La Chambre des représentants des États-Unis annule le vote sur les projets de loi relatifs aux cryptomonnaies en raison d'un problème de procédure.

Résumé:

L'annulation du vote de la Chambre des représentants revêt une importance particulière pour le secteur des cryptomonnaies, car elle crée un impact qui se traduit par une volatilité des prix et une incertitude du marché.

Points clés :

● Événement principal, changements de direction, impact sur le marché, changements financiers ou points de vue d'experts.

● Les votes sur les actifs numériques ont été annulés, retardant la clarté réglementaire.

● Des problèmes de procédure entravent les progrès sur la réglementation des cryptomonnaies.

Annulation du vote sur les projets de loi sur les cryptomonnaies

Vote législatif annulé

Le vote prévu sur une importante législation relative aux cryptomonnaies a été annulé suite à un vice de procédure . Cette décision entrave l'avancement du GENIUS Act et du Digital Asset Market Clarity Act, initialement destinés à établir le premier cadre réglementaire majeur des marchés des cryptomonnaies aux États-Unis.

Des personnalités politiques clés ont contribué à cette décision, soulignant leurs inquiétudes concernant les monnaies numériques des banques centrales. L'intégration potentielle des trois projets de loi en un seul vote a suscité des désaccords, nécessitant un réexamen par le Sénat et freinant l'élan législatif.

« L'annulation brutale des votes a créé des vagues immédiates d'incertitude sur le marché des cryptomonnaies, entraînant généralement une volatilité accrue. »

Impact sur le marché

Les réactions immédiates du marché mettent en évidence l'incertitude et une forte réaction du marché, avec une volatilité et des fluctuations des prix des actifs numériques, les traders réagissant aux ambiguïtés législatives. D'autres implications pour les marchés financiers et le paysage réglementaire restent à l'étude.

Contexte historique

Ce blocage procédural reflète les obstacles législatifs antérieurs affectant les monnaies numériques. Des exemples historiques montrent que des baisses temporaires des prix des actifs et des retards réglementaires accompagnent souvent de tels événements, suscitant la frustration au sein de la communauté crypto.

Les retards persistants dans l'adoption des réglementations nécessaires prolongent l'instabilité des marchés. Les analystes prévoient une volatilité accrue sur les marchés des cryptomonnaies jusqu'à la reprise des progrès. Les résultats réglementaires semblent bloqués jusqu'à l'émergence de nouveaux efforts législatifs, laissant les stratégies financières et les actions des marchés dans l'incertitude.

« Nous devons évaluer soigneusement les implications de toute législation sur les cryptomonnaies, en particulier concernant les CBDC et la perte potentielle de confidentialité pour nos électeurs. »

Source : CryptoSlate

Avertissements sur les risques et avertissements en matière d'investissement

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Favoris

L'accord commercial entre le Mexique et les États-Unis fait face à des incertitudes croissantes face aux menaces tarifaires de Trump

Grace Montgomery

Guerre commerciale sino-américaine

Claudia Sheinbaum, la présidente du Mexique, a averti que le pays avait l'intention de prendre des mesures fortes contre les États-Unis si le nouveau tarif de Trump sur les importations mexicaines n'était pas suspendu.

Elle a souligné qu'un accord commercial approprié doit être conclu avant la date limite du 1er août. Cette annonce fait suite à la promesse d'imposer une menace de droits de douane de 30 % sur les importations du pays vers les États-Unis, si le pays ne parvient pas à mettre fin aux cartels de la drogue.

Dans un communiqué, Sheinbaum a clarifié leurs motivations, affirmant qu'ils avaient simplement besoin d'un accord équitable avec les États-Unis. Selon elle, si ces derniers n'y parviennent pas d'ici le 1er août, ils seront contraints de prendre des mesures dont ils seront informés.

L'accord commercial entre le Mexique et les États-Unis fait face à des incertitudes croissantes en raison des menaces tarifaires de Trump

Washington avait annoncé plus tôt son intention d'imposer un droit de douane de 17 % sur les tomates fraîches importées du Mexique. Cette mesure n'a pas plu au président mexicain. Sheinbaum a alors souhaité faire connaître les mesures que le pays prendrait, notamment pour les producteurs de tomates, afin de contrer la menace tarifaire.

Sheibaum a déclaré qu'ils pensaient pouvoir parvenir à un accord avec les États-Unis. Cependant, selon elle, il était essentiel d'avoir un plan B, car ils devaient se préparer à toutes les éventualités.

Le Mexique joue notamment un rôle crucial dans l'importation de tomates fraîches aux États-Unis. Selon certaines sources, le pays importe environ les deux tiers des tomates fraîches consommées aux États-Unis.

Entre-temps, le ministère américain du Commerce a annoncé l'annulation d'un accord commercial de 2019 avec le Mexique, mettant ainsi fin à une enquête sur les droits compensateurs mexicains. Cela représentait une valeur de 3 milliards de dollars d'exportations mexicaines vers les États-Unis chaque année.

L'accord d'exportation de tomates du Mexique a été conclu pour la première fois en 1996, par lequel les deux gouvernements s'engageaient à le contrôler et à résoudre les accusations américaines contre le Mexique concernant des pratiques commerciales « déloyales ». L'accord a été mis à jour il y a six ans pour mettre fin à une enquête pour dumping et régler les questions tarifaires.

D’un autre côté, Trump s’efforce toujours de conclure autant d’accords commerciaux que possible et il s’engage à imposer ses menaces de droits de douane à presque tous ses partenaires commerciaux.

Le Mexique promet qu'aucun autre pays ne pourra remplacer les tomates mexicaines sur le marché américain

Suite à la déclaration des États-Unis de se retirer de l’accord sur les tomates avec le Mexique, le Mexique a démontré une forte confiance dans le renouvellement de l’accord.

Les ministères de l'Économie et de l'Agriculture ont estimé que les droits de douane de 17,09 % sur les tomates mexicaines importées aux États-Unis étaient injustement « sous-évalués ». Selon eux, ils ne favorisaient pas les producteurs mexicains ni les intérêts de l'industrie américaine.

Pour lutter contre ce phénomène, le gouvernement mexicain entend soutenir ses producteurs de tomates et élargir son marché à l’étranger en négociant un accord visant à supprimer les droits de douane sur les tomates.

Une coalition de cinq associations agricoles mexicaines, dont des représentants des États de Basse-Californie et de Sinaloa, a déclaré qu'elle travaillerait avec le gouvernement mexicain pour développer davantage de solutions au problème.

Ils ont reconnu qu’aucun autre pays ne peut remplacer les tomates mexicaines sur le marché, qu’ils ont développé grâce à un travail acharné et à leur créativité au cours des 120 dernières années.

Le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, a partagé son point de vue sur le sujet. Selon lui, les pratiques commerciales déloyales ont porté préjudice aux agriculteurs en faisant baisser les prix de leurs récoltes, comme celle des tomates.

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Source : CryptoSlate

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Logan, de la Fed, affirme que son scénario de base préconise un maintien des taux stables pendant un certain temps.

Daniel Carter

Banque centrale

Économique

La banque centrale américaine devra probablement laisser les taux d'intérêt à leur niveau actuel pendant un certain temps encore pour garantir que l'inflation reste faible face à la pression à la hausse des tarifs douaniers de l'administration Trump, a déclaré mardi la présidente de la Réserve fédérale de Dallas, Lorie Logan.

« Mon scénario de base est que nous devrons maintenir les taux d'intérêt modérément restrictifs pendant un certain temps pour achever le travail de retour durable de l'inflation à l'objectif de 2 % », a déclaré Logan dans des remarques préparées pour être prononcées devant le World Affairs Council de San Antonio.

« Il est également possible qu'une combinaison d'inflation plus faible et d'un marché du travail affaibli entraîne des taux plus bas assez rapidement », a-t-elle déclaré, notant que les tarifs pourraient ne pas faire grimper l'inflation autant ou aussi durablement que prévu, et que de légers signes de refroidissement dans les données récentes du marché du travail ainsi que le pessimisme des entreprises et des ménages pourraient laisser présager une détérioration des perspectives d'activité économique.

La Fed a maintenu son taux directeur entre 4,25 % et 4,50 % depuis décembre dernier. La plupart des responsables politiques ont indiqué vouloir attendre au moins deux mois supplémentaires avant de reprendre les baisses de taux, craignant que la hausse des prix due aux droits de douane ne réduise à néant des données d'inflation relativement faibles depuis plusieurs mois.

La hausse des prix à la consommation en juin suggère que l'inflation selon la mesure ciblée par la Fed - l'augmentation sur 12 mois de l'indice des prix des dépenses de consommation personnelle, qui était de 2,3 % en mai - va « probablement augmenter un peu », a déclaré Logan.

« J’aimerais voir la faible inflation perdurer plus longtemps pour être convaincue », a-t-elle déclaré.

Dans le même temps, le marché du travail est solide, la bourse atteint des sommets historiques et la politique budgétaire semble être un moteur de croissance, a-t-elle déclaré. Plus tôt ce mois-ci, le Congrès a adopté le projet de loi de politique intérieure du président Donald Trump, qui rend permanentes ses réductions d'impôts de 2017, entre autres mesures.

« Tout cela s’ajoute, pour moi, à un scénario de base dans lequel la politique monétaire doit rester stricte pendant un certain temps encore pour ramener l’inflation durablement à l’objectif – et dans ce scénario de base, nous pouvons maintenir un emploi maximum même avec une politique modérément restrictive », a déclaré Logan.

Selon elle, une baisse trop précoce des taux risquerait de laisser des cicatrices économiques plus profondes et de retarder la stabilisation des prix. Une baisse trop tardive risquerait d'affaiblir davantage le marché du travail, même si la Fed aurait « la possibilité de baisser davantage les taux pour relancer l'emploi », a déclaré Logan.

Pour l'instant, a déclaré Logan, la politique monétaire est « bien positionnée », une expression que le président de la Fed, Jerome Powell, a utilisée à plusieurs reprises pour décrire la volonté de la Fed d'agir lorsque les données signalent qu'il est temps.

Source : Yahoo Finance

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Trump affirme que Bessent n'est pas le candidat principal à la Fed, mais qu'il est « très bon »

Daniel Carter

Politique

« C'est une option et il est très bon », a déclaré Trump aux journalistes mardi lorsqu'on lui a demandé directement si Bessent était un successeur potentiel.

Interrogé par un journaliste pour savoir si Bessent était la meilleure option, Trump a répondu : « Eh bien, il ne l'est pas, parce que j'aime le travail qu'il fait. »

Trump a également de nouveau fustigé Powell au sujet des rénovations de la banque centrale, dont le président et ses alliés se sont emparés, arguant que ces travaux étaient entachés de dépassements de coûts. Trump a laissé entendre que les coûts de rénovation étaient « assez scandaleux » et pourraient être passibles de licenciement, mais n'a pas précisé qu'il prévoyait de destituer le président de la Fed pour cette polémique.

« Je pense qu'il est complètement raide, mais la seule chose que je ne vois pas en lui, c'est le type qui a besoin d'un palais pour vivre », a déclaré Trump.

Powell a qualifié d'inexacts les rapports des médias sur les rénovations, mais a fait une demande officielle plus tôt cette semaine à l'inspecteur général de la banque pour qu'il examine la rénovation.

Le président a maintenu la pression sur Powell pour qu'il baisse les taux d'intérêt, que la banque centrale a maintenus stables cette année.

Les commentaires de Trump sont intervenus quelques heures après que Bessent, dans une interview sur Bloomberg Television, a suggéré que Powell devrait quitter le conseil d'administration de la banque lorsque son mandat de président prendra fin en mai 2026, affirmant que les marchés réagiraient mal à l'idée d'un chef fantôme de la Fed.

« On a beaucoup parlé d'un éventuel président fantôme de la Fed, source de confusion avant sa nomination. Et je peux vous dire que le maintien d'un ancien président de la Fed serait également source de grande confusion pour le marché », a déclaré Bessent.

Le mandat de Powell en tant que gouverneur de la Fed ne se termine pas avant janvier 2028, ce qui lui permet de rester à la banque centrale - et de participer à l'élaboration de la politique monétaire - même après la fin de son mandat de président en mai prochain.

Bessent a également déclaré qu’un « processus formel » pour trouver un successeur à Powell avait commencé.

Interrogé pour savoir si Trump avait demandé à Bessent lui-même de présider la Fed, le chef du Trésor a noté qu'il faisait « partie du processus de prise de décision » et a déclaré que c'était « la décision du président Trump, et qu'elle se déroulerait à son rythme ».

Source : Bloomberg Europe

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Sous la résilience de l'économie chinoise, une vie de baisses de salaire et d'activités annexes

Manuel

Économique

Guerre commerciale sino-américaine

Zhang Jinming, employé d'une entreprise publique chinoise, compense une baisse de salaire de 24 % en livrant de la nourriture pendant trois heures chaque soir après le travail et le week-end - et espère pouvoir éviter les rencontres gênantes avec ses collègues.

« Être livreur à temps partiel tout en travaillant pour une entreprise publique n'est pas vraiment considéré comme respectable », a déclaré Zhang, dont la société immobilière lui verse 4 200 yuans (585 dollars) par mois, contre 5 500 yuans auparavant.

Alors que la Chine a soutenu la croissance économique en maintenant ses ports et ses usines en activité, le manque de demande réelle a affecté les profits, ce qui a contraint des travailleurs comme Zhang à travailler au noir par le biais de baisses de salaire et à travailler au noir.

« Il n'y a pas d'autre solution », ajoute le trentenaire, qui conduit son scooter jusqu'à 23h30 et gagne 60 à 70 yuans par soir. « La baisse de salaire me met une pression énorme. Beaucoup de collègues ont démissionné et j'ai pris leur charge de travail. »

L'économie chinoise a enregistré une croissance robuste de 5,2 % au deuxième trimestre, démontrant que son modèle économique fortement axé sur les exportations a jusqu'à présent résisté aux droits de douane américains. Mais derrière cette résilience affichée, les fissures se creusent.

Les retards de paiement des contrats et des factures augmentent, y compris parmi les champions de l'exportation comme les industries automobile et électronique et dans les services publics, dont les propriétaires, les gouvernements locaux endettés, doivent gérer une situation difficile tout en renforçant les usines frappées par les droits de douane.

La concurrence féroce pour une part de la demande extérieure, affectée par les tensions commerciales mondiales, plombe les profits industriels et alimente la déflation à la sortie des usines, alors même que les volumes d'exportation augmentent. Les travailleurs sont les principaux concernés par les réductions de coûts des entreprises.

La baisse des bénéfices et des salaires a réduit les recettes fiscales, obligeant les employeurs publics comme celui de Zhang à réduire également leurs coûts. Dans certaines zones du système financier, les prêts non performants augmentent, les autorités incitant les banques à prêter davantage.

Dans une large mesure, la nature déséquilibrée de la croissance de la deuxième économie mondiale est le produit de politiques qui favorisent les exportateurs au détriment des consommateurs.

Les économistes exhortent depuis longtemps Pékin à réorienter son soutien vers des secteurs axés sur le marché intérieur, tels que l’éducation et la santé, ou à stimuler la consommation des ménages – par exemple en renforçant la protection sociale – ou à risquer un ralentissement au second semestre de l’année.

Max Zenglein, économiste senior pour l'Asie-Pacifique au Conference Board of Asia, décrit la Chine comme une « économie à double vitesse » avec une industrie forte et une consommation faible, notant que les deux sont liées.

« Certains des défis économiques, notamment la faible rentabilité et la pression déflationniste, sont en grande partie dus à l'expansion continue des capacités dans les secteurs manufacturier et technologique », a déclaré Zenglein.

« Ce qui se déroule actuellement » dans la guerre commerciale avec les États-Unis « revient au pays comme une affaire intérieure ».

COUP SUR LES REVENUS

Frank Huang, un enseignant de 28 ans de Chongzuo, une ville de plus de 2 millions d'habitants près de la frontière vietnamienne, dans la région endettée du Guangxi, affirme que son école ne l'a pas payé depuis deux à trois mois, attendant que les autorités lui fournissent les fonds.

« Je ne peux qu'endurer, je n'ose pas abandonner », a déclaré Huang, qui compte sur ses parents lorsque son salaire de 5 000 yuans n'arrive pas. « Si j'étais marié, avec un prêt immobilier, un crédit auto et un enfant, la pression serait inimaginable. »

Une autre enseignante de Linquan, un comté rural de 1,5 million d'habitants situé dans l'est de la Chine, a déclaré ne percevoir que son salaire mensuel de base de 3 000 yuans. La partie de sa rémunération liée à la performance, généralement d'environ 16 %, « est constamment retardée ».

« Après avoir payé l'essence, le stationnement et les frais de gestion immobilière, ce qui reste ne suffit pas pour faire les courses », a déclaré l'enseignante, qui n'a donné son nom de famille que Yun pour des raisons de confidentialité.

« J'ai envie de mendier », ajouta Yun. « Sans mes parents, je mourrais de faim. »

Il n'existe pas de données sur les retards de paiement dans le secteur public. Cependant, parmi les entreprises industrielles, les arriérés ont rapidement augmenté dans les secteurs où l'État est fortement présent, soit par le biais de la politique industrielle, soit – comme dans les services publics – par le biais de participations directes.

Les impayés dans le secteur des équipements informatiques, de communication et électroniques et dans la construction automobile – deux priorités pour les planificateurs économiques chinois – ont augmenté respectivement de 16,6 % et 11,2 % sur l'année jusqu'en mai, soit plus rapidement que la moyenne de 9 % dans tous les secteurs. Les impayés ont augmenté de 17,1 % et 11,1 % dans les secteurs de l'eau et du gaz.

Ces chiffres suggèrent un stress de liquidité et sont un effet secondaire de la priorité donnée par les autorités à la production plutôt qu'à la demande, a déclaré Minxiong Liao, économiste principal chez GlobalData.TS Lombard APAC.

« Le résultat devrait être une croissance plus lente pour ces secteurs champions », à l’avenir, a-t-il déclaré.

DÉPENSES REPORTÉES

Alors que les revenus sont sous pression, Pékin peine à respecter sa promesse de relancer la consommation des ménages et les inquiétudes grandissent quant à une déflation persistante qui pourrait encore plus nuire à l'économie, les consommateurs reportant leurs dépenses.

Huang Tingting a quitté son emploi de serveuse le mois dernier après la chute des activités de son restaurant – et de la plupart des commerces avoisinants – en avril, au plus fort des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine. Face à la chute des revenus, la propriétaire du restaurant a demandé à son personnel de prendre quatre jours de congés sans solde par mois.

« Je dois encore payer mon loyer et vivre ma vie », a déclaré cette jeune femme de 20 ans originaire de la province orientale du Jiangsu, une puissance exportatrice qui dépasse la croissance nationale, expliquant pourquoi elle a démissionné.

Auparavant, elle pouvait trouver un autre emploi dans la restauration en un jour ou deux. Cette fois, elle est au chômage depuis juin. Un recruteur lui a indiqué qu'un poste pour lequel elle avait postulé avait plus de dix autres candidats.

« Le marché du travail est cette année pire que l’année dernière », a déclaré Huang.

Source : Reuters

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Cantor Fitzgerald SPAC s'approche d'un accord de 4 milliards de dollars avec Adam Back de Blockstream pour amasser 30 000 bitcoins

Manuel

Crypto-monnaie

Actions

La filiale de Cantor Fitzgerald est en pourparlers avancés pour acquérir plus de 3 milliards de dollars en Bitcoin (BTC) auprès de Blockstream Capital d'Adam Back via une transaction qui pourrait dépasser 4 milliards de dollars, a rapporté le Financial Times le 15 juillet.

Cantor Equity Partners 1, une société d'acquisition spécialisée qui a levé 200 millions de dollars lors de son introduction en bourse en janvier, émettrait de nouvelles actions à Back en échange d'un montant pouvant atteindre 30 000 BTC. Ce montant représente environ 3 milliards de dollars aux prix actuels.

Par ailleurs, l'entreprise prévoit de lever jusqu'à 800 millions de dollars de capitaux externes supplémentaires pour de nouveaux achats de bitcoins. Une fois la transaction finalisée, le véhicule sera rebaptisé BSTR Holdings.

Détails de l'offre

Si l'accord est conclu, il refléterait une entreprise d'achat de Bitcoin de 3,6 milliards de dollars, Twenty One Capital, que Brandon Lutnick de Cantor Fitzgerald a créée avec SoftBank et Tether en avril.

Ensemble, les deux SPAC pourraient accumuler près de 10 milliards de dollars en Bitcoin cette année, positionnant Cantor comme l'un des acheteurs institutionnels les plus actifs de l'actif.

Back est surtout connu pour avoir inventé Hashcash et cofondé Blockstream en 2014. Dans le cadre de l'accord, Back échangera le Bitcoin apporté contre des actions de l'entreprise publique.

La participation de Blockstream Capital augmenterait parallèlement à tout achat ultérieur financé par la SPAC grâce aux capitaux nouvellement levés. Brandon Lutnick a été nommé président de Cantor Fitzgerald en février, après que son père, Howard Lutnick, soit devenu secrétaire au Commerce des États-Unis.

La décision de Cantor suit un plan popularisé par Strategy, dont l'approche de trésorerie Bitcoin a incité une vague d'entreprises et de SPAC à lever des capitaux propres ou à émettre des obligations convertibles pour acheter directement du BTC.

Calendrier et contexte réglementaire

Les négociateurs visent à finaliser les termes dès cette semaine, plaçant l'annonce au milieu de ce que les législateurs républicains ont appelé la « Crypto Week », au cours de laquelle la Chambre débat de plusieurs projets de loi sur les actifs numériques.

La démarche de Cantor s'aligne également sur la position de déréglementation du président Donald Trump à l'égard des marchés de cryptomonnaies, un changement que les dirigeants décrivent comme propice à d'importantes allocations de bilan.

La transaction nécessiterait l'approbation des actionnaires et l'examen par la Securities and Exchange Commission des informations mises à jour détaillant la contribution de Bitcoin et la levée de capitaux.

Si le SPAC finalise son acquisition et sa levée de fonds ultérieure, BSTR Holdings deviendrait l'un des plus grands détenteurs cotés de Bitcoin au monde, derrière Strategy et une poignée de fiducies ETF au comptant.

Source : Cryptoslate

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Dimon, de JPMorgan, met en garde contre toute manipulation de la Fed alors que la pression sur Powell s'intensifie

Manuel

Banque centrale

Politique

Le PDG de JPMorgan Chase (JPM), Jamie Dimon, a déclaré mardi que l'indépendance de la Réserve fédérale était « absolument essentielle » pour Jerome Powell et celui qui lui succédera à la présidence de la banque centrale.

« Jouer avec la Fed peut souvent avoir des conséquences néfastes », a déclaré Dimon aux journalistes après que JPMorgan a publié ses résultats du premier trimestre, ajoutant que cela peut produire « l'exact opposé de ce que l'on pourrait espérer ».

Wall Street suit de près le drame qui se déroule à Washington, alors que le président Trump et d'autres responsables de la Maison Blanche intensifient leur pression sur Powell pour qu'il baisse les taux d'intérêt et recherche son successeur. Le mandat de Powell à la présidence prend fin en mai.

Trump a critiqué Powell pendant des mois, le qualifiant de refus d'assouplir la politique monétaire pour des raisons politiques et personnelles. Il a même évoqué publiquement la possibilité de destituer Powell, avant d'assurer qu'il ne le ferait pas.

Ces dernières semaines, les alliés de Trump ont également utilisé une autre tactique pour faire monter la pression sur Powell : ils ont invoqué une rénovation de 2,5 milliards de dollars du siège de la Fed comme un moyen de remettre en question la gestion de l'institution par le président et de savoir s'il a dit la vérité au Congrès sur le projet.

Les différents responsables de l’administration envoient des messages contradictoires quant à la mesure dans laquelle ils sont prêts à aller avec Powell.

Le directeur du Conseil économique national, Kevin Hassett, a déclaré dimanche sur ABC News dans l'émission « This Week » que la question de savoir si le président a l'autorité légale de licencier Powell avant la fin de son mandat en mai prochain « est en cours d'examen » et que « certainement, s'il y a une raison, il l'a ».

Mais le secrétaire au Trésor Scott Bessent a déclaré mardi à Bloomberg que le président « a déclaré à plusieurs reprises qu'il n'allait pas renvoyer Jay Powell » et a comparé la pression publique de Trump à celle de l'ancien entraîneur de basket-ball universitaire Bobby Knight « travaillant avec les arbitres ».

« Le président Trump semble préférer l’école Bobby Knight », a-t-il déclaré.

Bessent a également déclaré mardi que l'indépendance de la banque centrale était importante et a souligné qu'un processus formel était déjà en cours pour trouver le remplaçant de Powell. Il espère également que Powell quittera le conseil d'administration de la Fed à l'expiration de son mandat de président.

« Traditionnellement, le président de la Fed démissionne également de son poste de gouverneur », a déclaré Bessent, « et on a beaucoup parlé d'un président fantôme de la Fed qui aurait semé la confusion avant sa nomination, et je peux vous dire que je pense qu'il serait très déroutant pour le marché qu'un ancien président de la Fed reste également en poste. »

Bessent est considéré comme l'un des successeurs possibles de Powell, avec Hassett, l'ancien gouverneur de la Fed Kevin Warsh et le gouverneur de la Fed Christopher Waller.

« Il y a beaucoup de candidats prometteurs, et nous verrons à quelle vitesse les choses évoluent », a déclaré Bessent, sans confirmer s'il était effectivement pris en considération. « C'est la décision du président Trump, et elle évoluera à son rythme. »

Quant à savoir qui sera le prochain choix, Dimon a déclaré : « Voyons voir qui le président choisira, et vous en jugerez quand vous verrez le choix… Mais je dirais qu'il est important qu'ils soient indépendants. »

Dimon a pris la peine de souligner que le président avait déclaré qu'il « n'allait pas destituer Jay Powell ».

Un autre dirigeant d'une grande banque, le directeur financier de Wells Fargo (WFC), Mike Santomassimo, a également été interrogé mardi sur le risque de marché lié à la récente pression de la Fed.

Il a réfuté ces inquiétudes. « Je pense que vous n'avez pas vraiment perçu que cela pourrait être un facteur majeur à ce stade par rapport à ce que nous observons du point de vue des risques », a déclaré Santomassimo aux journalistes.