Le fonds de pension suédois AP7 exclut 35 autres entreprises de ses investissements

Les Bourses mondiales évoluent sans grand changement lundi, dans une séance sans catalyseur majeur, le marché attendant la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) mercredi soir, dans l'espoir d'assister à une nouvelle baisse de ses taux directeurs.

A New York, vers 14H55 GMT, l'indice Nasdaq grappillait 0,15%, tandis que le Dow Jones (-0,09%) et le S&P 500 (-0,03%) oscillaient autour de leur point d'équilibre.

En Europe, la Bourse de Paris était stable (-0,05%), tout comme Milan (+0,06%), Francfort gagnait 0,28%, quand Londres reculait de 0,22%.

"Toutes les attentions cette semaine seront tournées vers la réunion (de politique monétaire)" de la Réserve fédérale américaine qui se tient mardi et mercredi, commente Jim Reid, économiste de Deutsche Bank.

Les marchés "s'attendent à ce que la Fed procède à une dernière et troisième baisse de taux de 0,25 point de pourcentage pour 2025, portant à 6 le nombre de baisses depuis septembre 2024", résume M. Reid.

Les taux directeurs de la Fed sont actuellement situés dans une fourchette comprise entre 3,75% et 4%.

"La faiblesse récente des données sur l'emploi et un indice d'inflation (PCE) stable (...) soutiennent cette perspective", note Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.

A 2,8% sur un an contre 2,7% en août, l'inflation s'éloigne encore de la cible de la banque centrale américaine qui est de 2%. L'inflation sous-jacente (hors prix de l'énergie et de l'alimentation) a quant à elle légèrement ralenti à 2,8% en glissement annuel, contre 2,9% le mois précédent.

Et "au-delà de cette décision de premier plan, le ton de la conférence de presse du président (Jerome) Powell et le communiqué qui l'accompagne seront essentiels" mercredi, note Jim Reid.

"Le président Powell a tout intérêt à préserver sa marge de manoeuvre", estime Daniela Hathorn, analyste chez Capital.com. "Une baisse accompagnée de commentaires prudents pourrait soutenir l'appétit pour risque des investisseurs dans un premier temps", poursuit-elle.

Dans ce contexte, le dollar restait atone face à la monnaie unique (-0,05%) à 1,1648 dollar pour un euro vers 14H55 GMT.

Paramount lorgne sur Warner Bros

Le groupe de télévision et cinéma Paramount Skydance (+3,33% à New York) a présenté lundi une contre-offre pour son concurrent Warner Bros Discovery (+6,61%), valorisé 108,4 milliards de dollars, trois jours après l'annonce d'un accord de rachat entre Warner et Netflix (-2,90%).

A la différence de Netflix, qui ne propose de racheter pour l'essentiel que le studio Warner Bros et la plateforme de streaming HBO Max, Paramount Skydance veut acquérir l'ensemble de WBD, y compris son portefeuille de chaînes de télévision.

Le pétrole en repli

Du côté du pétrole, vers 14H55 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord perdait 1,40% à 63,75 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate cédait 1,43% à 59,22 dollars.

Les investisseurs pétroliers "mettent en balance les risques géopolitiques pesant sur l'offre et les inquiétudes liées à un surplus mondial imminent", commente Soojin Kim, analyste chez MUFG.

Sur le front géopolitique, le président ukrainien Volodymyr Zelensky retrouve lundi ses alliés européens à Londres pour consolider leurs positions sur un plan de règlement du conflit en Ukraine, après que Donald Trump a reproché au président ukrainien de "ne pas avoir lu" la dernière proposition américaine.

Un haut responsable au fait des dernières discussions a indiqué à l'AFP que la question des concessions territoriales éventuelles de l'Ukraine restait "la plus problématique" dans ces négociations, qui visent à mettre fin au conflit déclenché par l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022.

"Les espoirs d'un accord de paix potentiel entre l'Ukraine et la Russie restent incertains, les tensions diplomatiques persistant", souligne Soojin Kim.

Les Bourses mondiales évoluent sans conviction lundi, avant la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) mercredi soir, une baisse des taux étant anticipée mais les investisseurs restent incertains de leur trajectoire en 2026.

En Europe, vers 13H00 GMT, la Bourse de Paris perdait 0,16%, Francfort gagnait 0,26%, quand Londres (-0,02%) et Milan (+0,06%) restaient à l'équilibre.

A Wall Street, les contrats à terme des trois principaux indices laissaient présager d'une ouverture en légère hausse.

En Asie, à la Bourse de Tokyo, l'indice vedette Nikkei a oscillé autour de l'équilibre, terminant en hausse de 0,18%. A Séoul, l'indice Kospi a gagné 1,34%. A Hong Kong, l'indice Hang Seng a terminé en baisse de 1,23%.

"Toutes les attentions cette semaine seront tournées vers la réunion (de politique monétaire) de mercredi" de la Réserve fédérale américaine, commente Jim Reid, économiste de la Deutsche Bank.

Les marchés "s'attendent à ce que la Fed procède à une dernière et troisième baisse de taux de 0,25% pour 2025, portant à 6 le nombre de baisses depuis septembre 2024", résume M. Reid.

Les taux directeurs de la Fed sont actuellement situés dans une fourchette comprise entre 3,75% et 4%.

Dans ce contexte, le dollar restait atone face à la monnaie unique (-0,08%) à 1,1653 dollar pour un euro vers 13H00 GMT.

"La faiblesse récente des données sur l'emploi et un indice d'inflation (PCE) stable (...) soutiennent cette perspective", note Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.

A 2,8% sur un an contre 2,7% en août, l'inflation s'éloigne encore de la cible de la banque centrale américaine, qui est de 2%. L'inflation sous-jacente (hors prix de l'énergie et de l'alimentation) a quant à elle légèrement ralenti à 2,8% en glissement annuel, contre 2,9% le mois précédent.

Et "au-delà de cette décision de premier plan, le ton de la conférence de presse du président (Jerome) Powell et le communiqué qui l'accompagne seront essentiels", note Jim Reid.

"Le président Powell a tout intérêt à préserver sa marge de manoeuvre", estime Daniela Hathorn, analyste chez Capital.com. "Une baisse accompagnée de commentaires prudents pourrait soutenir l'appétit pour risque des investisseurs dans un premier temps", poursuit-elle.

Coup d'envoi de la cotation de TotalEnergies à New York

La cotation de TotalEnergies en actions ordinaires débute lundi à New York, permettant désormais aux titres du géant pétrogazier français d'être échangés en continu, à Paris et sur la place boursière américaine.

Cette étape répond "à l'évolution de la composition" de l'actionnariat de TotalEnergies, "désormais fortement orienté vers l'Amérique du Nord", indique le groupe sur son site internet.

L'opération consiste à transformer des titres de TotalEnergies introduits à la Bourse américaine sous la forme d'ADR (American Depositary Receipts) en actions ordinaires qui pourront s'échanger sur Euronext à Paris et sur le New York Stock Exchange.

Le pétrole recule légèrement

Du côté du pétrole, vers 13H00 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord perdait 1,15% à 63,02 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate cédait 1,23% à 59,34 dollars.

Les investisseurs pétroliers "mettent en balance les risques géopolitiques pesant sur l'offre et les inquiétudes liées à un surplus mondial imminent", commente Soojin Kim, analyste chez MUFG.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky retrouve lundi ses alliés européens à Londres pour consolider leurs positions sur un plan de règlement du conflit en Ukraine, après que Donald Trump a reproché au président ukrainien de "ne pas avoir lu" la dernière proposition américaine.

Un haut responsable au fait des dernières discussions a indiqué à l'AFP que la question des concessions territoriales éventuelles de l'Ukraine restait "la plus problématique" dans ces négociations, qui visent à mettre fin au conflit déclenché par l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022.

"Les espoirs d'un accord de paix potentiel entre l'Ukraine et la Russie restent incertains, les tensions diplomatiques persistant", tempère Soojin Kim.

Le Caspian Pipeline Consortium du Kazakhstan, qui représente 1 % de l'offre mondiale de brut, ne retrouvera pas sa pleine capacité d'exportation avant le 11 décembre au moins, après qu'une attaque de drone ukrainien a endommagé une partie essentielle de son terminal, ont déclaré deux sources industrielles à Reuters.

Le terminal CPC, qui traite environ 80 % des exportations de pétrole du Kazakhstan, a été endommagé par une attaque de drone naval ukrainien le 29 novembre, ce qui a fait grimper les prix mondiaux du pétrole de plus d'un dollar le baril.

Le CPC, qui comprend des actionnaires russes, kazakhs et américains, a déclaré que l'attaque avait brièvement interrompu les opérations en raison de graves dommages causés à l'amarre à point unique (SPM)-2 - essentiellement une bouée flottante qui se connecte aux pétroliers pour charger le pétrole - au terminal Yuzhnaya Ozereevka à Novorossiysk.

Le terminal dispose de trois SPM situés à environ 5 kilomètres (3.1 miles) du rivage. Habituellement, deux SPM sont en charge, tandis qu'un autre reste inactif en tant que dispositif de secours.

Le SPM-1 reste opérationnel, ce qui signifie que le CPC exporte actuellement du pétrole à environ la moitié de sa capacité. Le SPM-3 est en maintenance depuis la mi-novembre.

Cinq sources industrielles ont déclaré la semaine dernière que le CPC avait l'intention d'achever les réparations sur le SPM-3 plus tôt que prévu.

Deux sources ont déclaré à Reuters lundi que le SPM-3 ne devrait pas être remis en service avant le 11-13 décembre en raison de conditions météorologiques difficiles et de complications liées à la plongée.

Le CPC s'est refusé à tout commentaire.

Les réparations du SPM-2 pourraient prendre des mois, bien que le calendrier précis des réparations ou de son remplacement soit encore en cours d'évaluation, ont déclaré les sources.

Le CPC a déjà détourné une partie des volumes vers d'autres destinations, comme l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan, mais il n'a pas d'options majeures pour réacheminer la majeure partie de son pétrole.

TotalEnergies a annoncé lundi la fusion de ses activités amont au Royaume-Uni avec Neo Next Energy Limited, et deviendra l'actionnaire principal de la nouvelle entité élargie, renommée Neo Next+, avec une participation de 47,5%.

Après la finalisation de la transaction, Neo Next+ sera "détenue conjointement par TotalEnergies (47,5%), HitecVision (28,875%) et Repsol UK (23,625%)", a précise TotalEnergies dans un communiqué.

La finalisation de la transaction est soumise aux conditions habituelles, notamment l'approbation du régulateur et est attendue durant le premier semestre 2026.

Cette fusion positionnera Neo Next+ "comme le plus grand producteur indépendant de pétrole et de gaz au Royaume-Uni", selon le géant français des hydrocarbures.

La production attendue est de plus de 250.000 barils équivalent pétrole par jour en 2026.

Neo Next+ sera "dotée d'un large portefeuille d'actifs diversifié comprenant notamment les intérêts de Neo Energy et de Repsol UK dans le complexe Elgin/Franklin ainsi que dans les champs Penguins, Mariner, Shearwater et Culzean, enrichi par les actifs amont de TotalEnergies au Royaume-Uni, notamment ses intérêts dans le complexe Elgin/Franklin et les champs Alwyn North, Dunbar et Culzean", précise TotalEnergies.

Par ailleurs, la cotation de TotalEnergies en actions ordinaires débute lundi à New York, permettant désormais aux titres du géant pétrogazier français d'être échangés en continu, à Paris et sur la place boursière américaine.

TotalEnergies SE annonce à compter de ce jour, 8 décembre 2025, le début de la cotation de ses actions ordinaires sur le New York Stock Exchange en remplacement de la cotation de ses American Depositary Receipts ("ADR").

Ces actions ordinaires sont négociées sous le même ticker "TTE" que celui sur Euronext et que l'ancien ticker des ADR.

Le 30 octobre 2025, la Société avait annoncé la résiliation de son programme d'ADR et la conversion des ADR en actions ordinaires, chaque ADR étant échangeable contre une action ordinaire cotée sur le NYSE. À compter du 8 décembre 2025, TotalEnergies a converti tous les ADR en circulation en actions ordinaires cotées sur le NYSE.

La Bourse de Paris est attendue sans forte tendance à l'ouverture lundi, l'attention des investisseurs restant portée sur la décision de politique monétaire à venir mercredi de la Réserve fédérale américaine (Fed).

Le contrat à terme de l'indice CAC 40 perdait 0,25% une quarantaine de minutes avant l'ouverture du marché à 09H00 heure de Paris.

Vendredi, le CAC 40 était resté stable (-0,09%) à 8.114,74 points. Sur l'ensemble de la semaine, l'indice vedette parisien a cédé 0,10%.

"Les marchés européens devraient ouvrir sans réelle tendance ce matin", commente John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank.

L'attention des investisseurs est focalisée sur la réunion de politique monétaire de la réserve fédérale américaine (Fed), qui doit rendre sa décision mercredi.

"La bonne nouvelle (pour les marchés) est qu'une baisse de 0,25% par la Fed mercredi est quasiment acquise", estime Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.

"La faiblesse récente des données sur l'emploi et un indice PCE stable et récent soutiennent cette perspective", poursuit-elle.

Dans le détail, selon les chiffres officiels publiés vendredi, l'inflation sous-jacente, qui est particulièrement scrutée par les acteurs de marché car elle exclut les prix volatils de l'énergie et de l'alimentation, a légèrement ralenti à 2,8% sur un an, contre 2,9% le mois précédent.

"L'inflation reste élevée, proche de 3%, bien au-dessus de l'objectif de 2%", résume Mme Ozkardeskaya.

Mais une baisse de taux semblant acquise pour les marchés, "la question est maintenant de savoir si le discours du président de la Fed sera plutôt +hawkish+ ("faucon", soit restrictif dans le jargon de la politique monétaire en anglais, ndlr) ou +dovish+ ("colombe", soit l'expression désignant en anglais les adeptes de taux plus bas, ndlr)" mercredi, note John Plassard.

Parmi les valeurs à suivre:

BNP Paribas: le groupe bancaire a annoncé lundi la vente à l'assureur belge Ageas des 25% que sa filiale belge détient dans AG Insurance, pour un montant de 1,9 milliard d'euros.

TotalEnergies: la cotation de TotalEnergies en actions ordinaires débute lundi à New York, permettant désormais aux titres du géant pétrogazier français d'être échangés en continu, à Paris et sur la place boursière américaine.

L'Oréal: le géant français des cosmétiques a annoncé lundi l'acquisition de 10% supplémentaires du laboratoire suisse de dermatologie Galderma, portant ainsi sa participation au capital à 20%.