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Compagnies aériennes, cosmétiques, grands magasins... Les groupes liés au tourisme ont plongé lundi à la Bourse de Tokyo, après que la Chine a recommandé à ses ressortissants d'éviter de voyager au Japon, en pleine passe d'armes au sujet de Taïwan, au risque de fragiliser ce secteur-clé de l'économie nippone.
A l'origine du regain de tensions: la nouvelle Première ministre japonaise Sanae Takaichi a déclaré le 7 novembre que si "une situation d'urgence" à Taïwan impliquait "le déploiement de navires de guerre et le recours à la force, cela pourrait constituer une menace pour la survie du Japon".
Des propos largement interprétés comme l'indication qu'une attaque contre Taïwan - île dont Pékin revendique la souveraineté - pourrait justifier un soutien militaire de Tokyo à Taipei. Taïwan n'est qu'à 100 km de l'île japonaise la plus proche.
Alors que la crise entre Pékin et Tokyo n'a depuis cessé de s'envenimer, la diplomatie chinoise a recommandé vendredi à ses ressortissants "d'éviter de se rendre au Japon dans un avenir proche", en raison de "risques importants" pour leur sécurité.
De quoi alarmer le secteur du tourisme au Japon: à l'heure où l'archipel enregistre des arrivées record de touristes, la Chine est sa première source de visiteurs étrangers.
Sur les neuf premiers mois de 2025, l'archipel a accueilli 7,5 millions de visiteurs chinois, selon des chiffres officiels nippons, soit une envolée de 42% sur un an... et un quart du total des touristes étrangers. Attirés par un yen faible, ils ont dépensé l'équivalent de 3,28 milliards d'euros au troisième trimestre.
A la Bourse de Tokyo lundi, le fabricant de cosmétiques Shiseido a dévissé de 9,07%. Parmi les grands magasins prisés des touristes, Mitsukoshi a lâché 11,30%, Takashimaya 6,17% et Pan Pacific (enseignes Don Quijote) a perdu jusqu'à 9,7% en séance.
Les compagnies aériennes Japan Airlines JAL et ANA ont abandonné environ 3,5%, bien que JAL ait assuré à l'AFP n'avoir pas constaté d'annulations conséquentes.
- Annulations sans frais -
Le Japon était l'an dernier la quatrième destination favorite des voyageurs de Chine continentale. Et en 2024, plus de 100.000 étudiants chinois étaient inscrits dans des établissements d'enseignement au Japon, selon le gouvernement nippon.
A la suite de l'annonce de Pékin, les principales compagnies aériennes chinoises (Air China, China Southern et China Eastern) ont proposé samedi à leur clientèle le remboursement intégral de leurs vols pour le Japon.
Leurs actions ont cédé un peu de terrain lundi à la Bourse de Hong Kong, tandis que la plateforme chinoise de réservations touristiques Trip.com y chutait de quelque 4%.
"Cette dernière annonce (...) est incompatible avec l'orientation générale convenue par nos dirigeants sur la promotion d'une relation mutuellement avantageuse", a réagi lundi le secrétaire général du gouvernement nippon Minoru Kihara.
Selon les médias nippons, le plus haut responsable du ministère japonais des Affaires étrangères chargé des affaires Asie-Pacifique, Masaaki Kanai, est arrivé lundi à Pékin, où il doit s'entretenir avec son homologue chinois Liu Jinsong.
- Risque économique -
Dans un message sur X, supprimé depuis, le consul général de Chine à Osaka, Xue Jian, avait menacé de "couper cette sale tête sans la moindre hésitation" en évoquant le discours de Mme Takaichi. Dans la foulée, Tokyo et Pékin avaient convoqué la semaine dernière leurs ambassadeurs respectifs.
Autre signe d'intensification des tensions: selon M. Kihara, des navires des garde-côtes chinois ont passé dimanche plusieurs heures dans les eaux territoriales japonaises autour des îles Senkaku, revendiquées par Pékin sous le nom d'îles Diaoyu.
Tokyo a également annoncé lundi avoir mobilisé son aviation après la détection d'un drone présumé chinois près de son île la plus méridionale, proche de Taïwan.
À Pékin, Daniel Feng, un informaticien interrogé par l'AFP, juge les réactions du gouvernement chinois de "très mesurées": "si (Takaichi) se contente de parler, ce n'est pas un problème... Mais s'ils passent à l'action, l'armée de notre pays les vaincra indubitablement", a déclaré le quadragénaire.
Ces tensions avec Pékin interviennent sur fond de conjoncture économique fragile pour le Japon, qui a vu son PIB se contracter de 0,4% au troisième trimestre.
Pour Marcel Thieliant, analyste de Capital Economics, la crise risque de dégénérer en un conflit commercial de grande ampleur, comparable à celui qu'ont connu les deux pays au début des années 2010.
"Le principal risque réside dans des restrictions imposées par la Chine sur ses exportations de terres rares ou sur les exportations japonaises", a-t-il déclaré, jugeant par ailleurs "particulièrement vulnérables" les constructeurs automobiles nippons, pour qui le marché chinois reste crucial.
bur-hih-stu-jug/
Les Bourses asiatiques ont affiché des performances contrastées lundi, marquées par l'attentisme avant les résultats de Nvidia, tandis que le bitcoin restait sous pression et qu'à Tokyo, les actions liées au tourisme décrochaient après un avertissement de Pékin.
Les Bourses hésitent, l'attentisme persiste
A la Bourse de Tokyo, l'indice vedette Nikkei a reculé en clôture de 0,10% à 50.323,91 points, et l'indice élargi Topix de 0,37% à 3.347,53 points.
La Bourse de Séoul, en revanche, a grimpé de 1,94%, Taipei de 0,18%. Sydney a terminé à l'équilibre (+0,02%). Vers 06H30 GMT, l'indice hongkongais Hang Seng abandonnait lui 1,07%, à l'unisson de l'indice composite de Shanghai (-0,62%).
Les places asiatiques entament la semaine sans entrain, toujours minées par les inquiétudes persistantes sur l'économie américaine en l'absence de statistiques officielles du fait des semaines de paralysie budgétaire.
"La fin du blocage budgétaire aux États-Unis est à double tranchant: le ralentissement économique devrait s'atténuer, mais les marchés doivent désormais digérer le déluge de données attendu dans les semaines à venir", publiées avec retard, souligne lundi Kyle Rodda, analyste de Capital.com.
Une série de statistiques "dense mais incomplète (...) ce qui laisse présager une période d'incertitude accrue", explique-t-il.
Dans l'immédiat, les investisseurs font preuve d'attentisme avant la publication, mercredi, des résultats trimestriels du géant américain des puces pour l'intelligence artificielle (IA), Nvidia, considéré comme un baromètre du secteur technologique.
Or, les titres liés à l'IA sont ces derniers jours sous forte pression, aux États-Unis comme en Asie, minés par "la crainte que la croissance future des bénéfices ne soit pas suffisamment robuste pour garantir un retour sur investissement attractif", selon Kyle Rodda.
Vers 06H30 GMT, la monnaie japonaise reculait de 0,10% à 154,70 yens pour un dollar.
Bitcoin au plus bas depuis six mois et demi
Le bitcoin, indicateur de prise de risque, a chuté de quelque 7% vendredi avant d'accélérer ses pertes durant le week-end, tombant lundi en début d'échanges asiatiques à 92.935 dollars, au plus bas depuis fin avril, dans la foulée de la récente disgrâce des valeurs technologiques.
Vers 06H30 GMT, la plus capitalisée des cryptomonnaies tentait cependant de se reprendre (+1,53% à 94.863 dollars).
"Depuis son record de 126.251 (dollars, ndlr) atteint début octobre, le bitcoin a perdu près de 25% de sa valeur, et est désormais dangereusement proche d'anéantir tous les gains réalisés en 2025", observe Krzysztof Kaminski, analyste de Market Pulse.
Selon lui, le retrait des capitaux de fonds ETF adossés au bitcoin est considérable ces derniers jours, après "le choc d'une liquidation massive (de positions) le 10 octobre" dans un marché insuffisamment liquide pour absorber des ordres de vente importants sans de fortes variations de cours.
"La correction du bitcoin est étroitement liée à la vente massive d'actifs à risque, notamment les valeurs tech américaines, et alors que les investisseurs revoient de plus en plus leurs anticipations concernant" une possible baisse de taux de la banque centrale américaine (Fed), explique M. Kaminski.
Les actions liées au tourisme à Tokyo tanguent
Compagnies aériennes, cosmétiques, grands magasins... Les groupes liés au tourisme et à la distribution ont plongé lundi à la Bourse de Tokyo, après que la Chine a recommandé à ses ressortissants d'éviter de voyager au Japon en pleine passe d'armes diplomatique au sujet de Taïwan.
Le fabricant de cosmétiques Shiseido a ainsi dévissé de 9,07% en clôture, la compagnie aérienne ANA a lâché 3,35%, sa rivale JAL 3,74%, le géant de l'habillement Fast Retailing (Uniqlo) a abandonné 5,29%...
Du côté des opérateurs de grands magasins, très prisés des touristes, Takashimaya a cédé 6,17% et J. Front Retailing (enseignes Daimaru et Matsuzakaya) 5,35%.
Alors que le Japon enregistre des arrivées record de touristes, la Chine est sa première source de visiteurs étrangers, représentant un quart des visiteurs étrangers de l'archipel cette année.
A Hong Kong, les compagnies aériennes chinoises étaient également bousculées: Air China cédait 1,85% et China Southern 0,94%. La plateforme chinoise de réservations touristiques Trip.com chutait de 4,25%.
Pétrole en berne
Les inquiétudes sur l'économie américaines et sur une surabondance mondiale d'or noir continuent de plomber le marché pétrolier.
Vers 06H30 GMT, le baril de WTI nord-américain perdait 1,08% à 59,44 dollars et celui de Brent de la mer du Nord 0,98% à 63,76 dollars.
Les Bourses asiatiques affichent des performances contrastées lundi avant divers publications, dont les résultats de Nvidia, tandis que le bitcoin reste sous pression et qu'à Tokyo, les actions liées au tourisme décrochent après un avertissement de Pékin.
Les Bourses hésitent, l'attentisme persiste
A la Bourse de Tokyo vers 03H30 GMT, l'indice vedette Nikkei reculait de 0,48% à 50.131 points, et l'indice élargi Topix de 0,68% à 3.337 points.
La Bourse de Séoul en revanche grimpait de 1,67%, Taipei de 0,55%. Sydney cédait 0,14% et l'indice hongkongais Hang Seng 0,32%.
Les places asiatiques entament la semaine sans entrain, après que les Bourses mondiales ont terminé dans le rouge vendredi, lestés par la persistance des inquiétudes sur l'économie américaine en l'absence de statistiques officielles du fait des semaines de paralysie budgétaire.
"La fin du blocage budgétaire aux Etats-Unis est à double tranchant: le ralentissement économique devrait s'atténuer, mais d'un autre côté, les marchés doivent désormais digérer le déluge de données attendu dans les semaines à venir", publiées avec retard, indique lundi Kyle Rodda, analyste de Capital.com.
Une série de statistiques "dense mais incomplète (...) ce qui laisse présager une période d'incertitude accrue", explique-t-il.
Dans l'immédiat, les investisseurs pourraient faire preuve d'attentisme avant la publication mercredi des résultats trimestriels du géant américain des puces pour l'intelligence artificielle (IA), Nvidia, considéré comme un baromètre du secteur technologique.
Or, les titres liés à l'IA sont ces derniers jours sous forte pression, aux Etats-Unis comme en Asie, minés par "la crainte que la croissance future des bénéfices ne soit pas suffisamment robuste pour garantir un retour sur investissement attractif", selon Kyle Rodda.
Vers 03H30 GMT, la monnaie japonaise reculait de 0,12% à 154,74 yens pour un dollar.
Bitcoin au plus bas depuis six mois et demi
Le bitcoin, indicateur de prise de risque, a chuté de quelque 7% vendredi avant d'accélérer ses pertes durant le week-end --tombant lundi en début d'échanges asiatiques à 92.935 dollars, au plus bas depuis fin avril, dans la foulée de la récente disgrâce des valeurs technologiques.
Vers 03H30 GMT, la plus capitalisée des cryptomonnaies tentait cependant de se reprendre (+2,1% à 95.401 dollars).
"Depuis son record de 126.251 atteint début octobre, le bitcoin a perdu près de 25% de sa valeur, et est désormais dangereusement proche d'anéantir tous les gains réalisés en 2025", observe Krzysztof Kaminski, analyste de Market Pulse.
Selon lui, le retrait des capitaux de fonds ETF adossés au bitcoin est considérable ces derniers jours, après "le choc d'une liquidation massive (de positions) le 10 octobre" dans un marché insuffisamment liquide pour absorber des ordres de vente importants sans de fortes variations de cours.
"La correction du bitcoin est étroitement liée à la vente massive d'actifs à risque, notamment les valeurs tech américaines, et alors que les investisseurs revoient de plus en plus leurs anticipations concernant" une possible baisse de taux de la banque centrale américaine (Fed), explique M. Kaminski.
Les actions liées au tourisme à Tokyo tanguent
Compagnies aériennes, cosmétiques, grands magasins... les groupes liés au tourisme et à la distribution plongent lundi à la Bourse de Tokyo, après que la Chine a recommandé à ses ressortissants d'éviter de voyager au Japon en pleine passe d'armes entre les deux pays au sujet de Taïwan.
Vers 03H30 GMT, le fabricant de cosmétiques Shiseido dévissait de 9,30%, la compagnie aérienne ANA lâchait 3,46%, sa rivale JAL 4,45%, le géant de l'habillement Fast Retailing (Uniqlo) cédait 4,44%.
Du côté des opérateurs de grands magasins, très prisés des touristes, Takashimaya abandonnait 5,48% et J. Front Retailing (enseignes Daimaru et Matsuzakaya) 4,79%.
Alors que le Japon enregistre des arrivées record de touristes, la Chine est sa première source de visiteurs étrangers --représentant un quart des visiteurs étrangers de l'archipel cette année.
A Hong Kong, les compagnies aériennes chinoises étaient également bousculées: Air China cédait 2,31% et China Southern abandonnait 0,75%. La plateforme chinoise de réservations touristiques Trip.com chutait de 4,77%.
Pétrole en berne
Les inquiétudes sur l'économie américaines et sur une surabondance mondiale d'or noir continuent de plomber le marché pétrolier.
Vers 03H00 GMT, le baril de WTI nord-américain cédait 1,03% à 59,47 dollars et celui de Brent de la mer du Nord 0,93% à 63,80 dollars.
Compagnies aériennes, cosmétiques, grands magasins... les groupes liés au tourisme et à la distribution plongent lundi à la Bourse de Tokyo, après que la Chine a recommandé à ses ressortissants d'éviter de voyager au Japon en pleine passe d'armes au sujet de Taïwan -- au risque de faire tanguer un secteur-clé de l'économie nippone.
Vers 02H00 GMT, le fabricant de cosmétiques Shiseido dévissait de 8,69% après avoir perdu jusqu'à 11% ; la compagnie aérienne ANA lâchait 2,77%, sa rivale JAL 3,89% ; le géant de l'habillement Fast Retailing (Uniqlo) cédait 5,39%.
Du côté des opérateurs de grands magasins, très prisés des touristes, Takashimaya abandonnait 6,64% et J. Front Retailing (enseignes Daimaru et Matsuzakaya) 5,46%.
Alors que le Japon enregistre des arrivées record de touristes, la Chine est sa première source de visiteurs étrangers, suivie par la Corée du Sud et Taïwan.
Sur les neuf premiers mois de 2025, l'archipel a accueilli 7,5 millions de visiteurs chinois, selon le Bureau national japonais du tourisme, soit une envolée de 42% sur un an... et presque un quart du total des touristes étrangers.
A l'origine de la crise, des propos de la nouvelle Première ministre japonaise Sanae Takaichi le 7 novembre devant le Parlement: "Si une situation d'urgence à Taïwan implique le déploiement de navires de guerre et le recours à la force, cela pourrait constituer une menace pour la survie du Japon", a déclaré la dirigeante aux positions ultra-nationalistes.
Des propos largement interprétés comme laissant entendre qu'une attaque contre Taïwan pourrait justifier un soutien militaire de Tokyo à l'île au titre de la "légitime défense collective" prévue par la législation japonaise.
Pékin insiste sur le fait que Taïwan fait partie intégrante de son territoire, et n'exclut pas le recours à la force pour en prendre le contrôle.
-"Risques importants"-
Vendredi soir, l'ambassade de Chine à Tokyo a jugé les propos de la dirigeante nippone "ouvertement provocateurs à l'égard de Taïwan".
"Le ministère des Affaires étrangères ainsi que l'ambassade et les consulats de Chine au Japon rappellent solennellement aux citoyens chinois d'éviter de se rendre au Japon dans un avenir proche", ajoutait son communiqué, mentionnant "des risques importants" pour leur sécurité.
En conséquence, les principales compagnies aériennes chinoises (Air China, China Southern et China Eastern) ont annoncé samedi proposer à leur clientèle le remboursement intégral de leurs vols pour le Japon, ainsi que la modification sans frais de leur itinéraire, jusqu'au 31 décembre.
Leurs actions tanguaient lundi à la Bourse de Hong Kong, mais sans plonger: China Eastern résistait (+0,22%), Air China cédait 1,5% et China Southern abandonnait 0,37%.
La plateforme chinoise de réservations touristiques Trip.com chutait en revanche de 4,17%.
Alors que la crise s'envenimait, Pékin et Tokyo avaient convoqué leurs ambassadeurs respectifs la semaine dernière.
Selon les médias nippons, le plus haut responsable du ministère japonais des Affaires étrangères chargé des affaires Asie-Pacifique, Masaaki Kanai, est par ailleurs parti lundi pour la Chine, où il doit s'entretenir avec son homologue chinois, Liu Jinsong.
M. Kanai devait réaffirmer la position de Tokyo selon laquelle les propos de Mme Takaichi ne modifient en rien la position japonaise traditionnelle sur Taïwan et protester contre les publications d'un diplomate chinois sur les réseaux sociaux, a ajouté la presse nippone.
Dans un message sur X, supprimé depuis, le consul général de Chine à Osaka, Xue Jian, avait menacé de "trancher cette sale tête sans la moindre hésitation" en évoquant Sanae Takaichi.
Ses déclarations du 7 octobre intervenaient quelques jours seulement après un sommet de l'Asie-Pacifique, en marge duquel elle a eu une première rencontre, apparemment cordiale, avec le président chinois Xi Jinping, mais également avec le représentant de Taipei.
Ces tensions avec Pékin interviennent sur fond de conjoncture économique extrêmement fragile pour le Japon, qui a vu son PIB se contracter de 0,4% au troisième trimestre.
Pour Marcel Thieliant, analyste de Capital Economics, ces tensions risquent de dégénérer en un conflit commercial de grande ampleur, comparable à celui qu'ont connu les deux pays au début des années 2010.
"Le principal risque réside dans des restrictions imposées par la Chine sur ses exportations de terres rares ou sur les exportations japonaises", a-t-il déclaré, jugeant par ailleurs "particulièrement vulnérables" les constructeurs automobiles nippons, pour qui le marché chinois reste crucial.
Compagnies aériennes, cosmétiques, habillement, grands magasins... les actions des groupes liés au tourisme et à la distribution plongent lundi à la Bourse de Tokyo, après que la Chine a recommandé à ses ressortissants d'éviter de voyager au Japon, en pleine passe d'armes au sujet de Taïwan.
Vers 01H00 GMT, le fabricant de cosmétique Shiseido dévissait de 9,66% après avoir perdu jusqu'à 11% ; la compagnie aérienne ANA lâchait 3,48%, sa rivale JAL 4,62% ; le géant de l'habillement Fast Retailing (Uniqlo) perdait 4,83%.
Du côté des opérateurs de grands magasins, très prisés des touristes, Takashimaya abandonnait 5,51% et J. Front Retailing (enseignes Daimaru et Matsuzakaya) 3,75%.
Alors que le Japon a enregistré l'an dernier des arrivées record de touristes internationaux, la Chine est sa première source de visiteurs étrangers. L'archipel a accueilli quelque 3,2 millions de touristes étrangers en septembre 2025, dont 775.500 de Chine, soit presque un quart du total.
A l'origine de la crise, des propos de la nouvelle Première ministre japonaise Sanae Takaichi, qui a déclaré le 7 novembre que des attaques armées contre Taïwan pourraient justifier l'envoi de troupes japonaises pour défendre l'île, au titre de la "légitime défense collective" prévue par une loi japonaise adoptée en 2015.
Vendredi soir, l'ambassade de Chine à Tokyo a jugé ces propos "ouvertement provocateurs à l'égard de Taïwan, nuisant gravement au climat des échanges entre les peuples".
"Le ministère des Affaires étrangères ainsi que l'ambassade et les consulats de Chine au Japon rappellent solennellement aux citoyens chinois d'éviter de se rendre au Japon dans un avenir proche", ajoutait son communiqué, mentionnant "des risques importants" pour leur sécurité.
En conséquence, les principales compagnies aériennes chinoises (Air China, China Southern et China Eastern) ont annoncé samedi proposer à leur clientèle le remboursement intégral de leurs vols pour le Japon, ainsi que la modification sans frais de leur itinéraire, entre samedi et le 31 décembre.
Samedi, après l'avertissement de la Chine à ses ressortissants, le secrétaire général du gouvernement japonais Minoru Kihara a regretté une recommandation "en contradiction avec la promotion d'une relation stratégique et mutuellement bénéfique" entre Tokyo et Pékin, d'après l'agence de presse Jiji.
Le constructeur aéronautique américain Boeing a livré 57 avions commerciaux au mois d'août, un niveau qu'il n'avait pas atteint sur cette période depuis 2018, c'est-à-dire avant deux crashes de son avion vedette 737 MAX qui ont fait 346 morts au total.
Selon des chiffres publiés mardi sur son site internet, l'avionneur a remis en août 42 exemplaires de la famille du 737 MAX et un 737 NG, ainsi que neuf gros porteurs 787 Dreamliner, quatre 777 en version cargo et un 767 destiné au programme de ravitailleur militaire.
C'est son second meilleur mois de l'année 2025, qui est marquée par une reprise de la cadence de production après une année 2024 en berne à la suite d'un accident en vol en janvier sur un 737 MAX 9.
L'incident avait mis en lumière des problèmes récurrents de qualité et de conformité de la production et d'une grève d'une cinquantaine de jours ayant paralysé ses deux principales usines.
La compagnie irlandaise Ryanair a reçu le plus gros contingent de 737 MAX (7), devant United Airlines (6) puis CDB Leasing, Air China et Southwest (3 chacun).
A noter: American Airlines a pris livraison de son 1000e avion de Boeing en recevant trois 787-9 Dreamliner et Emirates a reçu son 300e 777 en version fret.
Depuis le début de l'année, le constructeur a remis 385 avions, dont 44 à des compagnies aériennes et sociétés de location chinoises.
Par ailleurs, le groupe a engrangé 26 commandes brutes en août.
Après annulations et conversions diverses - dont 59 ajustements comptables ASC 606 -, les commandes nettes atteignent 83 avions.
Le carnet de commandes de la branche commerciale (BCA) contenait 6.539 avions à fin août, soit plus de 522 milliards de dollars.
En incluant la branche Défense, Espace et Sécurité (BDS), le groupe affiche pour plus de 600 milliards de dollars de commandes.
Près de 3.200 ouvriers de trois usines américaines fabriquant des appareils militaires font grève depuis le 4 août, au sujet du nouvel accord social.
Après l'échec de négociations le 25 août, Boeing a annoncé vendredi le lancement du recrutement d'ouvriers pour remplacer de manière "permanente" les grévistes.
Le président du syndicat international des machinistes (IAM), Brian Bryant, a déploré dans un communiqué une "mauvaise gestion" du conflit social par Boeing, affirmant que la branche locale IAM-District 837 était "prête depuis le premier jour (...) à négocier un accord juste".
La société chinoise COMAC a signé des accords avec deux fournisseurs occidentaux pour un projet d'avion à deux couloirs au salon de l'aéronautique de Paris cette semaine, indiquant qu'elle a toujours l'intention d'utiliser des pièces étrangères sur ses jets malgré les mesures prises par les États-Unis pour restreindre les exportations de composants.
Dans sa guerre commerciale avec Pékin, Washington a restreint ce mois-ci les exportations vers la Chine de certaines pièces aérospatiales fabriquées aux États-Unis, y compris les moteurs que COMAC utilise sur ses avions à fuselage étroit C919 et ses jets régionaux C909, ont déclaré des sources à Reuters.
Cela souligne une vulnérabilité majeure du programme chinois de construction d'avions à réaction, dont les principaux éléments de conception utilisent des pièces étrangères.
L'entreprise publique COMAC souhaite concurrencer Airbus et Boeing sur la scène internationale, et cherche des clients à l'étranger tout en augmentant sa production. Mais ses jets sont actuellement exploités en grande partie en Chine et ne sont pas certifiés par les principaux organismes de réglementation étrangers en Europe et aux États-Unis.
Outre les deux avions de COMAC déjà exploités commercialement, le C919 et le C909, l'entreprise conçoit un avion à large fuselage, le C929, pour affronter le Boeing 787 et l'Airbus A350.
Le fabricant américain Crane Aerospace & Electronics a déclaré au salon du Bourget qu'il fournirait le système de signalisation de porte du C929, ce que COMAC a confirmé. Un système de signalisation de porte Crane est utilisé sur le C919.
COMAC a déclaré avoir également signé un protocole d'accord avec la société aérospatiale française Safran pour le C929. Selon une source industrielle, ce protocole porte sur des systèmes tels que le contrôle du freinage, la pression des pneus, la détection de l'oxygène et du givrage.
Safran, partenaire de GE pour les moteurs CFM utilisés sur le C919, n'a pas divulgué les détails de l'accord.
La compagnie nationale Air China sera le premier client pour le C929, conçu pour accueillir de 282 à 440 personnes, a déclaré le constructeur en novembre.
Pour tenter de percer sur les marchés étrangers, COMAC s'est concentrée sur l'Asie du Sud-Est. Elle a vendu des C909 à des compagnies aériennes en Indonésie, au Vietnam et au Laos , dont les gouvernements autorisent leurs compagnies à exploiter des avions certifiés chinois.
Tony Fernandes , directrice générale de Capital A Group , propriétaire de la compagnie malaisienne AirAsia, a déclaré qu'elle continuait à discuter avec COMAC d'une commande potentielle de C919, bien que les tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis restent un obstacle possible.
L'autorité européenne de régulation de l'aviation a déclaré en avril qu'il lui fallait entre trois et six ans pour certifier le C919.
SE FAIRE DES AMIS
Pékin investit des sommes considérables dans le développement d'une industrie aérospatiale nationale, avec pour objectif à long terme de remplacer progressivement les pièces fabriquées à l'étranger.
La Chine travaille depuis de nombreuses années sur un moteur d'avion commercial civil, le CJ-1000, dans le but de remplacer le moteur LEAP-1C qui équipe le C919.
On sait peu de choses sur ce moteur, mais des images ont été diffusées sur les médias sociaux chinois au début de l'année 2023, montrant ce qui semblait être un moteur CJ-1000 testé sur un avion de transport militaire chinois.
Au salon aéronautique de Paris, COMAC a présenté sa gamme croissante de modèles d'avions, y compris une version jet d'affaires du C909, qui, selon des sources industrielles, devrait bientôt entrer en service.
Il n'y avait aucune trace de l'avion long-courrier C939, plus grand, que COMAC a déclaré avoir l'intention de développer.
Au salon de cette année, l'exposition de COMAC était l'une des 76 présentées par des entreprises de Chine, le deuxième marché mondial de l'aviation, dont le nombre aura plus que doublé en 2023.
De plus petites entreprises chinoises, dont certaines participaient pour la première fois au salon, ont déclaré qu'elles étaient conscientes de l'importance de présenter leurs produits afin d'exploiter le marché européen, qui est très dépensier.
"En Chine, nous avons une bonne réputation, mais nous voulons maintenant développer un marché mondial. Nous sommes ici parce que nous pensons que c'est le bon moment", a déclaré Ojay Yuan, vice-président du fournisseur de machines-outils Depu CNC, basé à Shenzhen, qui exposait pour la première fois.
"Le moment n'est pas très propice (pour vendre) aux États-Unis, compte tenu des droits de douane, et nous préférons donc travailler avec l'Europe", a-t-il ajouté.
La société HanDao Tech, basée à Shanghai, a également fait ses débuts à Paris. Créée en 2021, le groupe fabrique des systèmes de moteurs et des composants pour l'industrie aérospatiale et les turbines à gaz.
"Nous fournissons déjà du matériel à de plus grandes entreprises. Mais nous devons établir une connexion avec ce monde, montrer nos produits, nous faire des amis et trouver les meilleures opportunités", a déclaré sa présidente-directrice générale, Patrick Wang.
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