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Canada Indicateurs avancés MoM (Novembre)--
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Canada Indice national de confiance économique--
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ROYAUME-UNI BRC Overall Retail Sales YoY (Ventes au détail globales) (Novembre)--
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Australie Taux directeur O/N (emprunts)--
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Relevé des taux d'intérêt de la RBA
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U.S. NFIB Indice d'optimisme des petites entreprises (SA) (Novembre)--
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Mexique IPC de base en glissement annuel (Novembre)--
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Mexique Inflation à 12 mois (CPI) (Novembre)--
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Mexique PPI YoY (Novembre)--
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Mexique CPI YoY (Novembre)--
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U.S. JOLTS Offres d'emploi (SA) (Octobre)--
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Chine, Mainland M2 Masse monétaire YoY (Novembre)--
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Chine, Mainland M0 Masse monétaire YoY (Novembre)--
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Chine, Mainland M1 Masse monétaire YoY (Novembre)--
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U.S. Prévisions à court terme de la production de brut de l'EIA pour l'année prochaine (Décembre)--
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U.S. Prévisions de la production de gaz naturel de l'EIA pour l'année prochaine (Décembre)--
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Perspectives énergétiques mensuelles à court terme de l'EIA
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Les Bourses asiatiques restent prudentes lundi avant une décision de la Fed, dont les investisseurs tentent de percer les intentions pour les prochains mois, tandis que Tokyo est marquée par les tensions avec Pékin et une contraction plus importante qu'attendu du PIB nippon.
- L'orientation de la Fed scrutée
A la Bourse de Tokyo, l'indice vedette Nikkei grappillait 0,05% vers 03H40 GMT, tandis que l'indice élargi Topix progressait lui de 0,49%.
A Séoul, l'indice Kospi avançait de 0,22% et Taipei gagnait 0,84%. Sydney était en recul de 0,29% et à Hong Kong, l'indice Hang Seng lâchait 0,88%.
Les marchés mondiaux ont les yeux tournés vers la Réserve fédérale américaine (Fed), dont les investisseurs anticipent toujours massivement une nouvelle réduction des taux d'un quart de point cette semaine, mais espèrent surtout davantage d'indications pour l'avenir.
"L'élément déterminant pour les marchés sera la communication de la Fed sur l'orientation de sa politique au-delà de décembre, les investisseurs cherchant à obtenir des précisions sur le rythme et l'ampleur de l'assouplissement attendu l'an prochain", rappelle Lloyd Chan de MUFG.
- Bond des valeurs japonaises de défense
Dans la capitale nippone, les investisseurs surveillent les tensions entre Tokyo et Pékin, ravivées le mois dernier par des propos de la Première ministre nippone Sanae Takaichi suggérant que le Japon pourrait intervenir militairement en cas d'attaque chinoise contre Taïwan, île dont Pékin revendique la souveraineté.
Ces tensions se sont encore aggravées au cours du week-end, le Japon affirmant que des avions militaires chinois ont verrouillé leurs radars sur des chasseurs japonais, des affirmations rejetées par Pékin. Tokyo a convoqué l'ambassadeur chinois pour exprimer sa "vive protestation".
Les événements du week-end "sont un vent favorable pour les valeurs de défense, mais ce n'est pas une bonne nouvelle pour les actions liées au tourisme, comme les grands magasins", a commenté Kazuhiro Sasaki de Phillip Securities, cité par l'agence Bloomberg.
Les actions japonaises liées à la défense grimpaient ainsi lundi, dopées aussi par des déclarations du ministre américain de la Défense Pete Hegseth concernant la volonté américaine de voir ses alliés porter leur budget de défense à 5% du PIB.
Mitsubishi Heavy Industries gagnait ainsi 3,1%, Kawasaki Heavy 2% et Japan Steel Works +3,8%.
- PIB nippon
L'économie japonaise s'est par ailleurs contractée de 0,6% entre juillet et septembre comparé au trimestre précédent selon des chiffres publiés lundi, au lieu d'un repli plus mesuré de 0,4% précédemment annoncé.
"La tendance générale reste inchangée" par rapport à la première annonce car "la contraction du PIB est principalement due à la chute des investissements résidentiels et des exportations", note Yoshiki Shinke de Daiichi Life, notant qu'une "reprise modérée" est attendue au quatrième trimestre.
Cette dégradation de l'économie ne devrait ainsi "pas empêcher la Banque du Japon (BoJ) de relever son taux directeur" en fin de semaine prochaine, estime Taro Kimura de Bloomberg Economics.
La devise nippone se renforçait légèrement, à 155,08 yens pour un dollar vers 03H45 GMT.
Sur le marché pétrolier, vers 03H45 GMT le baril de WTI nord-américain avançait de 0,23% à 60,22 dollars et celui de Brent de la mer du Nord de 0,2% à 63,88 dollars.





Le dollar américain faisait du surplace vendredi, peu ébranlé par la publication décalée de l'inflation américaine pour le mois de septembre, tandis que le dollar canadien profitait d'un rapport sur l'emploi encourageant.
Vers 18H00 GMT, le billet vert ne grappillait que 0,03% par rapport à la monnaie unique européenne, à 1,1641 dollar pour un euro, et était parfaitement stable vis-à-vis de la devise britannique, à 1,3327 dollar pour une livre.
Les cambistes digèrent vendredi la publication de l'indice d'inflation américain PCE pour le mois de septembre, retardée à cause de la longue paralysie budgétaire ("shutdown") de 43 jours qui a touché les Etats-Unis.
A 2,8% sur un an contre 2,7% en août, l'inflation s'éloigne encore de la cible de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui est de 2%.
L'inflation sous-jacente (hors prix de l'énergie et de l'alimentation) a, elle, légèrement ralenti à 2,8% en glissement annuel, contre 2,9% le mois précédent.
Si ces chiffres sont globalement conformes aux attentes, ils "sont vieux de près de trois mois", remarque auprès de l'AFP Marc Chandler, de Bannockburn Capital Markets.
Selon l'analyste, ces données ne viennent donc pas "changer" les attentes des marchés, selon lesquelles "la banque centrale américaine (Fed) baissera ses taux la semaine prochaine".
Les intervenants attendent toujours massivement une nouvelle réduction des taux d'un quart de point à l'issue de la réunion de la Fed le 10 décembre, ce qui constituerait la troisième détente consécutive.
L'assouplissement de la politique monétaire d'un pays est de nature à plomber sa monnaie. Au contraire, un resserrement peut soutenir une devise.
Ainsi, "le dollar canadien est aujourd'hui de loin la monnaie la plus recherchée", relève M. Chandler.
En cause: "un rapport sur l'emploi canadien étonnamment solide (...) a contribué à renforcer les anticipations d'une hausse des taux de la Banque du Canada d'ici la fin 2026", écrivent, dans une note, les analystes de Scotiabank.
Le Canada a créé 53.600 emplois en novembre, alors que les analystes tablaient au contraire sur un recul de 5.000 emplois.
Surtout, "le taux de chômage a captivé le marché", explique M. Chandler. Ce dernier est ressorti à 6,5%, alors que le marché attendait 6,9%.
Le dollar canadien avançait de 0,86% par rapport à son homologue américain.
Cours de vendredi Cours de jeudi
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18H00 GMT 22H00 GMT
EUR/USD 1,1641 1,1644
EUR/JPY 180,78 180,60
EUR/CHF 0,9370 0,9358
EUR/GBP 0,8736 0,8737
USD/JPY 155,30 155,10
USD/CHF 0,8048 0,8036





L'inflation a continué de s'accélérer aux Etats-Unis en septembre, selon un rapport publié vendredi avec du retard en raison de la longue paralysie budgétaire, alors que Donald Trump balaie les inquiétudes sur le coût de la vie.
A +2,8% sur un an contre +2,7% en août, l'indice d'inflation PCE s'éloigne encore de la cible de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui est de 2%.
La hausse de prix des biens (des voitures aux chaussettes ou décorations pour la maison) est particulièrement marquée (+1,4% après +0,9% en août).
Cette catégorie était plutôt habituée aux baisses de prix avant avril, quand le président Donald Trump a lancé son offensive protectionniste sur le reste du monde, à coups de droits de douane massifs, remarque l'économiste du cabinet RSM, Joseph Brusuelas, dans une note.
L'inflation sous-jacente (hors prix volatils de l'énergie et de l'alimentation) a de son côté légèrement ralenti à +2,8% en glissement annuel, contre +2,9% le mois précédent, selon les données du ministère du Commerce.
Ce taux a conduit les investisseurs à penser que le rapport était globalement rassurant, en tout cas pas de nature à empêcher la Fed de baisser ses taux la semaine prochaine.
Les données d'inflation rendent compte d'une situation qui commence à dater. Elles étaient néanmoins très attendues, faute de mieux.
Le "shutdown" (paralysie budgétaire) de 43 jours a en effet suspendu le travail des services statistiques du gouvernement: certaines données sont publiées avec du retard, d'autres sont tout bonnement annulées, faute de pouvoir être récupérées rétroactivement.
Le BEA, qui calcule le PCE, n'a pas encore communiqué de nouvelle date pour l'inflation des mois d'octobre et novembre.
Le BLS, qui produit un autre indice d'inflation majeur (CPI), a fait savoir que la publication d'octobre était annulée et celle du mois de novembre a été repoussée au 18 décembre, soit après la réunion de la Fed des 9 et 10 décembre.
Or, au moment de fixer ses taux directeurs, la banque centrale est censée soupeser les risques pesant à la fois sur le niveau des prix et l'emploi.
L'institution monétaire a enclenché un cycle de détente mi-septembre, pour donner un peu d'air à l'activité économique, le marché du travail paraissant vaciller, et malgré l'inflation.
- "Frustrés" -
En conseil des ministres cette semaine, Donald Trump a affirmé que le sujet du coût de la vie était monté de toutes pièces par l'opposition démocrate.
"J'ai hérité de la pire inflation de l'histoire. Personne ne pouvait rien de se permettre", a-t-il déclaré.
Il a assuré avoir "stoppé l'inflation depuis janvier": "Il y a encore beaucoup à faire mais nous l'avons fait reculer à un très bon niveau (...) nous avons presque atteint le niveau idéal."
Selon un autre indicateur publié vendredi, de l'université du Michigan, le moral des consommateurs est en légère amélioration, mais reste plombé.
"Dans l'ensemble, les consommateurs n'ont pas l'impression de bien s'en sortir", précise à l'AFP la directrice de l'enquête, Joanne Hsu.
"Ils sont très, très frustrés par rapport aux prix élevés et ils voient dans le même temps que les perspectives sur le marché du travail sont moins bonnes et redoutent d'être personnellement touchés", ajoute-t-elle.
Résultat: "Ils pensent très largement que l'inflation va augmenter plus vite que leur revenu."
Selon le rapport PCE, le revenu disponible n'a augmenté que de 0,1% sur un mois en septembre, une fois pris en compte l'impact de l'inflation.





La Bourse de Paris a terminé la semaine sans élan vendredi, après la publication de l'inflation américaine en septembre qui a conforté les attentes des investisseurs d'une baisse imminente des taux de la Réserve fédérale américaine (Fed).
Le CAC 40 est resté stable (-0,09%) à 8.114,74 points (-7,29 points). Sur l'ensemble de la semaine, l'indice vedette parisien a cédé 0,10%.
Les investisseurs ont digéré les chiffres de l'inflation américaine, dernier indicateur important sur l'état de la première économie mondiale, avant la réunion de politique monétaire de la Fed des 9 et 10 décembre prochain.
Dans le détail, selon les chiffres officiels publiés au cours de la séance, l'inflation sous-jacente, hors prix volatils de l'énergie et de l'alimentation, a légèrement ralenti à 2,8% sur un an, contre 2,9% le mois précédent.
De quoi donner à la Fed des marges de manoeuvre pour baisser ses taux sans prendre le risque de relancer la hausse des prix.
"Il n'y a plus aucun élément remettant en cause une baisse des taux", relève David Kruk, responsable du trading de La Financière de l'Échiquier.
Cette annonce intervient après plusieurs publications ayant montré un ralentissement du marché de l'emploi et donc de l'activité, ce qui a déjà donné de nombreux arguments en faveur d'un assouplissement monétaire, pour stimuler l'activité économique.
Autre point d'attention sur le Vieux continent: les députés allemands ont adopté vendredi une réforme des retraites controversée, une bonne nouvelle pour le chancelier Merz après la rébellion d'un groupe de jeunes conservateurs qui menaçaient de torpiller le projet.
"C'est un soulagement pour les investisseurs, dans la mesure où le gouvernement du chancelier Friedrich Merz était en jeu", explique David Kruk.
Côté obligataire, le taux d'intérêt de l'emprunt français à dix ans est resté stable à 3,52%, au même niveau que la veille. Son équivalent allemand, référence en Europe, a atteint 2,79%, contre 2,76%.
Derichebourg brille
L'action du spécialiste du recyclage des métaux Derichebourg a flambé de 16,44% à 7,37 euros, au lendemain de la publication de son résultat annuel. Le groupe a annoncé un chiffre d'affaires en recul de 7,5% lors de l'exercice annuel clôturé au 30 septembre, à 3,3 milliards d'euros.
Le président du conseil d'administration, Daniel Derichebourg, s'est néanmoins félicité de "l'amélioration du résultat net", à 122 millions d'euros. Elior Group, groupe de restauration collective repris en avril 2023 par Derichebourg, a par ailleurs dégagé son premier bénéfice net annuel depuis 2019 lors de l'exercice décalé 2024-25.





L'Argentine a annoncé vendredi son retour sur le marché international de la dette après plus de sept ans, avec le lancement d'un emprunt obligataire libellé en dollars, un pas salué par le gouvernement Milei comme signal de "consolidation" de l'économie.
Cet emprunt à quatre ans, à échéance fin 2029, assorti d'un taux d'intérêt de 6,5%, est le premier du genre depuis 2018, a souligné le ministre de l'Économie Luis Caputo, sur la telévision A24, en parallèle à une annonce du ministère.
"La consolidation des fondamentaux macroéconomiques solides (...) et la dissipation du risque politique ont permis une baisse significative du risque-pays", a indiqué le ministère dans un communiqué.
"Cette dynamique offre une marge accrue au Trésor pour mettre en oeuvre différentes stratégies financières visant à refinancer les échéances en devises étrangères (...) sans affecter les réserves" de la Banque centrale, ajoute-t-il, en référence à des échéances de remboursement de dette début 2026.
"C'est une avancée très importante", a estimé M. Caputo, indiquant que cela contribuera à la constitution de réserves de change, une exigence du Fonds monétaire international (FMI), dont l'Argentine est le principal débiteur.
Troisième économie d'Amérique latine, à l'endettement chronique et à la position financière précaire du fait de maigres réserves de change, l'Argentine a conclu en avril un accord avec le FMI pour un prêt de 20 milliards de dollars, pour appuyer son plan de stabilisation.
Parallèlement, M. Caputo a annoncé cette semaine que le pays négociait actuellement auprès de banques un prêt qui pourrait aller jusqu'à 7 milliards de dollars, pour faire face à des échéances de remboursement de dette d'un peu plus de 4 milliards de dollars en janvier.
L'Argentine bénéficie, en outre, d'un soutien financier de l'administration américaine de Donald Trump, allié idéologique de Javier Milei, notamment sous forme d'un accord pour un échange de devises portant sur 20 milliards de dollars.
"Nous revenons sur les marchés des capitaux", s'est félicité vendredi le président ultralibéral Javier Milei sur X, saluant le lancement de l'emprunt en dollars.
- "Normalisation" financière -
Si le succès de l'emprunt reste à voir, l'annonce du gouvernement suggère un optimisme sur la confiance des marchés financiers dans l'économie argentine, dont l'instabilité, couplée à une inflation chronique, les inquiétait depuis des années.
"Il a été difficile de constituer des réserves car, contrairement aux pays qui refinancent généralement leur dette, l'Argentine, n'ayant pas accès au crédit, a dû la rembourser", a expliqué M. Caputo.
L'annonce "semble une bonne étape sur la voie de la normalisation financière", a estimé pour l'AFP l'économiste Hernan Lacunza, ancien ministre de l'Economie sous le gouvernement Macri (2015-2019).
"C'est une bonne nouvelle (...) cette ouverture des marchés représente un outil supplémentaire" financier pour le gouvernement, a ajouté l'économiste et directeur de l'Université de l'entreprise, Fausto Spotorno.
Javier Milei, président de l'Argentine depuis fin 2023, a appliqué depuis deux ans une drastique cure d'austérité budgétaire au pays, qui a contribué à une décélération spectaculaire de l'inflation (de plus de 200% sur un an fin 2023 contre 31% actuellement), quoiqu'au prix d'une récession en 2024 et de pertes de dizaines de milliers d'emplois.
Il s'est vu conforté fin octobre par un succès lors d'élections législatives de mi-mandat, qui ont renforcé son poids parlementaire en vue de réformes, du droit du travail et de la fiscalité notamment, qu'il entend mener lors des les deux prochaines années.
Les marchés ont réagi favorablement à l'annonce du lancement de l'emprunt, le principal indice de la Bourse de Buenos Aires, le Merval, avançant dans la foulée de 2%, tandis que le peso se raffermissait par rapport au dollar.





La Bourse de New York a accentué sa hausse vendredi, après la publication décalée d'un indicateur d'inflation américaine pour le mois de septembre qui renforce les espoirs de baisse des taux de la Réserve fédérale (Fed) la semaine prochaine.
Vers 15H30 GMT, une heure après l'ouverture, l'indice Dow Jones prenait 0,50%, l'indice élargi S&P 500 progressait de 0,54% et l'indice Nasdaq gagnait 0,71%.
Les investisseurs ont accueilli positivement l'indice d'inflation PCE pour le mois de septembre, publié à 15H00 GMT et retardé à cause de la longue paralysie budgétaire ("shutdown") de 43 jours qui a touché les Etats-Unis.
A +2,8% sur un an contre +2,7% en août, l'inflation s'éloigne encore de la cible de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui est de 2%.
Mais l'inflation sous-jacente (hors prix volatils de l'énergie et de l'alimentation) a légèrement ralenti à +2,8% en glissement annuel, contre +2,9% le mois précédent, selon le communiqué du ministère du Commerce.
Surtout, "le marché estime que ces chiffres sont meilleurs que prévu", remarque auprès de l'AFP Sam Stovall, de CFRA.
"Bien que ces données soient anciennes", il s'agit "du dernier rapport sur l'inflation que le marché recevra avant la décision" de la Fed "la semaine prochaine", note Patrick O'Hare de Briefing.com.
Et pour Sam Stovall, il "conforte l'optimisme des marchés quant à une baisse des taux" de l'institution monétaire.
Les investisseurs attendent toujours massivement une nouvelle réduction des taux d'un quart de point à l'issue de la réunion de la Fed le 10 décembre, ce qui constituerait la troisième détente consécutive.
Un assouplissement monétaire "serait favorable aux actions", commente auprès de l'AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments, car il est de nature à aider la croissance, et donc à augmenter les perspectives de bénéfices des entreprises.
La place new-yorkaise a aussi gardé un oeil sur l'enquête préliminaire de l'Université du Michigan sur la confiance de consommateurs en décembre, qui est ressortie meilleure qu'escompté (à 53,3 points contre 52 points attendus par le marché).
Cette "légère hausse" laisse penser que les consommateurs pourraient "davantage dépenser pour les fêtes de fin d'année", note M. Stovall.
Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'Etat américains à 10 ans se tendait légèrement à 4,11%, contre 4,10% à la clôture jeudi.
Au tableau des valeurs, le géant du streaming Netflix était dans le vert (+0,70% à 103,94 dollars) après avoir annoncé vendredi racheter le studio de cinéma et de télévision Warner Bros Discovery (+3,08% à 25,29 dollars) pour près de 83 milliards de dollars.
Cette acquisition est la plus grosse opération de concentration dans le domaine du divertissement depuis le rachat de Fox par Disney, pour 71 milliards de dollars en 2019.
Paramount Skydance, qui était également en lice pour le rachat de WBD, chutait de 6,24% à 13,89 dollars.
La compagnie aérienne à bas prix Southwest Airlines prenait 3,98% à 37,23 dollars malgré une révision à la baisse de ses performances financières annuelles à cause, entre autres raisons, de l'impact du "shutdown" sur son chiffre d'affaires, mais aussi de la hausse des prix du carburant.
La veille, Alaska Air Group (+3,41% à 48,93 dollars) avait fait un constat similaire.
L'enseigne de lingerie Victoria's Secret s'envolait (+16,89% à 48,59 dollars), profitant de résultats meilleurs que prévu pour le troisième trimestre et d'une révision à la hausse ses prévisions pour l'ensemble de l'année.





L'inflation a continué de s'accélérer aux Etats-Unis en septembre, selon un rapport publié vendredi avec retard en raison de la longue paralysie budgétaire, alors que le coût de la vie est au coeur du débat public.
A +2,8% sur un an contre +2,7% en août, l'inflation s'éloigne encore de la cible de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui est de 2%.
L'inflation sous-jacente (hors prix volatils de l'énergie et de l'alimentation) a toutefois légèrement ralenti à +2,8% en glissement annuel, contre +2,9% le mois précédent, selon le communiqué du ministère du Commerce.
Les investisseurs s'attendaient à ce que l'inflation sous-jacente continue d'évoluer au même rythme, selon le consensus publié par Trading Economics.
Ces données rendent compte d'une situation qui commence à dater, mais étaient très attendues, faute de mieux.
Le "shutdown" (paralysie budgétaire) de 43 jours a en effet suspendu le travail des services statistiques du gouvernement: certaines données sont publiées avec retard, d'autres tout bonnement annulées, faute de pouvoir être récupérées rétroactivement.
Le BEA, qui calcule le PCE, n'a pas encore communiqué de nouvelle date pour l'inflation des mois d'octobre et novembre.
Le BLS, qui produit un autre indice d'inflation majeur (CPI), a fait savoir que la publication d'octobre était annulée et celle du mois de novembre a été repoussée au 18 décembre, après la prochaine réunion de la banque centrale des Etats-Unis (Réserve fédérale, Fed) des 9 et 10 décembre.
Or, au moment de fixer ses taux directeurs, la Fed est censée soupeser les risques pesant à la fois sur le niveau des prix et l'emploi.
L'institution monétaire a enclenché un cycle de détente mi-septembre, pour donner un peu d'air à l'activité économique, le marché du travail paraissant vaciller, et malgré l'inflation.
Le rapport PCE de vendredi, un peu meilleur qu'attendu, "conforte l'optimisme des marchés quant à une baisse des taux de la Fed" dans moins d'une semaine, a dit à l'AFP Sam Stovall, du cabinet CFRA.
Pendant la campagne présidentielle, Donald Trump avait érigé en priorité l'amélioration du pouvoir d'achat. Les droits de douane qu'il a mis en place depuis son retour à la Maison Blanche contribuent toutefois à mettre les prix sous pression.
Le chef de l'Etat a affirmé cette semaine avoir "stoppé l'inflation depuis janvier". "Il y a encore beaucoup à faire mais nous l'avons fait reculer à un très bon niveau (...) nous avons presque atteint le niveau idéal", a-t-il assuré.
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