Recherche contre le cancer: BioNTech se rapproche du rachat de son rival CureVac

L'Europe a besoin de plus de souveraineté et de moins de bureaucratie et de règles bancaires qui la freinent, a plaidé lundi le chancelier allemand Friedrich Merz, à la veille d'un sommet sur le numérique à Berlin avec Emmanuel Macron.

Associer la souveraineté à l'Europe "était à l'origine une formulation française plutôt qu'allemande" mais "je m'en empare aujourd'hui parce que je considère que c'est nécessaire", a déclaré le dirigeant allemand lors d'un forum économique à Berlin organisé par le quotidien bavarois Süddeutsche Zeitung.

"Nous devons devenir plus souverains et indépendants dans de nombreux domaines politiques et économiques", a déclaré le chancelier, soulignant que l'Allemagne et l'Europe ne peuvent plus "se reposer sur le fait que l'Amérique nous défend, que la Chine nous fournit les matières premières, ou que la Russie sera un jour garante de la paix", a t-il martelé.

Des propos tenus à la veille d'une réunion avec le président français Emmanuel Macron à Berlin pour promouvoir la "souveraineté numérique" européenne et réduire la dépendance aux géants technologiques américains, notamment dans l'intelligence artificielle et le "cloud" (informatique dématérialisée).

La crise énergétique née de l'invasion russe de l'Ukraine, la pénurie de certaines matières premières et la position dominante de la Chine dans les secteurs clés (semi-conducteurs, batteries, terres rares) ont mis en évidence la vulnérabilité de l'Europe et en particulier du modèle industriel allemand.

Le chancelier a également dénoncé les lourdeurs administratives qui freinent le marché unique européen.

Selon lui, le marché unique lancé il y plus de quarante ans s'est transformé en "monstre bureaucratique" perçu par les entreprises comme un frein à leurs affaires plus qu'un espace d'opportunités.

Le dirigeant allemand s'est targué à cet égard d'être à l'initiative d'un Conseil extraordinaire des dirigeants européens prévu le 12 février et qui sera consacré à la compétitivité de l'industrie européenne et la réduction de son fardeau bureaucratique.

M. Merz a par ailleurs jugé "trop rigoureuse" la régulation des banques en Europe, lors d'un discours prononcé dans l'après-midi devant un congrès bancaire à Francfort.

Les mesures prises après la crise financière de 2008-2009 pour renforcer la solidité des bilans bancaires "restent justes", mais "ce que nous voyons actuellement aux États-Unis et dans d'autres régions du monde, y compris dans d'autres parties de l'Europe, offre bien plus de possibilités de financement des entreprises que chez nous", a-t-il soutenu.

Un exemple qu'il aime citer: la société allemande BioNTech, dont la fulgurante ascension est liée à son vaccin développé contre le Covid à base d'ARN messager, a choisi le Nasdaq à New-York pour lever des capitaux.

M. Merz ne veut "plus accepter" que ces entreprises se tournent vers le marché américain pour financer leur croissance.

D'où son appel réitéré à un "marché financier européen performant et efficace", incluant une place financière européenne pour concurrencer ses rivales américaines et asiatiques.

L'Union des capitaux, rebaptisée Union de l'épargne et de l'investissement, véritable serpent de mer des sommets des 27, prévoit d'harmoniser les règlementations des différentes bourses européennes.

L'objectif est de canaliser l'épargne européenne vers des investissements qui renforcent la compétitivité des entreprises et soutiennent les transitions numérique et écologique.

Principales valeurs à suivre vendredi à Wall Street, où les contrats à terme sur les principaux indices suggèrent une ouverture en baisse de 0,15% pour le Dow Jones , de 0,2% pour le Standard & Poor's-500 et de 0,44% pour le Nasdaq

* SECTEUR TECHNOLOGIQUE - Nvidia recule de 1,2% en avant-Bourse après une baisse de 3,6% sur la séance de jeudi, alors que les inquiétudes persistent concernant les fortes valorisations boursières du secteur de l'intelligence artificielle (IA).

Par ailleurs, AMAZON et MICROSOFT soutiennent tous deux le GAIN AI Act, une loi américaine visant à restreindre davantage la capacité du fabricant de puces Nvidia à exporter vers la Chine, a rapporté jeudi le Wall Street Journal, citant des sources proches du dossier.

* APPLIED MATERIALS a déclaré jeudi qu'il s'attendait à une baisse des dépenses en équipements de fabrication de puces en Chine en 2026, car le renforcement des contrôles américains à l'exportation limite son accès au marché chinois. L'action recule de 5% en avant-Bourse.

* APPLE - Les ventes d'iPhone en Chine ont augmenté de 22% au cours du premier mois suivant le lancement de la série iPhone 17 le 19 septembre dernier, par rapport à l'année précédente, alors même que le marché dans son ensemble a connu un ralentissement, selon une enquête du cabinet privé Counterpoint publiée vendredi.

* ALPHABET - Google a proposé à la Commission européenne de modifier sa politique en matière de technologies publicitaires en ligne afin d'éviter une scission d'une partie de son activité, alors que Bruxelles a infligé une amende de 2,95 milliards d'euros au groupe américain en septembre dernier pour avoir favorisé ses propres services de technologie d'affichage en ligne.

* PFIZER a annoncé jeudi avoir vendu une partie de sa participation dans le laboratoire pharmaceutique allemand BioNTech SE , plus de cinq ans après la formation d'un partenariat entre les deux entreprises qui a abouti à la mise au point d'un vaccin contre le COVID-19.

* WARNER BROS DISCOVERY a annoncé jeudi avoir modifié le contrat de son directeur général David Zaslav, dans le contexte d'une révision stratégique des activités de la société américaine de divertissement.

* BLACKROCK - Le groupe ACS et Global Infrastructure Partners, filiale de Blackrock, ont créé une coentreprise afin de développer un portefeuille initial de centres de données d'une valeur de 2 milliards d'euros et d'une capacité de 1,7 gigawatt, a annoncé vendredi l'entreprise espagnole.

* ELI LILLY et Novo Nordisk ont démenti jeudi avoir conclu un partenariat avec MANGOCEUTICALS pour la commercialisation d'un médicament amaigrissant, après que cette dernière l'a annoncé.

* UNDER ARMOUR - La marque de vêtements de sport et la star de la NBA Stephen Curry ont mis fin à un partenariat de plus de dix ans, alors que le groupe américain, confronté aux fluctuations tarifaires et à faiblesse des dépenses de consommation, élargit ses plans de restructuration.

Pfizer Inc a déclaré jeudi qu'il a vendu 54,7% de sa participation dans le fabricant de médicaments allemand BioNTech SE , plus de cinq ans après que les deux entreprises ont formé une alliance qui a donné lieu à un vaccin pour lutter contre la pandémie mortelle de COVID-19.

Il s'agit d'un changement stratégique après que Pfizer et BioNTech ont commencé leur partenariat en 2018, en collaborant sur le développement de vaccins antigrippaux à base d'ARNm.

Leur relation s'est intensifiée au début de l'année 2020, alors que la pandémie de COVID se développait, lorsque les deux entreprises ont uni leurs forces pour créer le premier vaccin à ARNm autorisé au monde pour la maladie respiratoire.

Le vaccin ARNm du partenariat, commercialisé sous le nom de Comirnaty, a généré des ventes annuelles de 37,8 milliards de dollars à son apogée en 2022.

Pfizer Inc a annoncé jeudi qu'il vendrait 54,7% de sa participation dans le fabricant allemand de médicaments BioNTech SE , plus de cinq ans après que les deux entreprises ont formé une alliance qui a produit un vaccin pour lutter contre la pandémie mortelle de COVID-19.

BioNTech a déclaré jeudi que sa collaboration avec Pfizer n'a pas changé, lorsqu'on lui a demandé de commenter une information selon laquelle Pfizer chercherait à vendre sa participation dans la société allemande de biotechnologie.

"Nous continuons à avoir une collaboration étroite et solide", a déclaré un porte-parole dans un communiqué, ajoutant que BioNTech ne commenterait pas les activités de Pfizer sur le marché des capitaux.

** Les actions cotées en bourse du fabricant de vaccins BioNTech , chutent de 3,2 % à 108,14 $ avant la mise sur le marché

** Le rapport de Bloomberg indique que Pfizer cherche à vendre sa participation restante dans l'entreprise

** Le rapport indique que Pfizer offre environ 4,55 millions d'ADR par le biais d'une transaction de bloc nocturne à 108 $ à 111,70 $ par action

** L'offre est assortie d'une décote de 3,3 % par rapport à la dernière clôture, selon Bloomberg

** Pfizer avait conclu un partenariat avec l'entreprise pour le vaccin COVID-19

** L'action BNTX a baissé de près de 2 % depuis le début de l'année