rappel utile : Auto-garde vs. délégation

L'auto-conservation signifie que vous conservez vos bitcoins vous-même, grâce à une clé privée (une chaîne de mots appelée phrase de récupération). Cette phrase est la clé qui prouve au réseau que vous en êtes le propriétaire : si vous la perdez ou la divulguez, vos fonds sont perdus ou volés ; il n'existe aucun service client pour les récupérer. Pour sécuriser cette clé, on utilise souvent un portefeuille matériel (une petite clé USB hors ligne spécialisée) et, pour aller plus loin, la multisignature (par exemple, deux clés sur trois sont nécessaires pour transférer des fonds, ce qui empêche qu'une seule perte ne compromette tout). L'avantage ? La souveraineté totale : personne ne peut censurer une transaction (l'empêcher d'aboutir) ni geler vos bitcoins (les bloquer). L'inconvénient ? Vous êtes l'administrateur : vous devez sauvegarder la phrase de récupération (sur papier/métal), mettre en place des procédures en cas de décès (planification successorale), effectuer des contrôles réguliers… bref, aucune marge d'erreur.

Déléguer à des plateformes signifie confier la garde à une plateforme d'échange (d'achat/vente) ou exposer le cours du bitcoin via un ETF (fonds négocié en bourse comme IBIT), sans détenir directement les cryptomonnaies. C'est pratique : application mobile, mot de passe, relevés fiscaux, parfois assurance, et pas besoin de se renseigner sur la sécurité des clés. Mais vous acceptez le risque d'un intermédiaire : défaillance, piratage, faillite ou suspension des retraits. Autre nuance : avec un ETF, vous détenez une action financière off-chain (hors blockchain) qui suit le cours du bitcoin, et non des bitcoins on-chain (sur la blockchain) que vous pouvez envoyer vous-même ; vous ne bénéficiez ni des forks (scissions techniques du réseau qui créent parfois de nouveaux jetons) ni de certaines fonctionnalités natives des cryptomonnaies.

En bref:

Auto-conservation = contrôle total, pas d'intermédiaire, mais responsabilité technique et organisationnelle (sécurité, sauvegardes, transmission).

Délégation = simplicité, conformité et services clés en main, mais dépendance à un tiers, frais et aucun droit technique sur la chaîne.

Le bon choix réside dans l'équilibre entre praticité, coût et contrôle. Nombre d'entre elles combinent un cœur de portefeuille auto-conservé à long terme (sécurisé, multi-signatures si nécessaire) et une poche déléguée (bourse/ETF) pour plus de liquidité et de praticité au quotidien.