La paire GBP/USD gagne du terrain, la BoE maintenant le statu quo avec un vote partagé au MPC

Économique

Résumé:

La livre sterling a connu des difficultés jeudi, la Banque d'Angleterre ayant maintenu ses taux d'intérêt à 4,25 %, ce qui a divisé le Comité de politique monétaire sur cette décision.

SELL GBPUSD

Heure de clôture

FERMÉ

1.34300

Prix d'entrée

1.31000

1.36000

1.33707 -0.00148 -0.11%

170.0

Pips

Perte

1.31000

1.36000

Prix de sortie

1.34300

Prix d'entrée

1.36000

La livre sterling (GBP) a subi jeudi une forte pression vendeuse suite à la décision de la Banque d'Angleterre (BoE) de maintenir ses taux d'intérêt inchangés à 4,25 %, une décision largement anticipée par les marchés financiers, mais marquée par une dissidence notable au sein du Comité de politique monétaire (MPC). Cette pause dans le resserrement monétaire, signe d'une approche « graduelle et prudente » de l'évolution de la politique monétaire, intervient quelques semaines seulement après la modeste baisse de 25 points de base des taux de la banque centrale en mai, afin de contrebalancer les pressions concurrentes d'une inflation persistante et d'une croissance économique fragile.

Les investisseurs s'attendaient globalement à ce que la BoE maintienne ses taux à ce niveau, sept des neuf membres du MPC ayant voté en faveur de ce maintien. Cependant, la dissidence de trois membres – Swati Dhingra, Dave Ramsden et Alan Taylor – met en évidence l'incertitude persistante au sein du comité. Ces dissidents ont invoqué des signes de détente sur le marché du travail, une demande de consommation atone et des accords salariaux plus proches de niveaux soutenables pour justifier un nouvel assouplissement monétaire. Cette division témoigne d'un débat nuancé au cœur de la politique monétaire britannique, certains membres prônant un retour plus rapide à des conditions financières plus souples afin de soutenir la croissance.

La Banque d'Angleterre prévoit un pic d'inflation de 3,7 % en septembre, avant de redescendre progressivement juste en dessous de 3,5 % pour le reste de l'année. Cette prévision marque un ralentissement significatif par rapport aux pics d'inflation à deux chiffres observés en 2022, mais reste supérieure à l'objectif de 2 %, ce qui complique les décisions de politique monétaire. La prudence de la banque centrale reflète les inquiétudes persistantes concernant les pressions inflationnistes liées à la volatilité des prix de l'énergie – exacerbées par les tensions géopolitiques au Moyen-Orient – et le risque de nouveaux chocs inflationnistes.

Les acteurs du marché surveillent de près les prochaines données économiques britanniques afin d'obtenir des indications sur les futures décisions de la BoE. Les chiffres récents du marché du travail ont révélé des fissures sous la solidité apparente. Alors que le marché du travail britannique reste historiquement tendu, la croissance de l'emploi et des salaires a ralenti, en partie en raison de l'augmentation des cotisations patronales aux régimes de sécurité sociale. La croissance des salaires, un moteur clé de l'inflation intérieure, a ralenti, contribuant à alléger les pressions sur les coûts dans le secteur des services. L'inflation du secteur des services, que la BoE suit de près en raison de son poids important dans le panier de consommation, est passée de 5,4 % à 4,7 % lors du dernier relevé, signalant une modération des pressions sur les prix à la consommation.

Les investisseurs attendront avec impatience la publication de l'indice des prix à la consommation (IPC) de mai et d'autres données sur le marché du travail pour évaluer si le ralentissement de l'inflation est durable et combien de temps encore la BoE maintiendra son approche prudente et dépendante des données.

Les tensions géopolitiques persistantes au Moyen-Orient compliquent encore les perspectives d'inflation de la Banque d'Angleterre, risquant de faire à nouveau grimper les prix de l'énergie. De nouveaux chocs énergétiques pourraient compromettre la timide progression de l'inflation, obligeant la Banque d'Angleterre à reconsidérer son orientation d'assouplissement modéré. Ce risque externe a créé un climat d'incertitude pour les investisseurs et les traders, pesant sur le sentiment vis-à-vis de la livre sterling à court terme.

Analyse technique

D'un point de vue technique, la paire GBP/USD a poursuivi sa baisse en séance jeudi, reflétant un sentiment baissier général. La récente baisse de la paire, après une période de survente, comme l'indique l'indice de force relative (RSI), a déclenché l'apparition de nouveaux signaux négatifs, suggérant un potentiel de baisse supplémentaire.

Fait crucial, la paire GBP/USD a franchi un support clé à 1,3410 et franchi une ligne de tendance haussière majeure à court terme, sapant les espoirs antérieurs de rebond technique. Le maintien de la paire sous sa moyenne mobile exponentielle à 50 jours (MME50) renforce le scénario baissier, suggérant que les vendeurs conservent pour l'instant le contrôle.

Si la livre ne parvient pas à regagner du terrain rapidement, les traders cibleront probablement des zones de support plus basses, tandis que les prochaines orientations monétaires de la BoE et les données économiques britanniques joueront un rôle central dans la définition de la direction GBP/USD à moyen terme.

RECOMMANDATION COMMERCIALE

VENDRE GBPUSD

PRIX D'ENTRÉE : 1,3430

STOP LOSS : 1,3600

PRISE DE PROFIT : 1,3100

Avertissements sur les risques et avertissements en matière d'investissement

Vous comprenez et reconnaissez que le trading avec des stratégies comporte un degré élevé de risque. Suivre des stratégies ou des méthodologies d’investissement entraîne un risque de perte. Le contenu du site est fourni par nos contributeurs et analystes à titre informatif uniquement. Vous êtes seul responsable de déterminer si des actifs de négociation, des titres, une stratégie ou tout autre produit vous conviennent en fonction de vos objectifs d'investissement et de votre situation financière.

Favoris

Le dollar australien s'enfonce vers un support clé alors que l'appétit pour le risque s'estompe à l'échelle mondiale

Warren Takunda

Économique

Opinions des traders

Résumé:

Le dollar australien a fortement chuté jeudi, miné par l'escalade des tensions au Moyen-Orient, la faiblesse des données sur l'emploi intérieur et un message belliciste de la Réserve fédérale.

SELL AUDUSD

Heure de clôture

FERMÉ

0.64590

Prix d'entrée

0.63800

0.65500

0.66520 -0.00118 -0.18%

79.0

Pips

Profit

0.63800

0.63799

Prix de sortie

0.64590

Prix d'entrée

0.65500

Le dollar australien (AUD) a prolongé sa récente tendance à la baisse jeudi, marquant l'une des pires performances parmi les devises du G10, alors que les tensions géopolitiques au Moyen-Orient et les faibles chiffres de l'emploi australien ont incité les investisseurs à abandonner les actifs sensibles au risque au profit d'alternatives refuges comme le dollar américain.

La paire AUD/USD a chuté de 0,6 %, inversant les gains modestes de mercredi, et oscille désormais près de la limite inférieure d'une fourchette de plusieurs semaines autour de 0,6445-0,6455, une zone technique cruciale qui avait auparavant servi de plancher lors des tentatives baissières des 3 et 13 juin.

Les investisseurs du monde entier sont devenus de plus en plus réticents au risque après la publication d'informations selon lesquelles le conflit israélo-iranien pourrait s'étendre au-delà des frontières régionales. Les tensions se sont intensifiées suite aux déclarations vagues du président américain Donald Trump concernant une éventuelle intervention militaire américaine, qui ont laissé les marchés sur les nerfs. Le sentiment de risque s'est encore détérioré après la publication d'informations selon lesquelles de hauts responsables américains préparaient des mesures stratégiques en prévision d'une éventuelle frappe contre l'Iran.

Ces évolutions ont déclenché une forte rotation hors des devises liées au risque comme l’Aussie, en particulier compte tenu de sa forte corrélation avec le sentiment de croissance mondiale et la demande de matières premières.

La chute du dollar australien a été exacerbée par des données nationales décevantes. Le Bureau australien des statistiques (ABS) a indiqué que l'emploi net avait chuté de 2 500 postes en mai, un chiffre bien inférieur aux attentes. Si le taux de chômage est resté inchangé à 4,1 %, les analystes ont averti que la stagnation de la croissance de l'emploi pourrait indiquer des faiblesses plus larges de l'économie australienne.

Les données sur l'emploi, sans être catastrophiques, suggèrent que la dynamique du marché du travail atteint un plateau. Alors que le sentiment mondial est déjà sur la défensive, ces chiffres donnent à la Banque de réserve d'Australie une plus grande marge de manœuvre pour rester sur la touche, voire envisager un assouplissement si les chocs externes s'aggravent.

La pression sur le dollar australien a été accentuée par l'annonce de la politique monétaire de la Réserve fédérale mercredi. Bien que le taux directeur reste inchangé, elle n'a guère rassuré les marchés qui espéraient un revirement accommodant. Le Dot Plot, très surveillé, de la banque centrale suggère toujours deux baisses de taux potentielles avant la fin de l'année. Cependant, la conférence de presse de Jerome Powell a adopté un ton plus agressif, avertissant que les risques d'inflation demeurent élevés, notamment en raison de la persistance des droits de douane et des tensions sur l'offre.

Le contraste entre la position prudente de la Fed et l'affaiblissement des indicateurs économiques de l'Australie a creusé la divergence de la politique monétaire, stimulant la demande pour le dollar américain (USD) au détriment de l'AUD.

Analyse technique

D'un point de vue technique, la paire AUD/USD semble fragile. Après avoir échoué à franchir la résistance à 0,6535, la paire a été rejetée et a depuis franchi sa moyenne mobile exponentielle à 50 périodes (MME50) sur le graphique en 4 heures. L'indice de force relative (RSI) émet également des signaux d'alarme, se retirant de la zone de surachat et indiquant une dynamique baissière croissante.

Actuellement négociée à près de 0,6460, la paire teste une structure horizontale significative qui, si elle était franchie, pourrait ouvrir la voie à des pertes plus importantes vers la zone 0,6380–0,6400. Malgré cette dynamique baissière à court terme, les analystes notent que la tendance générale présente toujours une légère tendance haussière, même si une nouvelle baisse pourrait invalider ce biais.

RECOMMANDATION COMMERCIALE

VENDRE AUDUSD

PRIX D'ENTRÉE : 0,6459

STOP LOSS : 0,6550

PRISE DE PROFIT : 0,6380

Avertissements sur les risques et avertissements en matière d'investissement

Favoris

La dynamique haussière pourrait reprendre si la zone de support de l'EURCAD se maintient

Manuel

Banque centrale

Économique

Résumé:

Malgré la consolidation récente, l’incapacité du RSI à casser à la baisse suggère un manque de forte dynamique baissière.

BUY EURCAD

Heure de clôture

FERMÉ

1.57093

Prix d'entrée

1.57800

1.56700

1.61650 +0.00031 +0.02%

16.9

Pips

Profit

1.56700

1.57262

Prix de sortie

1.57093

Prix d'entrée

1.57800

Mario Centeno, membre du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), a exprimé mercredi de vives inquiétudes quant aux perspectives de croissance de la zone euro, affirmant que l'inflation ne pourrait durablement revenir à 2 % sans une économie plus forte. « Nous avons besoin d'une économie plus robuste pour être compatible avec une inflation de 2 % – c'est ma position principale », a déclaré M. Centeno, selon Reuters.

Les nouvelles données de la zone euro continuent de renforcer le discours sur un ralentissement de l'inflation, avec des zones de résilience observées sur le marché du travail et le secteur des services. L'inflation globale est tombée sous l'objectif de 2 % de la BCE en mai, offrant aux décideurs politiques une plus grande marge de manœuvre pour réduire les coûts d'emprunt après la récente baisse de 25 points de base des taux.

L'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) de la zone euro a été confirmé à 1,9 % en glissement annuel en mai 2025, marquant la première fois que l'inflation passe sous l'objectif de la BCE depuis septembre 2024. Cela suggère que les pressions sur les prix s'atténuent progressivement dans l'ensemble du bloc. Parallèlement, l'inflation sous-jacente – qui exclut les composantes volatiles telles que l'énergie, l'alimentation, l'alcool et le tabac – s'est modérée à 2,3 %, poursuivant sa trajectoire baissière.

Alors que l'inflation montre des signes de baisse soutenue, les marchés anticipent de plus en plus un maintien des taux d'intérêt de la BCE lors de sa prochaine réunion de juillet. Plusieurs responsables politiques ont exprimé leur préférence pour la prudence, préconisant une approche attentiste compte tenu des risques économiques persistants. Robert Holzmann, membre du Conseil des gouverneurs, a fait remarquer que la BCE devrait s'abstenir de nouvelles baisses de taux au moins jusqu'en septembre, tandis qu'Isabel Schnabel, membre du Directoire, a averti que de « nouveaux chocs » pourraient encore survenir malgré la tendance à la désinflation en cours. Tous deux ont souligné la nécessité d'une politique monétaire prudente et fondée sur les données dans les mois à venir.

En Amérique du Nord, le Premier ministre canadien Mark Carney a annoncé lundi avoir conclu un accord avec l'ancien président américain Donald Trump pour parvenir à une résolution sur les tarifs douaniers dans les 30 jours.

Parallèlement, la hausse prolongée des prix du pétrole brut pourrait soutenir davantage le dollar canadien (CAD), fortement influencé par l'évolution des matières premières. Le Canada demeurant le plus grand exportateur de pétrole brut vers les États-Unis, la hausse des prix du pétrole constitue généralement un facteur haussier pour le huard. La dynamique haussière pourrait reprendre si la zone de support se maintient sur EURCAD_1

La dynamique haussière pourrait reprendre si la zone de support se maintient sur EURCAD_1

Analyse technique

D'un point de vue technique, l'EUR/CAD teste actuellement une zone de support significative près de 1,5712, qui s'aligne étroitement avec la moyenne mobile sur 100 périodes à 1,5702. Juste en dessous, la moyenne mobile sur 200 périodes à 1,5600 renforce encore la zone comme tremplin potentiel pour une dynamique haussière. Historiquement, cette zone a joué un rôle pivot clé, et une forte hausse à ce niveau pourrait propulser la paire vers la prochaine résistance à 1,5781.

De plus, le RSI est resté au-dessus de 46, reflétant une tendance neutre à haussière. Malgré la récente consolidation, l'incapacité du RSI à franchir la barre plus bas suggère l'absence d'une dynamique baissière forte. Tant que le cours se maintient au-dessus des moyennes mobiles à 100 et 200 périodes, le biais haussier reste intact. Cela renforce l'idée que les acheteurs pourraient reprendre le contrôle dans cette zone, augmentant ainsi la probabilité d'une poursuite de la hausse.

Recommandations de trading

Sens de trading : Acheter

Prix d'entrée : 1,5710

Objectif de cours : 1,5780

Stop loss : 1,5670

Validité : 27 juin 2025 15:00:00

Avertissements sur les risques et avertissements en matière d'investissement

Favoris

Les taureaux ont rencontré une résistance et les indicateurs fondamentaux et techniques montrent des signes de faiblesse

Eva Chen

Économique

Forex

Résumé:

La paire GBP/USD est restée sous pression mercredi, s'échangeant sous 1,3500. Avec l'inflation britannique atteignant son objectif et les perturbations potentielles des plans des banques centrales liées au conflit au Moyen-Orient, l'actif pourrait subir de nouvelles baisses.

BUY GBPUSD

EXP

EXPIREE

1.33500

Prix d'entrée

1.38130

1.31900

1.33707 -0.00148 -0.11%

Pips

EXPIREE

1.31900

1.36499

Prix de sortie

1.33500

Prix d'entrée

1.38130

Fondamentaux

La livre sterling a sous-performé face aux autres devises mardi, sous l'effet de l'escalade du conflit entre Israël et l'Iran. L'intensification des tensions géopolitiques au Moyen-Orient a freiné l'appétit des investisseurs pour le risque, renforçant la résilience du dollar américain face aux autres devises et exerçant ainsi une pression sur la livre sterling.

Selon l'Office for National Statistics, l'indice des prix à la consommation (IPC) de mai a augmenté de 3,4 % sur un an, conformément aux prévisions de la Banque d'Angleterre. Le taux d'inflation des services, très surveillé, a diminué de 5,4 % à 4,7 %, répondant également aux attentes de la banque centrale. Ce chiffre est considéré comme un indicateur clé des pressions sur les prix intérieurs.

Malgré la tendance générale indiquant une baisse progressive de l'inflation, les acteurs du marché pourraient se concentrer sur la nouvelle accélération des prix des biens, qui ont augmenté de 2,0 % sur un an, atteignant leur plus haut niveau depuis novembre 2023.

Les données révèlent que même si les prix des billets d’avion et du carburant ont diminué, ces baisses ont été compensées par des augmentations des prix des denrées alimentaires, notamment des articles comme le chocolat et la viande, ainsi que des meubles et des articles ménagers tels que les réfrigérateurs et les aspirateurs.

Suite à la publication de ces données, la livre sterling a connu une volatilité importante. Mardi, les attentes du marché anticipaient largement deux baisses de taux supplémentaires de 25 points de base de la Banque d'Angleterre cette année. De plus, le conflit entre Israël et l'Iran pourrait compliquer les décisions futures de la Banque d'Angleterre, compte tenu de la hausse d'environ 14 % des prix du pétrole la semaine dernière. Bien que les investisseurs et les économistes considèrent une baisse de taux de la banque centrale jeudi comme hautement improbable, la réunion d'août pourrait néanmoins permettre de nouvelles mesures.

Les taureaux rencontrent une résistance et les indicateurs fondamentaux et techniques montrent des signes de faiblesse_1

Analyse technique

La paire GBP/USD a enregistré une baisse significative mardi, confirmant la solidité d'un sommet à court terme. L'actif avait précédemment franchi 1,3600, atteignant un sommet pluriannuel, mais malgré le récent repli, la tendance dominante reste haussière.

Le MACD 4 heures de la paire GBPUSD présente actuellement une divergence baissière. Malgré un léger rebond intrajournalier, une reprise du mouvement baissier est anticipée à court terme, avec un retracement vers la moyenne mobile à 55 jours (actuellement à 1,3328). Un test de ce niveau de support pourrait potentiellement déclencher un rebond. Une cassure au-dessus de 1,3631 réactiverait le rallye depuis 1,2099, avec le potentiel de dépasser le niveau de projection de Fibonacci à 100 % depuis 1,2099, pour viser 1,3813.

À l’inverse, une cassure soutenue en dessous de la moyenne mobile sur 55 jours signalerait une correction plus profonde en cours.

Recommandations de trading

Sens de trading : acheter

Prix d'entrée : 1,3350

Objectif de cours : 1,3813

Stop Loss : 1,3190

Valable jusqu'au : 3 juillet 2025 23:55:00

Prise en charge : 1.3414, 1.3335, 1.3310

Résistance : 1,3477, 1,3520, 1,3592

Avertissements sur les risques et avertissements en matière d'investissement

Favoris

80,00 $ US peuvent être facilement atteints ou approchés avec une cassure clé de l'encolure

Eva Chen

Marchandise

Situation au Moyen-Orient

Résumé:

Le pétrole brut WTI continue de faire preuve de résilience dans sa structure de canal ascendant, se consolidant actuellement près de 74,65 $ US ; les inquiétudes du marché concernant l'escalade des tensions entre Israël et l'Iran freinent les tentatives de baisse des prix du brut et pourraient réintroduire une pression haussière.

BUY WTI

Heure de clôture

FERMÉ

70.600

Prix d'entrée

80.000

65.000

57.233 -0.408 -0.71%

560.0

Pips

Perte

65.000

64.844

Prix de sortie

70.600

Prix d'entrée

80.000

Fondamentaux

Suite aux frappes aériennes directes d'Israël visant les infrastructures nucléaires et balistiques iraniennes, les prix du pétrole brut ont bondi depuis le week-end précédent. Le prix du brut WTI a augmenté de plus de 30 % par rapport à son plus bas niveau d'avril, à 55,20 dollars, en raison des inquiétudes renouvelées concernant les risques d'approvisionnement découlant de l'escalade des tensions géopolitiques au Moyen-Orient.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a confirmé que des actions militaires ont ciblé l'usine d'enrichissement d'uranium de Natanz en Iran, des scientifiques nucléaires clés et des éléments clés de son programme de missiles, promettant de poursuivre les opérations « jusqu'à ce que la menace soit éliminée ».

Alors que les tensions géopolitiques évoluent, la dynamique de l'offre reste un facteur fondamental essentiel soutenant les perspectives techniques des prix du pétrole brut, les spéculations sur l'implication des États-Unis dans un conflit potentiel avec l'Iran alimentant les inquiétudes concernant l'approvisionnement mondial.

80,00 $ US peuvent être facilement atteints ou approchés avec une cassure clé du décolleté_1

Analyse technique

Les spéculateurs sur le pétrole brut WTI semblent s'accélérer, le prix étant actuellement soutenu par une ligne de tendance ascendante claire, qui lui offre un soutien fiable depuis début juin. L'évolution récente des prix montre que les prix du pétrole brut ont rebondi avec succès depuis la ligne de tendance ascendante, à près de 68,33 $ US, confirmant la validité de cette tendance haussière.

Le cours actuel teste le niveau d'extension de Fibonacci de 38,2 % à 73,26 $ US, indiquant une pression acheteuse soutenue. Un maintien réussi au-dessus de ce niveau pourrait ouvrir la voie à une nouvelle progression vers le sommet de 74,79 $ US, observé pour la dernière fois lors du déclenchement du conflit israélo-iranien. Une cassure de ce niveau testerait alors le niveau d'extension de Fibonacci de 61,8 % à proximité de 76,31 $ US.

Du point de vue des moyennes mobiles simples (MMS), les indicateurs à court terme restent supérieurs aux MMS à long terme, confirmant que la voie de moindre résistance est haussière. Cette tendance haussière suggère que tout repli pourrait trouver un support dynamique sur ces MMS, offrant ainsi des opportunités d'entrée favorables aux traders de tendance.

L'indicateur de momentum dresse un tableau encourageant pour les haussiers. L'oscillateur stochastique semble s'orienter vers une tendance haussière depuis un territoire neutre, suggérant que la pression acheteuse commence à se renforcer. Cela indique que les baissiers pourraient perdre de leur élan après la récente phase de consolidation.

Dans le même temps, l'indice de force relative (RSI) suggère une marge de progression importante avant d'atteindre des conditions de surachat, ce qui implique que les prix du pétrole brut WTI pourraient maintenir de nouveaux gains sans déclencher immédiatement une activité de prise de bénéfices.

Si le WTI franchit avec succès le niveau de résistance actuel de Fibonacci, le prochain objectif raisonnable serait un nouveau test de l'objectif ultime du bas de la tête et des épaules près de 78,00 $ à 80,00 $ US.

Toutefois, les mouvements futurs dépendent largement des évolutions géopolitiques ; l'incapacité à maintenir le support critique de 65,00 $ US entraînerait probablement une nouvelle baisse des prix du pétrole brut WTI. Si le conflit s'intensifie ou déclenche une intervention des forces occidentales, le marché pourrait tester les 81,0 $, un niveau susceptible d'annoncer un retournement haussier plus général de la tendance à long terme des prix du pétrole.

Recommandations de trading

Sens de trading : acheter

Prix d'entrée : 70,60

Prix cible : 80,00

Stop Loss : 65,00

Valable jusqu'au : 3 juillet 2025 23:55:00

Prise en charge : 71,97, 70,44, 67,87

Résistance : 74,79, 77,86, 79,39

Avertissements sur les risques et avertissements en matière d'investissement

Favoris

La paire EUR/USD teste un support clé, le canal haussier étant confronté à un risque de rupture

Warren Takunda

Économique

Résumé:

La paire EUR/USD enregistre des gains modestes après une forte baisse, plombée par la flambée des prix du pétrole, l'escalade du conflit au Moyen-Orient et les risques imminents liés à la politique de la Réserve fédérale.

BUY EURUSD

Heure de clôture

FERMÉ

1.15216

Prix d'entrée

1.16500

1.14300

1.17394 +0.00011 +0.01%

74.6

Pips

Profit

1.14300

1.15962

Prix de sortie

1.15216

Prix d'entrée

1.16500

L'euro a réussi à regagner une légère hausse face au dollar américain mercredi, s'échangeant autour de 1,1500, la monnaie unique tentant de se redresser après la forte baisse de mardi. Cependant, toute hausse significative reste difficile à prévoir, l'instabilité géopolitique, la hausse des coûts de l'énergie et la prudence des investisseurs avant la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale limitant le rebond.

Mardi, l'EUR/USD a subi une forte baisse, principalement due à la nervosité des marchés face aux tensions croissantes au Moyen-Orient. Alors que le conflit israélo-iranien dure depuis six jours consécutifs, les marchés financiers sont de plus en plus réticents au risque. Les responsables américains ont intensifié leur discours, les spéculations allant bon train selon lesquelles le président Donald Trump envisagerait une action militaire directe pour forcer le démantèlement complet des ambitions nucléaires de l'Iran. Cette perspective a fortement accru les craintes d'une escalade régionale.

En réponse, l'ambassadeur d'Iran auprès des Nations Unies a averti que Téhéran riposterait à toute frappe américaine, une déclaration qui a aggravé les inquiétudes sur les marchés mondiaux. Face à la hausse des primes de risque géopolitique, les investisseurs se ruent vers les valeurs refuges traditionnelles, au premier rang desquelles le dollar américain, ce qui affaiblit la demande pour l'euro.

L'impact de cette menace géopolitique est encore aggravé par la flambée des prix du pétrole. Le Brent a bondi de plus de 3 dollars mardi, frôlant les 75 dollars le baril, marquant une hausse spectaculaire de 16 % depuis mai. Pour la zone euro, importatrice nette d'énergie, la hausse des prix du brut se traduit par une hausse des coûts des intrants et une compression des marges dans les secteurs industriels, ajoutant ainsi un risque de baisse à des perspectives économiques déjà fragiles. La hausse des prix du pétrole menace de freiner la demande des consommateurs et de freiner davantage la croissance dans l'ensemble du bloc, maintenant l'euro sous pression.

Dans le même temps, les dernières données de l'IPC de la zone euro n'ont offert que peu de répit. Les chiffres finaux de l'indice des prix à la consommation ont confirmé les estimations précédentes, indiquant une décélération des pressions inflationnistes. Si une modération de l'inflation peut généralement être perçue comme un soulagement, dans un contexte de ralentissement de la croissance et d'une Banque centrale européenne (BCE) potentiellement plus accommodante, la faiblesse des chiffres de l'inflation n'a pas soutenu l'euro. La BCE étant peu susceptible de se montrer plus restrictive à court terme, les différentiels de taux entre l'euro et le dollar continuent de favoriser le billet vert.

Les acteurs du marché sont désormais concentrés sur la décision de la Réserve fédérale sur les taux d'intérêt, prévue plus tard mercredi. Bien que la Fed soit largement attendue sur un maintien des taux, les traders sont particulièrement attentifs aux projections actualisées et au « dot plot » de la banque centrale, qui pourraient recalibrer les anticipations concernant les futures variations de taux. La conférence de presse du président Jerome Powell sera scrutée à la recherche d'indices sur la manière dont la Fed entend gérer la dynamique conflictuelle entre le ralentissement de la croissance américaine et une inflation obstinément élevée.

Une orientation plus agressive dans les commentaires de Powell – en particulier si elle s’accompagne de révisions à la hausse des prévisions d’inflation – pourrait redynamiser le dollar et entraîner de nouveaux problèmes pour l’euro.

Analyse technique

D'un point de vue technique, la paire EUR/USD montre les premiers signes d'un rebond timide après avoir trouvé un support autour de la zone 1,1450–1,1500. La baisse de mardi a vu la paire s'approcher de sa moyenne mobile exponentielle à 50 périodes (MME50), qui constitue un plancher pour l'instant.

L'indice de force relative (RSI) a commencé à remonter depuis une zone de survente, suggérant un potentiel de rebond à court terme. L'évolution des prix continue d'évoluer au sein d'un large canal ascendant qui a défini la structure de la paire ces dernières semaines. La zone actuellement testée représente une convergence d'intérêts techniques : elle s'aligne avec la limite inférieure du canal, un cluster de liquidité notable et le niveau clé de retracement de Fibonacci 0,5–0,618 de la dernière hausse.

Cette zone pourrait offrir un point d'entrée intéressant pour les haussiers, si la paire parvient à se maintenir au-dessus et affiche une bougie de confirmation haussière. Dans ce cas, le prochain objectif haussier logique serait le niveau de 1,1650, qui marque le haut de la récente consolidation et coïncide avec les plus hauts de la semaine précédente.

Toutefois, les perspectives techniques pourraient rapidement se dégrader si l'euro ne parvient pas à défendre cette zone de support. Une cassure nette sous le canal et le cluster de Fibonacci invaliderait la thèse haussière à court terme et ouvrirait potentiellement la voie à une correction plus profonde vers la zone 1,1350–1,1400.

RECOMMANDATION COMMERCIALE

ACHETER EURUSD

PRIX D'ENTRÉE : 1,1520

STOP LOSS : 1,1430

PRISE DE PROFIT : 1,1650

Avertissements sur les risques et avertissements en matière d'investissement

Favoris

La paire GBP/USD se redresse, les marchés surveillant le graphique à points de la Fed et l'IPC britannique s'affaiblit

Warren Takunda

Opinions des traders

Économique

Résumé:

La paire GBP/USD rebondit à 1,3452, les investisseurs prenant en compte la faiblesse des données immobilières américaines et la hausse des demandes d'allocations chômage. L'inflation sous-jacente au Royaume-Uni recule à 3,5 %, la Fed et la Banque d'Angleterre prévoyant de maintenir leurs taux d'intérêt.

BUY GBPUSD

Heure de clôture

FERMÉ

1.34800

Prix d'entrée

1.36000

1.34000

1.33707 -0.00148 -0.11%

10.5

Pips

Profit

1.34000

1.34905

Prix de sortie

1.34800

Prix d'entrée

1.36000

La livre sterling a légèrement regagné du terrain mercredi, progressant à 1,3452 face au dollar américain, les marchés des changes étant confrontés à une série de publications économiques et se préparant aux décisions cruciales de deux des banques centrales les plus influentes au monde. Face à l'escalade des tensions au Moyen-Orient et à l'affaiblissement du sentiment de risque, la hausse de 0,19 % de la paire GBP/USD reflète un optimisme prudent, nourri par la faiblesse des données américaines et le ralentissement de l'inflation britannique.

Bien que la reprise de la livre sterling ait été modérée, elle intervient à un moment où les traders se concentrent de plus en plus sur les prévisions de la Réserve fédérale américaine et de la Banque d'Angleterre. Ces deux institutions devraient maintenir leurs taux d'intérêt actuels cette semaine, mais le ton de leurs communications et les dernières mises à jour des prévisions économiques pourraient influencer considérablement le paysage commercial estival.

Aux États-Unis, le contexte économique s'assombrit. Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté de 245 000 pour la semaine se terminant le 14 juin, ce qui correspond aux estimations du consensus, mais poursuit la tendance récente à la détérioration progressive du marché du travail. Plus inquiétant encore pour les marchés a été le net recul de l'activité immobilière. En mai, les mises en chantier ont chuté de près de 10 % en glissement mensuel, à 1,256 million d'unités – bien en deçà des 1,392 million d'unités enregistrées en avril – marquant la plus forte baisse mensuelle depuis l'été dernier. Les permis de construire ont également légèrement reculé de 2 %, signalant un ralentissement généralisé de la construction et de l'investissement immobilier.

Ces chiffres complexifient encore davantage le calcul de la politique monétaire de la Réserve fédérale. Si l'inflation aux États-Unis a été plus stable que prévu, des signes de ralentissement sur les marchés immobilier et du travail pourraient relancer les discussions sur le calendrier des baisses de taux plus tard dans l'année. Néanmoins, le président de la Fed, Jerome Powell, et ses collègues devraient maintenir le taux directeur des fonds fédéraux inchangé lors de l'annonce de ce soir. Plus important encore, l'attention se porte sur la mise à jour des projections de taux, qui pourrait indiquer si les responsables estiment qu'une ou deux baisses de taux sont envisageables en 2024.

Les acteurs du marché sont particulièrement sensibles à toute tendance à la politique monétaire restrictive, d'autant plus que deux décideurs politiques, s'ils haussaient leurs taux, pourraient faire évoluer la médiane vers une politique plus restrictive. Alors que l'inflation reste supérieure à l'objectif et que les risques mondiaux s'intensifient, la Fed est confrontée à un délicat exercice d'équilibre.

Outre-Atlantique, les dernières données de l'Office for National Statistics (ONS) ont apporté un certain soulagement à la Banque d'Angleterre. L'IPC global s'est maintenu à 3,4 % en glissement annuel en mai, conformément aux attentes, tandis que l'inflation sous-jacente – qui exclut la volatilité des prix alimentaires et énergétiques – a reculé de 3,8 % à 3,5 %. Cette modération, bien que progressive, est encourageante pour les décideurs politiques, qui ont hésité à s'engager sur un assouplissement imminent malgré la pression croissante des marchés.

Pour l'instant, les traders s'attendent à ce que la BoE maintienne son taux directeur à 5,25 %, les marchés des swaps anticipant une première baisse de 25 points de base d'ici septembre, suivie d'une autre en décembre. Cependant, la croissance des salaires restant robuste et l'inflation des services s'avérant persistante, le Comité de politique monétaire pourrait opter pour une attitude prudente. Un seul vote dissident en faveur d'une hausse ou de forts avertissements d'inflation dans le compte rendu de la réunion pourraient dissiper les attentes du marché quant à un virage accommodant.

La nouvelle escalade entre Israël et l'Iran ajoute une dose d'incertitude au scénario macroéconomique. Les récentes déclarations du président américain Donald Trump ont laissé entrevoir une perte de patience et une possible implication américaine dans le conflit. Les marchés restent tendus, les actifs risqués stagnant et les positions défensives regagnant en popularité. Bien qu'aucune réponse militaire officielle de Washington n'ait été apportée, le contexte géopolitique a maintenu le dollar à la hausse et a légèrement pesé sur les devises sensibles au risque comme la livre sterling.

Analyse technique

D'un point de vue technique, la récente évolution de la paire GBP/USD semble plus corrective qu'impulsive. Après avoir brièvement atteint un plus bas de deux semaines autour de 1,3410, la paire a légèrement rebondi, tout en continuant de s'échanger sous des niveaux de résistance clés. L'indice de force relative (RSI) a franchi la barre neutre de 50, s'établissant actuellement à 47, ce qui suggère une dynamique limitée.

Pour rétablir une tendance haussière, la livre sterling doit franchir de manière convaincante le seuil psychologique de 1,3500. Une telle cassure exposerait probablement la moyenne mobile simple sur 20 jours à 1,3531, avec une hausse plafonnée à 1,3600. À la baisse, 1,3410 reste le support immédiat, et un échec à le maintenir pourrait déclencher un retracement plus profond vers 1,3360.