Le yen exalté avant la réunion de la Banque du Japon, le bitcoin poursuit sa chute

Le réseau Ethereum vient de marquer l’histoire de la crypto en atteignant 34 468 transactions par seconde, un record absolu. Cette performance, rendue possible par les avancées des solutions de Layer 2 et des Zero Knowledge Rollups, ouvre une nouvelle ère pour la scalabilité et l’adoption massive.

En bref

• Ethereum a établi un record historique en traitant 34 468 transactions crypto par seconde grâce à l’efficacité des solutions Layer 2.
• La mise à jour Fusaka et l’optimisation des Layer 2 réduisent les coûts, améliorent la scalabilité et préparent Ethereum à atteindre 100 000 TPS à long terme.
• Ce bond technologique pourrait booster l’adoption de l’ETH et son prix en 2026, en attirant investisseurs et applications décentralisées.

Ethereum explose le record historique de 34 468 transactions crypto par seconde

Le 14 décembre 2025, Ethereum a pulvérisé tous les records en traitant 34 468 transactions par seconde, un niveau jamais atteint auparavant. Ce pic de performance a été rendu possible grâce à l’activité intense des solutions de Layer 2, comme Lighter, un échange perpétuel basé sur les Zero Knowledge Rollups. Ces technologies permettent de regrouper des milliers de transactions hors de la chaîne principale, réduisant ainsi la pression sur le réseau crypto.

Les Layer 2, tels que Base, Arbitrum, et Optimism, ont joué un rôle clé dans cette avancée. En effet, leur capacité à traiter des transactions à haute vitesse, tout en maintenant des coûts réduits, a permis à Ethereum de dépasser ses limites précédentes. Par exemple, Lighter a traité une grande partie des transactions crypto, tandis que Base a maintenu un rythme soutenu entre 100 et 300 transactions par seconde. Ce record survient juste avant la mise à jour Fusaka, lancée le 3 décembre 2025.

Crypto : Ethereum prends un train d’avance face à ses concurrents

Avec 34 468 transactions crypto par seconde, Ethereum se positionne comme un leader incontesté en matière de scalabilité. Comparé à des concurrents comme Solana, qui vise un plafond théorique de 65 000 TPS, Ethereum montre une capacité à évoluer rapidement. De plus, les coûts de transaction sur les Layer 2 ont également chuté, rendant le réseau plus accessible. Par exemple, les frais de « blobs » ont été réduits, ce qui favorise une adoption plus large, notamment dans les secteurs de la DeFi, du gaming, et des applications sociales.

Les développeurs Ethereum visent désormais un objectif ambitieux : atteindre 100 000 TPS à long terme. Cette perspective repose sur des mises à jour continues comme Fusaka et l’optimisation des technologies existantes. Comme le confirme Ryan Lee, analyste en chef chez Bitget :

ETH en 2026 : vers un premier trimestre triomphal ?

Les récentes avancées technologiques d’Ethereum pourraient bien se répercuter sur la valeur de sa crypto, l’ETH. Une scalabilité accrue et une efficacité améliorée sont des facteurs clés pour attirer les investisseurs et stimuler la demande. Les analystes s’attendent à ce que ces performances techniques se traduisent par une hausse significative du prix de l’ETH, surtout si l’adoption institutionnelle continue de croître.

Pour le premier trimestre 2026, les perspectives sont optimistes. Une combinaison de facteurs, tels que la réduction des coûts de transaction, l’augmentation du volume d’utilisateurs, et l’intégration de nouvelles applications, pourrait propulser l’ETH vers les 5 000 dollars. Cependant, des risques subsistent, notamment la concurrence accrue d’autres blockchains et les défis liés à la régulation crypto. 

Ce record de 34 468 transactions par seconde marque-t-il le début d’une nouvelle ère pour Ethereum et la crypto ? Alors que les technologies évoluent et que l’adoption s’accélère, une question persiste : Ethereum peut-il maintenir cette dynamique et devenir la référence absolue pour les transactions décentralisées dans la blockchain ?

Le cours de Bitcoin est repassé une nouvelle fois sous le seuil de support clé des 90 000 dollars ce week-end, dans un contexte où une forte volatilité continue de rythmer les échanges en ce mois de décembre.

Par ailleurs, nombre de traders signalent la récurrence du fameux schéma dit « Bart Simpson » sur le graphique du cours de Bitcoin. Il est intéressant de noter qu’un nouveau motif semble se dessiner actuellement, lequel serait susceptible de dicter l’évolution future du BTC.

Schéma Bart Simpson : influence et retour en décembre

Le schéma Bart Simpson doit son nom à l’emblématique personnage de dessin animé, en raison de sa forme caractéristique qui rappelle la coupe de cheveux du jeune Bart. Cette figure apparaît lorsque Bitcoin connait une brusque variation dans une direction, à la hausse comme à la baisse, en un laps de temps réduit.

Le prix marque ensuite une pause, évoluant à l’horizontale dans un intervalle. Puis, papidement, le marché revient vers sa zone de départ. Sous son allure ludique, cette structure soulève en fait de vraies difficultés pour les acteurs au sein de marchés volatils.

Certains traders ont par ailleurs noté la multiplication de ce schéma le mois dernier. Un analyste a partagé un graphique exhibant trois occurrences entre les 10 et 12 décembre. D’autres observateurs ont relevé cinq cas similaires et davantage encore, du mois de novembre jusqu’à mi-décembre.

Dans ce contexte, un analyste estime que le marché de Bitcoin serait en train de compléter un nouveau schéma Bart Simpson. Ainsi, si ce scénario se confirme, une nouvelle impulsion à la hausse pourrait en découler.

Néanmoins, la capacité de cette hausse à durer reste incertaine. L’analyste avance qu’une percée haussière suivie d’un nouveau retournement constitue un « scénario probable ».

Liquidité et mécanismes de marché

En parallèle, un analyste souligne que le motif Bart n’a rien d’inédit et s’est manifesté à maintes reprises dans l’historique du marché de Bitcoin.

Selon ses observations, cette structure tend à voir le jour dans certains contextes bien précis, en particulier lorsque la liquidité se raréfie. Il ajoute que ces situations coïncident souvent avec l’activité de gros intervenants sur le marché.

Les investisseurs particuliers se mettent alors à courir après la tendance, juste après des variations brutales. Dans le même temps, les zones de stop-loss deviennent parfaitement repérables.

D’autres analystes soulignent que la répétition des schémas Bart agit souvent comme un piège de volatilité à court terme. Ces mouvements brusques peuvent provoquer des retournements express et de véritables secousses, forçant les traders plus opportunistes à liquider leur position alors que l’élan se dissipe aussi vite qu’il est apparu.

Au final, alors que Bitcoin évolue dans un environnement des plus réactifs, la présence récurrente des patterns Bart souligne le rôle crucial de la liquidité et de la structure du marché dans les fluctuations à court terme du prix. Si ces configurations peuvent engendrer des envolées aussi soudaines que des corrections inattendues, les analystes rappellent qu’elles pèsent peu sur la tendance de fond, qui dépend avant tout d’une liquidité durable et de la participation continue des acteurs.

La morale de l’histoire : En crypto, les Simpsons ne font pas rire tout le monde.

Lors de son apparition dans The Joe Rogan Experience le 3 décembre 2025, Jensen Huang a livré une évaluation frappante. Le chef de Nvidia (NVDA), aujourd’hui la société la plus puissante du monde avec 4 000 milliards de dollars, considère que l’intelligence artificielle est une nouvelle révolution industrielle. Mais cette révolution s’accompagne de défis majeurs en matière de sécurité.

En Bref

• Jensen Huang avertit que l’informatique quantique brisera le chiffrement actuel.
• Naoris Protocol répond avec un Trust Mesh décentralisée de cybersécurité post-quantique.
• Chaque appareil devient un validateur, sécurisant Web2 et Web3 à la couche Sub-Zero.

Huang a décomposé l’écosystème IA en cinq couches fondamentales : énergie, puces, infrastructure, modèles et applications. À chaque niveau, les préoccupations de sécurité se multiplient. Le PDG a particulièrement souligné la vulnérabilité des systèmes à l’émergence de l’informatique quantique, capable de briser les méthodes de chiffrement actuelles.

Joe Rogan a interrogé Huang sur les risques de l’effondrement du chiffrement moderne par l’informatique quantique. La réponse du PDG se voulait rassurante : selon lui, l’IA restera « un clic en avance« . Pourtant, les experts estiment que cette menace quantique, surnommée « Q-Day », pourrait arriver plus tôt que prévu. Les algorithmes de Shor et Grover menacent directement RSA, ECC et l’intégrité des transactions blockchain.

Jensen décrit un modèle de défense où tous les systèmes coopèrent. C’est exactement ainsi que fonctionne la Trust Mesh de Naoris : un appareil détecte une menace, et tout le réseau est informé en millisecondes.

La différence ? Naoris est décentralisé et élimine les points uniques de défaillance.

La course à l’infrastructure : États-Unis vs Chine

Lors de sa présentation au Center for Strategic and International Studies (CSIS) le même jour, Jensen Huang a tiré la sonnette d’alarme sur la compétition sino-américaine. Selon lui, construire un centre de données aux États-Unis prend environ trois ans, du début des travaux à la mise en service d’un superordinateur IA. En Chine, l’équivalent se fait en quelques mois.

Cette différence de vitesse représente un risque stratégique majeur. Huang a aussi souligné que la Chine possède une capacité énergétique deux fois supérieure à celle des États-Unis, malgré l’économie américaine plus grande. Les centres de données IA sont très énergivores, et cette asymétrie pourrait compromettre la compétitivité américaine à long terme.

Le PDG de Nvidia reste confiant quant à la supériorité technologique américaine en matière de puces. Il affirme que Nvidia est en avance sur la concurrence chinoise. Mais il met en garde contre la complaisance : la Chine excelle en fabrication et rattrape son retard.

Naoris Protocol : cybersécurité post-quantique décentralisée

Face aux défis soulevés par Jensen Huang, les projets blockchain apportent des solutions innovantes. Naoris Protocol se positionne comme le premier Trust Mesh de Cybersécurité Décentralisée au monde, alimentée par une blockchain résistante aux attaques quantiques.

Fondé en 2018 par David Carvalho, le projet est né d’une rencontre avec Kjell Grandhagen, ancien président du Comité du renseignement de l’OTAN. Sa philosophie : « Nous n’avons pas besoin de mieux jouer que les cybercriminels, nous devons jouer différemment. » Cette vision a guidé le développement d’une architecture radicalement nouvelle.

Le protocole transforme chaque appareil connecté en nœud validateur. Ces nœuds vérifient mutuellement leur intégrité en temps réel, créant une « ruche mentale de sécurité ». Quand un nœud détecte une menace, tout le réseau en est instantanément informé. Cette approche élimine les points uniques de défaillance inhérents aux solutions centralisées.

Architecture technique : dPoSec et cryptographie post-quantique

Naoris Protocol repose sur trois piliers technologiques majeurs. Le premier est dPoSec (preuve décentralisée de sécurité), un mécanisme de consensus propriétaire. Contrairement à la Preuve de travail ou à la Preuve d’enjeu, ce consensus valide en continu le statut de sécurité des appareils participants, établissant un protocole d’application de confiance auto-validant.

Le deuxième pilier est l’IA SWARM décentralisée. Cette intelligence artificielle distribuée coordonne la détection et la réponse aux menaces en temps réel. Des milliers de règles sont appliquées aux journaux pour identifier les schémas malveillants. L’apprentissage continu permet au système d’évoluer face aux nouvelles attaques.

Le troisième pilier, crucial compte tenu des avertissements de Jensen Huang, est la cryptographie post-quantique. Naoris utilise des algorithmes conformes aux normes NIST, OTAN et ETSI, incluant Dilithium-5 pour les signatures et les mécanismes d’encapsulation de clés (KEM). Ces algorithmes sont conçus pour résister aux attaques des futurs ordinateurs quantiques.

La couche Sub-Zero : sécuriser l’ensemble de l’écosystème blockchain

La grande innovation architecturale de Naoris est son positionnement à la couche Sub-Zero, sous la couche L0 des blockchains traditionnelles. Cette position permet de sécuriser toutes les couches supérieures (L0, L1, L2), ainsi que les DEX, ponts et validateurs, sans nécessiter de hard forks ni perturber les réseaux existants.

Cette approche répond directement à la vision de Jensen Huang d’une IA devenue « infrastructure ». De même, Naoris vise à devenir le substrat de sécurité de l’internet, une couche de confiance sous chaque système connecté. Le protocole supporte aussi bien l’infrastructure Web2 (entreprises, gouvernements, IoT) que Web3 (blockchains, DeFi, NFTs).

Le token $NAORIS : économie et cas d’usage

Le token natif $NAORIS alimente l’écosystème du protocole. Il récompense les nœuds validateurs pour leur participation à la sécurité du réseau. Chaque validation de sécurité, chaque vérification d’intégrité repose sur ce jeton, que l’équipe décrit comme le « premier security token au monde« .

Les cas d’usage ciblés incluent : la défense et les infrastructures critiques, les services financiers et bancaires, les télécommunications (3G, 4G, 5G), la santé connectée, les véhicules autonomes et bien sûr la sécurisation des blockchains existantes contre les menaces quantiques.

Ce que cela signifie pour les utilisateurs

Pour les utilisateurs finaux, Naoris Protocol propose actuellement une extension de sécurité pour navigateur accessible via son testnet DePIN. Chaque appareil participant devient un nœud validateur, bloquant malwares, traceurs et menaces en temps réel. Les participants accumulent des points convertibles en jetons $NAORIS lors du TGE (Token Generation Event).

Pour les entreprises, le protocole offre une preuve de conformité partageable en temps réel. Là où les audits de sécurité traditionnels sont périodiques et coûteux, Naoris permet une validation continue et immuable du statut de sécurité du système. Partenaires et régulateurs peuvent vérifier la posture cybersécuritaire à tout instant.

Anticiper la convergence IA-Cybersécurité quantique

Les apparitions de Jensen Huang en décembre 2025 marquent un tournant dans la prise de conscience des enjeux de sécurité liés à l’IA. Sa vision d’une intelligence artificielle devenue infrastructure invisible, comme l’électricité ou internet, implique des exigences de sécurité inédites. Les menaces quantiques, même lointaines, doivent être anticipées dès aujourd’hui.

Naoris Protocol offre une réponse architecturale cohérente à ces défis : décentralisation pour éliminer les points uniques de défaillance, cryptographie post-quantique pour anticiper le Q-Day, et IA distribuée pour une résilience adaptative. Le projet s’inscrit dans la tendance DePIN révolutionnant les infrastructures numériques en 2025.

Reste à voir si cette vision ambitieuse se concrétisera au lancement du mainnet. Les mois à venir seront décisifs pour évaluer la capacité de Naoris à transformer une promesse technologique en adoption réelle.

Le débat sur la possibilité que les ordinateurs quantiques compromettent la sécurité du Bitcoin a refait surface, se concentrant sur la possibilité que de futures machines puissent déjouer le chiffrement protégeant certaines des plus anciennes réserves de Bitcoin, y compris celles liées à Satoshi Nakamoto. On croit que ce portefeuille détient environ 1,1 million de BTC. Les experts préviennent que si ces pièces étaient soudainement débloquées et mises sur le marché, cela pourrait perturber la dynamique de l’offre et exercer une pression significative sur les prix. Cette discussion renouvelée reflète les inquiétudes quant à savoir si les anciens protocoles de sécurité du Bitcoin sont suffisamment solides pour suivre le rythme des avancées de la technologie quantique.

En bref

• Les spéculateurs ont suggéré qu’une violation quantique du portefeuille de Satoshi pourrait pousser le prix du Bitcoin jusqu’à 3 $.
• Les investisseurs précoces pourraient potentiellement profiter d’une telle chute soudaine pour acquérir des pièces à des prix dérisoires.

Le Bitcoin fait face à des risques quantiques potentiels

Certains spéculateurs ont dépeint des scénarios dramatiques pour illustrer les conséquences potentielles. Un YouTuber éminent, Josh Otten, a partagé un graphique suggérant que le Bitcoin pourrait chuter jusqu’à 3 $ si un ordinateur quantique parvenait à pirater le portefeuille de Satoshi et inondait le marché avec les pièces. Ce scénario a suscité une attention intense en ligne, provoquant des débats au sein de la communauté crypto.

L’investisseur vétéran en Bitcoin Willy Woo a partagé qu’une telle chute abrupte pourrait en réalité créer des opportunités pour les détenteurs à long terme. Il a ajouté que le réseau Bitcoin lui-même resterait probablement résilient, car la plupart des avoirs ne sont pas immédiatement à risque. Woo a expliqué qu’environ 4 millions de BTC, y compris les pièces de Satoshi, sont stockés dans des adresses pay-to-public-key (P2PK). Ces adresses révèlent la clé publique complète lors des transactions, ce qui pourrait les rendre vulnérables à de futures attaques par des ordinateurs quantiques.

En s’appuyant sur cela, des analystes ont précisé que tout portefeuille dont la clé publique complète est exposée sur la blockchain pourrait théoriquement voir sa clé privée déduite par un ordinateur quantique suffisamment avancé, soulignant les risques potentiels pour ces avoirs.

Cependant, les portefeuilles plus récents du Bitcoin ont été conçus avec des protections améliorées. Ces adresses n’exposent pas la clé publique complète, ce qui rend beaucoup plus difficile pour les ordinateurs quantiques d’accéder à la clé privée. Néanmoins, la communauté plus large des cryptomonnaies reste vigilante, consciente que les avancées en informatique quantique pourraient poser de sérieux défis à la sécurité des actifs numériques à l’avenir.

Évaluations des experts sur le calendrier et les risques

Les experts s’accordent en grande partie à dire que la menace des ordinateurs quantiques n’est pas immédiate. En septembre, Cointribune a rapporté que Samson Mow, fondateur de Jan3, a reconnu que l’informatique quantique pourrait éventuellement compromettre la sécurité du Bitcoin, mais a souligné que cela est probablement dans au moins une décennie. Il a également noté que d’autres systèmes échoueraient probablement avant que le Bitcoin ne fasse face à un risque sérieux.

Entre-temps, le cryptographe britannique Adam Back a souligné que le Bitcoin est peu susceptible de faire face à une menace de l’informatique quantique dans les 20 à 40 prochaines années, notant qu’il y a amplement de temps pour mettre en œuvre des normes de cryptographie post-quantique avant que le chiffrement actuel puisse être compromis.

L’impact économique potentiel de l’informatique quantique sur le Bitcoin a également été souligné par l’expert crypto James Check. Il a insisté sur le fait que la principale préoccupation est de savoir comment l’informatique quantique pourrait affecter le prix du marché du Bitcoin plutôt que la sécurité immédiate des pièces. Check a également noté qu’il est hautement improbable que la communauté gèle les avoirs de Satoshi avant qu’un ordinateur quantique puisse accéder à ses portefeuilles et libérer ces pièces sur le marché.

Pour plusieurs analystes, 2026 devrait être l’année de la grande remontée pour Shiba Inu. À 0,000008 $, le meme coin semble une aubaine, mais un expert émérite sonne l’alarme sur ses faiblesses fatales et les indices contradictoires qui pourraient renverser la vapeur.

N’achetez pas de Shiba Inu en décembre

Shiba Inu a subi une chute drastique de près de 70 % sur un an et plus de 90 % depuis son ATH, avec un prix actuel autour de 0,000008 $. Cette dégringolade s’inscrit dans un contexte où l’engouement pour les meme coins s’essouffle, renforçant les craintes d’un déclin définitif du token.

L’expert crypto Neil Patel met en garde contre tout investissement dans le SHIB, soulignant son absence totale d’utilité concrète par rapport à des actifs comme Bitcoin ou Ethereum. Les initiatives annexes telles que Shibarium, le metaverse ou le DEX peinent à décoller, sans impact notable sur la valeur du token.

Patel insiste sur la perte de dynamisme de la communauté, pilier du succès de 2021, et recommande de se tourner vers des projets à utilité économique réelle.

L’équipe de développement reste anonyme et peu réactive, notamment après le piratage du pont Shibarium, ce qui alimente les critiques sur le manque de transparence. L’offre en circulation massive, estimée à 589 000 milliards de tokens, rend une hausse significative quasi impossible : atteindre 0,01 $ exigerait une capitalisation de près de 5 890 milliards de dollars, un scénario irréaliste.

Attendez 2026 pour vous décider !

L’analyse technique du SHIB révèle une zone critique : le prix se stabilise légèrement au-dessus de son bottom local après des mois de baisse, mais reste sous les moyennes mobiles principales, avec une tendance baissière dominante. Chaque rebond bute sur des sommets descendants, malgré un ralentissement de la pression vendeuse et un petit coin haussier à court terme. Le RSI neutre et le faible volume signalent une compression avant un mouvement potentiel, sans signe clair de reprise. Investir en décembre pourrait donc s’avérer dangereux, à l’heure où le meme coin n’a peut-être pas fini de chuter.

Malgré ces alertes, le réseau Shiba Inu affiche une hausse fulgurante de plus de 800 % des adresses actives envoyant des tokens, culminant à près de 9 900 en une journée, indiquant un repositionnement du marché sans ventes paniques. Les flux nets sortants des exchanges et la diminution de 22 % des soldes sur plateformes renforcent un scénario d’accumulation discrète.

Le nombre de détenteurs grimpe à 1,54 million, avec les baleines crypto qui augmentent leurs avoirs de 249 % sur l’année, tandis qu’une divergence haussière du RSI suggère un affaiblissement vendeur. Un franchissement de 0,0000092 $ pourrait inverser la structure baissière à long terme, bien que le canal descendant domine encore. Attendez donc cet événement, ou son échec, pour mettre la main au portefeuille.​

La morale de l’histoire : à Shiba Inu trop pressé de s’envoler, la gravité casse les pattes.

Kevin Hassett, un candidat principal à la présidence de la Réserve fédérale (Fed), a déclaré que la banque centrale resterait indépendante même si elle faisait face à des pressions de la Maison Blanche. Ses remarques interviennent alors que les marchés financiers et cryptographiques observent de près les signaux sur les taux d’intérêt et la trajectoire future de la politique monétaire américaine.

En bref

• Kevin Hassett a déclaré que les décisions de politique de la Fed resteraient entre les mains du FOMC, soulignant que les taux d’intérêt seraient fixés par les données plutôt que par l’intervention présidentielle.
• Les discussions quotidiennes avec le président Trump se poursuivraient si Hassett devenait président de la Fed, bien qu’il ait précisé que ces échanges n’auraient pas de poids formel en matière de politique.
• Hassett a évoqué un apaisement des prix dans certains domaines, citant un ralentissement de l’inflation, une croissance plus forte des revenus et des signes d’amélioration du pouvoir d’achat des consommateurs.
• Les données sur l’emploi restent mitigées, Hassett privilégiant les enquêtes auprès des ménages alors que les chiffres de l’emploi de novembre sont cruciaux pour évaluer la dynamique de croissance.

Hassett dit qu’il écouterait Trump, mais ne suivrait pas les instructions sur les taux

Les décisions sur les taux d’intérêt, a expliqué Hassett, continueraient d’être prises par le Comité fédéral du marché ouvert plutôt que par le président. Alors que le débat sur l’indépendance de la Fed refait surface, il a déclaré que les membres du comité s’appuient sur les données économiques pour voter sur la politique.

Le président Donald Trump a récemment déclaré qu’il « devrait avoir un rôle » dans les discussions avec la banque centrale. En réponse à ces commentaires, Hassett a dit qu’il écouterait les points de vue du président mais ne les traiterait pas comme des directives.

Trump a des « opinions très fortes et bien fondées », a-t-il dit, mais ces opinions ne prendraient pas le pas sur les votes formels sur le taux des fonds fédéraux.

En tant que chef du Conseil économique national, Hassett parle déjà quotidiennement avec Trump. Ces discussions couvrent souvent les conditions économiques, y compris la politique monétaire. Cette communication se poursuivrait s’il devenait président de la Fed, a-t-il déclaré, mais sans autorité décisionnelle au sein du comité.

Seuls les arguments appuyés par les données économiques seraient pris en compte dans les discussions politiques. Même dans ce cas, l’avis de Trump ne serait pas « pesant » par rapport à celui des membres votants. Hassett a déclaré que cette norme s’applique à toutes les voix externes.

Signaux macroéconomiques mitigés alors que l’inflation persiste et que la croissance s’accélère

La modératrice de CBS, Margaret Brennan, a cité des données officielles montrant une inflation de l’indice des prix à la consommation à 3 % en glissement annuel et une inflation des dépenses de consommation personnelle à 2,8 %. Hassett a répondu en pointant des graphiques des prix par article que Trump a mentionnés lors d’un discours récent.

Les prix des médicaments sur ordonnance ont augmenté de 9 % pendant le mandat de Joe Biden et ont diminué de 0,6 % jusqu’à présent cette année, a dit Hassett. Le soulagement plus large des prix, a-t-il ajouté, prend souvent du temps à atteindre les consommateurs, en particulier après des périodes de perturbations politiques telles que les fermetures gouvernementales.

Concernant la solidité des consommateurs, Hassett a dit que l’économie américaine croît à un rythme de 4 %. La croissance des revenus a augmenté d’environ 1 200 $ cette année, contribuant à ce qu’il a décrit comme le Black Friday le plus fort jamais enregistré. En revanche, le pouvoir d’achat réel avait diminué d’environ 3 000 $ sous l’administration précédente.

Hassett signale un assouplissement des prix alimentaires et énergétiques alors que la Fed évalue les perspectives de croissance

Les prix des aliments et de l’énergie sont également au centre de l’attention, car ils restent surveillés de près par les électeurs et les investisseurs. Les coûts des courses sont passés d’environ 400 $ à 525 $ par mois sous Biden, selon Hassett. Bien que les prix aient commencé à baisser cette année, il a dit qu’une amélioration supplémentaire était encore nécessaire.

Hassett a cité plusieurs mesures politiques liées au commerce et à l’énergie :

• Suppression des tarifs sur certains produits alimentaires importés.
• Levée des taxes sur les biens non produits localement.
• Prix du pétrole assez bas pour permettre des actions liées à l’offre.
• Renforcement strict du contrôle des flux de pétrole vénézuélien.
• Réduction des expéditions sur le marché noir.

Les prix plus bas du pétrole offrent à l’administration une flexibilité pour limiter les exportations de brut sanctionnées sans faire monter les prix mondiaux, a dit Hassett. Il a ajouté que les pays exportateurs sont déjà sous pression économique, limitant l’impact plus large sur le marché.

Hassett a également abordé le point de vue de la Fed selon lequel la croissance de l’emploi a ralenti et les enquêtes indiquent des attentes d’embauche plus faibles pour 2026. Il a dit que les enquêtes pouvaient être peu fiables et a plutôt mis en avant les données d’emploi ménagères comme indicateur plus clair.

Les données de l’enquête auprès des ménages d’octobre restent indisponibles, rendant le rapport de novembre important pour évaluer la solidité du marché du travail. Les responsables de la Fed, a dit Hassett, continuent de s’attendre à une croissance plus ferme une fois des données plus complètes obtenues.

Trump a publiquement nommé Hassett et l’ancien gouverneur de la Fed Kevin Warsh comme finalistes pour la présidence de la Fed. Hassett a dit que ses conversations quotidiennes avec Trump se poursuivraient quel que soit le choix, ajoutant que Warsh ferait probablement de même. Il a noté que les présidents de la Fed parlent régulièrement avec les décideurs politiques et les acteurs du marché, mais que les avis externes ne l’emportent pas sur les décisions du comité.