Valeurs énergétiques, Apple, Vertex

** Les actions du fabricant de médicaments Vertex Pharmaceuticals augmentent de 1,6 % à 452,55 $

** VRTX dit que son traitement de la fibrose kystique, Alyftrek, reçoit l'approbation de la Commission européenne pour les patients âgés de 6 ans et plus dans l'UE

** La mucoviscidose est une maladie héréditaire résultant de l'absence d'une protéine spécifique, qui perturbe le mouvement du sel et de l'eau à l'intérieur et à l'extérieur des cellules dans divers organes

** L'approbation fait suite à une recommandation positive émise en avril par l'Agence européenne des médicaments, l'organisme de réglementation des médicaments de la région

** La FDA a approuvé le traitement de nouvelle génération de VRTX en décembre et a généré des ventes d'environ 53,9 millions de dollars au cours du premier trimestre

** En tenant compte des mouvements de la séance, VRTX est en hausse de 11,9 % depuis le début de l'année

** Indice S&P 500 de l'énergie en hausse de 0,6 %, suivant la hausse des prix du brut

** Brent Crude futures en hausse de 0,7 % à 67,22 $/baril; le brut West Texas Intermediate en hausse de 0,9 % à 65,70 $/baril

** Les prix du brut augmentent , les investisseurs prenant en compte les indicateurs positifs de la demande, tout en restant prudents avant la réunion de l'OPEP+ qui décidera de la politique de production du groupe pour le mois d'août

** Chevron et Exxon Mobil en hausse de 1,5 % et 1,1 %, respectivement

** Halliburton , SLB , APA Corp et Phillips 66 progressent de 3,8 % à 4,7 %; parmi les plus fortes hausses de l'indice de l'énergie

** La société de services pétroliers Baker Hughes a augmenté d'environ 1 %

** Les raffineurs Marathon Petroleum et HF Sinclair en hausse de 2,6 % et 2,2 %, respectivement

Renault a doublé Stellantis au premier semestre dans un marché français des voitures neuves au ralenti, selon les chiffres publiés mardi par la Plateforme automobile (PFA), qui rassemble constructeurs et équipementiers.

Le groupe Stellantis a ralenti la baisse de ses ventes, à -7,98% en juin. Mais il s'est fait doubler par Renault, nouveau leader des voitures neuves sur le marché français au premier semestre.

Le groupe au Losange (+5,09% en juin, +2,21% sur le semestre), qui cherche un successeur à son patron Luca de Meo, est notamment propulsé par le succès de sa marque économique Dacia.

Toutes marques et énergies confondues, les ventes de voitures neuves ont enregistré un nouveau repli au mois de juin en France (-6,72% sur un an), avec seulement 169.504 immatriculations

Sur les six premiers mois de 2025, avec 842.203 immatriculations, le marché est en baisse de 7,94%.

Et c'est plus d'un quart de ventes en moins qu'au premier semestre 2019, dernière année avant la pandémie de Covid qui avait marqué le début d'un net fléchissement.

"Il s'agit du sixième mois consécutif de baisse, mais le début de cette séquence remonte à plus d'un an, seulement interrompu par un rebond artificiel en décembre" a commenté Marie-Laure Nivot du cabinet AAA Data.

Les ventes de voitures électriques (-12%) ont baissé davantage que le marché et plafonnent à 17% des transactions en juin. Elles ne trouvent plus grâce aux yeux des particuliers (-38% sur ce canal), tandis que les flottes d'entreprises accélèrent encore leur transition énergétique et accroissent leurs volumes de 51% avec cette motorisation, selon AAA Data.

Tesla, dont les ventes étaient en chute libre ces derniers mois, notamment en raison des prises de position de son patron Elon Musk (-39,59% au premier semestre), a ralenti sa chute en juin (-10,04%).

"Le nouveau barème du bonus écologique qui vient d'être annoncé puis le leasing électrique attendu à la rentrée laissent quand même espérer un retournement de tendance pour les électriques", a souligné Mme Nivot.

Le S&P 500 et le Nasdaq ont chuté de leurs records mardi, les actions Tesla ayant été touchées par une nouvelle querelle entre le directeur général Elon Musk et le président Donald Trump, tandis que des données économiques meilleures que prévu ont soutenu la position patiente de la banque centrale américaine sur les baisses de taux.

Tesla a chuté de 5 % après que M. Trump a menacé de supprimer les milliards de dollars de subventions que les entreprises de M. Musk reçoivent du gouvernement fédéral, après que M. Musk a ravivé ses critiques à l'égard du vaste projet de loi de M. Trump sur les réductions d'impôts et les dépenses.

Le Sénat américain, contrôlé par les républicains, a voté 51-50 pour adopter le projet de loi qui consacre un grand nombre des principales priorités de M. Trump tout en augmentant la dette nationale de 3 300 milliards de dollars. Le projet de loi, qui est maintenant renvoyé à la Chambre des représentants pour approbation finale, vise à couvrir en partie les coûts des réductions d'impôts en réduisant Medicaid et certains programmes d'aide alimentaire pour les Américains à faible revenu.

Le Dow Jones a été dopé par les valeurs du secteur de la santé telles que UnitedHealth et Amgen , et n'était plus qu'à 600 points de son record historique atteint en décembre.

Les données ont montré que les ouvertures d'emplois aux Etats-Unis ont augmenté de manière inattendue en mai, suggérant une résistance du marché du travail malgré les incertitudes commerciales et économiques. Les bons du Trésor américain ont chuté en réponse, poussant le rendement à 2 ans (US2YT=RR) à un plus haut de près d'une semaine.

Plus tôt dans la journée, le président de la Réserve fédérale , Jerome Powell, a réaffirmé que la banque centrale américaine prévoyait "d'attendre et d'en savoir plus" sur l'impact des droits de douane sur l'inflation avant d'abaisser les taux, mettant de nouveau de côté les demandes de Trump pour des réductions immédiates et profondes des taux.

"Il est évident que l'incertitude concernant les droits de douane existe et tant que ces droits de douane ne sont pas annoncés et mis en place, il est vraiment difficile de s'asseoir et de faire pression pour un assouplissement supplémentaire à moins que l'économie ne ralentisse", a déclaré Mike O'Rourke, stratège en chef du marché chez JonesTrading.

L'Institute for Supply Management (ISM) a déclaré que son PMI manufacturier a augmenté à 49,0 le mois dernier par rapport à un plus bas de six mois de 48,5 en mai, légèrement au-dessus des prévisions des économistes de 48,8.

Le S&P 500 et le Nasdaq Composite ont affiché des records de clôture lundi, couronnant leur meilleur trimestre depuis plus d'un an, l'espoir de nouveaux accords commerciaux et d'éventuelles baisses de taux ayant aidé les marchés à se remettre des inquiétudes suscitées par les politiques commerciales chaotiques des États-Unis et les tensions géopolitiques.

L'attention du marché se porte désormais sur le rapport de jeudi sur les emplois non agricoles, qui pourrait aider à recalibrer les paris sur une réduction des taux dès le mois de juillet.

Les marchés monétaires évaluent à 21,2 % la probabilité d'une réduction des taux en juillet et prévoient environ 64 points de base de réductions d'ici la fin de l'année, selon les données de LSEG.

A 11:43 a.m. ET, le Dow Jones Industrial Average a augmenté de 394,56 points, ou 0,89%, à 44 489,33, le S&P 500 a perdu 18,03 points, ou 0,29%, à 6 186,92 et le Nasdaq Composite a perdu 212,08 points, ou 1,04%, à 20 157,66.

Les valeurs technologiques , en baisse de 1,4%, ont été à l'origine durecul des principaux secteurs du S&P, tandis que les valeurs matérielles ont progressé de 2,4% et que le secteur de la santé a gagné 2%.

Les actions des opérateurs de casinos américains ont augmenté après que Macao ait fait état d'une hausse des revenus du jeu en juin. Wynn Resorts et Las Vegas Sands ont progressé de 8,4% chacun, tandis que MGM Resorts International a ajouté 7,3%.

Les valeurs en hausse ont été plus nombreuses que les valeurs en baisse dans un rapport de 1,85 contre 1 sur le NYSE et de 1,11 contre 1 sur le Nasdaq.

Le S&P 500 a enregistré 18 nouveaux sommets sur 52 semaines et aucun nouveau plancher, tandis que le Nasdaq Composite a enregistré 63 nouveaux sommets et 53 nouveaux planchers.

Les marchés boursiers mondiaux évoluent en baisse mardi, digérant des indicateurs économiques qui laissent les investisseurs mitigés, dans un marché toujours dans l'attente d'être fixé sur les négociations commerciales avec les Américains.

A Wall Street, vers 16h05 GMT, l'indice Nasdaq perdait 0,95%, l'indice élargi S&P 500 lâchait 0,15% et le Dow Jones gagnait 1,05%.

En Europe, Francfort a terminé en nette baisse de 0,99%, tandis que Londres a avancé de 0,28%. Paris a terminé stable (-0,04%), autant soutenue par le secteur du luxe que lestée par celui de la défense.

A l'agenda de la séance mardi, les investisseurs se sont tournés vers la publication de l'indice ISM, qui mesure l'activité dans les services aux Etats-Unis, ressorti conforme aux prévisions du marché.

Ces données pointent du doigt "un affaiblissement de la dynamique de croissance aux Etats-Unis", commente Florian Ielpo, responsable de la recherche macroéconomique pour Lombard Odier IM.

Par ailleurs, l'une des composante de l'indice ISM, celle des prix payés, a "poursuivi sa trajectoire ascendante", ce qui pousse les investisseurs à se demander si cette tendance reflète "des pressions inflationnistes croissantes" ou s'il s'agit d'une "preuve que les marges des entreprises américaines sont comprimées par les droits de douane et la hausse des coûts des intrants", explique Florian Ielpo.

Après la publication, le marché "s'est davantage concentré sur les préoccupations inflationnistes que sur les implications en matière de croissance", ce qui a exercé "une pression sur les actions", a-t-il poursuivi.

Autre publication, celle du rapport JOLTS du ministère américain du Travail, qui a en revanche surprise, en raison d'une hausse inattendue des offres d'emplois.

Le marché de l'emploi étant une préoccupation de la banque centrale américaine (Fed), sa faiblesse pourrait motiver des baisses de taux et à l'inverse, sa résilience pousse l'institution monétaire à maintenir ses taux directeurs au niveau élevé auquel ils sont depuis plusieurs mois.

Sur le marché obligataire, le rendement de l'emprunt américain à dix ans évoluait à 4,27% vers 16H00 GMT, contre 4,23% à la clôture lundi. Son équivalent allemand, qui fait référence pour l'Europe, était quant à lui à 2,57%, contre 2,60% précédemment.

Sur le marché des changes, le billet vert baissait de 0,10% face à l'euro (à 1,1775 dollar pour un euro), après avoir conclu la veille son pire premier semestre depuis 1973 en perdant 10,8% sur la période.

Outre les publications à l'agenda des investisseurs, "cela a été une séance sans saveur, dans l'attente de connaître le résultat des négociations commerciales", commente Philippe Cohen, gérant de portefeuille chez Kiplink.

Les investisseurs scrutent avec attention les discussions que mènent actuellement Washington avec de nombreux pays, afin d'éviter la mise en place des droits de douane massifs promis par Donald Trump, mais qu'il a pour le moment suspendus jusqu'au 9 juillet.

En Europe, aucun compromis n'a encore été trouvé.

Donald Trump a une nouvelle fois taclé son ancien allié Elon Musk, l'homme le plus riche du monde, pour les subventions qu'il touche de l'État américain, sans lesquelles, selon le président, "il devrait fermer boutique et retourner chez lui en Afrique du Sud", a-t-il lancé sur son réseau Truth Social.

Ce nouvel épisode de la dispute entre les deux milliardaires fait plonger Tesla à Wall Street de 5,06% et repasser sous le seuil symbolique des 1.000 milliards de capitalisation boursière.

Les cours du pétrole sont stables mardi après être fortement tombés depuis le cessez-le-feu entre l'Iran et Israël, les investisseurs soupesant désormais l'annonce dimanche de la production pour le mois d'août de l'Opep+.

Le baril de WTI américain prenait 0,64% à 65,53 dollars et celui de Brent de la mer du Nord 0,49% à 67,07 dollars, vers 16h00 GMT.

L'or gagnait 1,30% à 3.340 dollar l'once.

Le bitcoin perdait 2,57%, à 105,998 dollars.

Les ventes de voitures neuves de Tesla au Portugal ont augmenté de 7,3 % en juin par rapport au même mois en 2024 pour atteindre 1 315 unités, alors que l'ensemble des nouvelles immatriculations de véhicules électriques légers a augmenté d'environ 19 %, a déclaré mardi l'association de l'industrie automobile du pays, ACAP.

Au cours des six premiers mois de l'année, les ventes de Tesla ont encore chuté de 25,3 % au Portugal pour atteindre 4 088 unités, alors que le total des voitures électriques légères a grimpé de 30 %.