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Relevé des taux d'intérêt de la RBA
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U.S. Prévisions à court terme de la production de brut de l'EIA pour l'année en cours (Décembre)--
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Perspectives énergétiques mensuelles à court terme de l'EIA
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Le dollar est au point mort lundi, la légère accélération de l'inflation américaine vendredi n'ayant pas sapé les prévisions du marché d'une baisse de taux de la Réserve fédérale (Fed) cette semaine.
Aux Etats-Unis l'indice PCE a progressé, à 2,8% sur un an en septembre, un taux d'inflation en ligne avec le consensus des analystes compilé par Bloomberg, contre 2,7% en août.
Malgré ce chiffre, supérieur à l'objectif de 2% de la Fed, les investisseurs s'attendent toujours à ce que la banque centrale américaine abaisse ses taux directeurs d'un quart de point de pourcentage à l'issue de sa réunion mardi et mercredi.
"La détérioration des perspectives d'emploi pousse" son président Jerome "Powell et son équipe à agir", note Chris Beauchamp, analyste chez IG.
Vers 10H35 GMT (11H35 à Paris), le billet vert perdait 0,07% par rapport à la monnaie unique européenne, à 1,1651 dollar pour un euro, et s'affichait stable (+0,02%) contre la livre sterling, à 1,3325 dollar.
Devant les avis divergents de ses membres sur la nécessité d'une coupe, "pour parvenir à imposer une baisse des taux", la Fed pourrait être contrainte de l'accompagner d'indications suggérant "un probable ralentissement du rythme des réductions de taux l'année prochaine", pense Lee Hardman, analyste chez MUFG.
"Une politique monétaire plus souple devrait entraîner un regain d'afflux de capitaux vers les cryptomonnaies", souligne en outre M. Beauchamp.
Le bitcoin rebondissait lundi de 2,11%, à 92.136,50 dollars.
Les intervenants notaient par ailleurs que la Commission européenne envisageait de recourir aux avoirs russes gelés en Europe à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, afin de soutenir financièrement le gouvernement de Kiev pendant deux ans.
"Une telle mesure pourrait nuire à l'attractivité de la zone euro comme destination d'investissement et, par conséquent, porter un préjudice durable à l'euro lui-même", voire remettre en cause "son statut de valeur refuge", estime Thu Lan Nguyen, de Commerzbank.
L'analyste l'explique par le fait que "si l'État dans lequel les capitaux sont investis les confisque sans recours, la sécurité" des investissements y "est clairement compromise".
La banque centrale australienne (RBA) dévoilera pour sa part sa décision de politique monétaire mardi, suivie de la Banque du Canada et de la banque centrale brésilienne mercredi, puis de la Banque Nationale Suisse (SNB) et de la banque centrale turque jeudi.
La semaine prochaine, ce sera au tour de la Banque centrale européenne (BCE), de la Banque d'Angleterre et de la Banque du Japon (BoJ) de rendre leurs verdicts.
Cours de lundi Cours de vendredi
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10H35 GMT 22H00 GMT
EUR/USD 1,1651 1,1642
EUR/JPY 181,08 180,85
EUR/CHF 0,9370 0,9369
EUR/GBP 0,8743 0,8735
USD/JPY 155,43 155,33
USD/CHF 0,8042 0,8047





Les Bourses mondiales patientent lundi avant la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed), temps fort de la semaine, où les investisseurs tenteront de déceler des indices sur l'orientation de la politique monétaire de l'institution monétaire pour l'année prochaine.
En Europe, dans les premiers échanges, la Bourse de Paris perdait 0,30% quand Francfort (+0,02%), Londres (+0,06%) et Milan (-0,01%) restaient à l'équilibre.
En Asie, à la Bourse de Tokyo, l'indice vedette Nikkei a oscillé autour de l'équilibre, terminant en hausse de 0,18%. A Séoul, l'indice Kospi a gagné 1,34%. A Hong Kong, l'indice Hang Seng lâchait 1,23% dans les derniers échanges.
"Toutes les attentions cette semaine seront tournées vers la réunion (de politique monétaire) de mercredi" de la Réserve fédérale américaine, commente Jim Reid, économiste de la Deutsche Bank.
Les marchés "s'attendent à ce que la Fed procède à une dernière et troisième baisse de taux de 0,25% pour 2025, portant à 6 le nombre de baisses et à 1,75% l'assouplissement cumulé depuis septembre 2024", résume M. Reid.
"La faiblesse récente des données sur l'emploi et un indice PCE stable (...) soutiennent cette perspective", note Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.
A 2,8% sur un an contre 2,7% en août, l'inflation s'éloigne encore de la cible de la banque centrale américaine, qui est de 2%. L'inflation sous-jacente (hors prix de l'énergie et de l'alimentation) a, elle, légèrement ralenti à 2,8% en glissement annuel, contre 2,9% le mois précédent.
La répartition des votes au sein du FOMC, le Comité de politique monétaire de la Fed, devrait également être scrutée.
"Le FOMC est divisé", souligne Mme Ozkardeskaya. "Certains membres craignent qu'une inflation alimentée par les droits de douane ne contrebalance les forces désinflationnistes et plaident pour la prudence - face à ceux qui veulent des baisses plus rapides, en ligne avec les pressions politiques et la préférence du public."
L'hypothèse la plus probable pour l'analyste reste que "les taux continueront de baisser à mesure que le comité se tourne vers des membres plus alignés sur les positions de la nouvelle administration, à commencer par un nouveau président de la Réserve fédérale".
Parmi les personnalités vues comme de potentiels successeurs de Jerome Powell, l'actuel principal conseiller à l'économie du président américain, Kevin Hasset, est régulièrement cité.
Et "au-delà de cette décision de premier plan, le ton de la conférence de presse du président Powell et le communiqué qui l'accompagne seront essentiels", note Jim Reid.
La Chine menacée de droits de douane
L'excédent commercial colossal de la Chine a dépassé pour la première fois les 1.000 milliards de dollars en 2025, les exportations à travers le reste du monde compensant la forte baisse des livraisons vers les États-Unis, indiquent des chiffres officiels publiés lundi.
Le président français Emmanuel Macron, tout juste de retour de Chine où il a plaidé la cause européenne en fin de semaine passée, a menacé Pékin dimanche de droits de douane "dans les tout prochains mois" si la Chine ne prend pas des mesures pour réduire le déficit commercial qui ne cesse de se creuser avec l'Union européenne.
Lundi, les valeurs européennes exposées à la Chine comme le luxe français, perdaient du terrain. A Paris, L'Oréal cédait 1,64%, Hermes 1,57%, Christian Dior 1,36%, LVMH 1,00% et Kering 0,59% vers 08H30 GMT.
La défense japonaise soutenue
"Les tensions entre la Chine et le Japon montent, soutenant les actions japonaises de la défense", commente Ipek Ozkardeskaya.
Tokyo a convoqué l'ambassadeur de Chine au Japon pour lui exprimer sa "vive protestation" après que des avions militaires chinois ont verrouillé leurs radars sur des chasseurs japonais, au moment où les tensions sont fortes entre les deux pays au sujet de Taïwan.
La Première ministre Sanae Takaichi a suggéré le mois dernier que le Japon pourrait intervenir militairement en cas d'attaque chinoise contre Taïwan, île dont Pékin revendique la souveraineté. La Chine n'exclut pas de recourir à la force pour la reprendre.
A Tokyo, Mitsubishi Heavy Industries a terminé en hausse de 3,06%, Kawasaki Heavy Industries de 2,48% et Japan Steel Works de 4,68%.





La production industrielle allemande a augmenté en octobre pour le deuxième mois consécutif, contrairement aux attentes, signe d'une stabilisation dans un secteur clé de la première économie européenne en crise.
L'indicateur a augmenté de 1,8% en octobre, après une hausse de 1,1% en septembre qui succède au plongeon du mois d'août, selon des données publiées lundi par l'office statistique Destatis.
De quoi déjouer les attentes des experts de la plateforme financière Factset qui tablaient sur une baisse de 0,55% de l'indice.
C'est la première fois depuis début 2024 que la production industrielle allemande augmente pendant deux mois consécutifs.
Cette hausse montre "des signes timides de stabilisation", commente Carsten Brzeski, économiste à la banque ING.
De fait, "aucune reprise notable de l'activité industrielle n'est attendue à la fin de l'année", commente le ministère de l'économie dans un communiqué séparé.
La hausse d'octobre a été portée par les secteurs de la construction et de l'électronique.
Sur l'année, la production industrielle a augmenté de 0,8%.
Autre signe encourageant, les commandes industrielles ont augmenté en octobre, dopées par le secteur de l'armement pendant que le pays se réarme face à la menace russe, d'après des données publiées vendredi.
Selon certains experts, l'activité industrielle allemande a atteint son point le plus bas.
Le pays pâtit d'un affaiblissement prolongé de son industrie, d'une demande en berne sur ses marchés clés et de l'impact des droits de douane américains.
L'économie allemande traverse "sa crise la plus profonde" de l'après-guerre, a même averti mardi le lobby industriel du pays (BDI), reprochant au gouvernement son inaction malgré une quatrième année consécutive de production industrielle en chute.
Sur l'année en cours, le PIB allemand devrait croître de 0,2% cette année, selon les prévisions d'automne du gouvernement.
Les députés du Bundestag ont voté en mars un vaste plan de dépenses en matière de défense, fort de 500 milliards d'euros sur douze ans, et un autre pour moderniser les infrastructures vieillissantes, de quoi relancer la première économie européenne à partir de l'an prochain.
Mais ces mesures ne se déploieront que "progressivement", averti M. Brzeski.
D'autant plus que "toute reprise cyclique ne doit pas être confondue avec une amélioration structurelle" pour soutenir une croissane durable, ajoute-t-il.





Les Bourses asiatiques restent prudentes lundi avant une décision de la Fed, dont les investisseurs tentent de percer les intentions pour les prochains mois, tandis que Tokyo est marquée par les tensions avec Pékin et une contraction plus importante qu'attendu du PIB nippon.
- L'orientation de la Fed scrutée
A la Bourse de Tokyo, l'indice vedette Nikkei a oscillé autour de l'équilibre, terminant en hausse de 0,17%. L'indice élargi Topix a progressé de 0,65%.
A Séoul, l'indice Kospi a gagné 1,3% et Taipei 1,1%. Sydney a reculé de 0,12% et à Hong Kong, l'indice Hang Seng lâchait 1% à 06h45 GMT.
Les marchés mondiaux ont les yeux tournés vers la Réserve fédérale américaine (Fed), dont les investisseurs attendent toujours massivement une nouvelle réduction des taux d'un quart de point cette semaine, mais espèrent surtout davantage d'indications pour l'avenir.
"L'élément déterminant pour les marchés sera la communication de la Fed sur l'orientation de sa politique au-delà de décembre, les investisseurs cherchant à obtenir des précisions sur le rythme et l'ampleur de l'assouplissement attendu l'an prochain", rappelle Lloyd Chan de MUFG.
- Bond des valeurs de défense japonaises et chinoises
Dans la capitale nippone, les investisseurs surveillent les tensions entre Tokyo et Pékin, ravivées le mois dernier par des propos de la Première ministre nippone Sanae Takaichi suggérant que le Japon pourrait intervenir militairement en cas d'attaque chinoise contre Taïwan, île dont Pékin revendique la souveraineté.
Ces tensions se sont encore aggravées ce week-end, le Japon affirmant que des avions militaires chinois ont verrouillé leurs radars sur des chasseurs japonais, des affirmations rejetées par Pékin.
Les événements du week-end "sont un vent favorable pour les valeurs de défense, mais ce n'est pas une bonne nouvelle pour les actions liées au tourisme, comme les grands magasins", a commenté Kazuhiro Sasaki de Phillip Securities, cité par l'agence Bloomberg.
Les actions liées à la défense ont ainsi grimpé lundi, dopées aussi par des déclarations du ministre américain de la Défense Pete Hegseth concernant la volonté des Etats-Unis de voir leurs alliés porter leur budget de défense à 5% du PIB.
A Tokyo, Mitsubishi Heavy Industries a bondi de 3,1%, Howa Machinery de 4,8% et Japan Steel Works de 4,7%, tandis qu'à Shenzhen Jiangxi Xinyu Guoke gagnait 3,1%.
- PIB nippon
L'actvité économique japonaise s'est par ailleurs contractée de 0,6% entre juillet et septembre comparé au trimestre précédent selon des chiffres publiés lundi, au lieu d'un repli plus mesuré de 0,4% précédemment annoncé.
"La tendance générale reste inchangée" par rapport à la première annonce car "la contraction du PIB est principalement due à la chute des investissements résidentiels et des exportations", note Yoshiki Shinke de Daiichi Life, notant qu'une "reprise modérée" est attendue au quatrième trimestre.
Cette dégradation de l'activité économique ne devrait ainsi "pas empêcher la Banque du Japon (BoJ) de relever son taux directeur" en fin de semaine prochaine, estime Taro Kimura de Bloomberg Economics.
La devise nippone se renforçait légèrement, à 155,22 yens pour un dollar vers 06H40 GMT.
- Envolée de l'excédent commercial chinois
En Chine, l'excédent commercial a dépassé pour la première fois les 1.000 milliards de dollars en 2025 selon des chiffres officiels publiés lundi, alors que les exportations à travers le reste du monde compensaient la forte baisse des livraisons vers les États-Unis sur fond de tensions commerciales.
Les exportations du pays ont augmenté de 5,9% en novembre sur un an, plus rapidement que prévu, mais ont baissé de 28,6% vers les seuls Etats-Unis au cours de la même période.
Cette tendance alarme notamment les partenaires européens de la Chine. Le président français Emmanuel Macron a menacé Pékin dimanche de droits de douane si la Chine ne prend pas des mesures pour réduire son excédent commercial avec l'UE.
Sur le marché pétrolier, vers 06H30 GMT le prix du baril de WTI nord-américain avançait de 0,18% à 60,19 dollars et celui de Brent de la mer du Nord de 0,17% à 63,86 dollars.





Les Bourses asiatiques restent prudentes lundi avant une décision de la Fed, dont les investisseurs tentent de percer les intentions pour les prochains mois, tandis que Tokyo est marquée par les tensions avec Pékin et une contraction plus importante qu'attendu du PIB nippon.
- L'orientation de la Fed scrutée
A la Bourse de Tokyo, l'indice vedette Nikkei grappillait 0,05% vers 03H40 GMT, tandis que l'indice élargi Topix progressait lui de 0,49%.
A Séoul, l'indice Kospi avançait de 0,22% et Taipei gagnait 0,84%. Sydney était en recul de 0,29% et à Hong Kong, l'indice Hang Seng lâchait 0,88%.
Les marchés mondiaux ont les yeux tournés vers la Réserve fédérale américaine (Fed), dont les investisseurs anticipent toujours massivement une nouvelle réduction des taux d'un quart de point cette semaine, mais espèrent surtout davantage d'indications pour l'avenir.
"L'élément déterminant pour les marchés sera la communication de la Fed sur l'orientation de sa politique au-delà de décembre, les investisseurs cherchant à obtenir des précisions sur le rythme et l'ampleur de l'assouplissement attendu l'an prochain", rappelle Lloyd Chan de MUFG.
- Bond des valeurs japonaises de défense
Dans la capitale nippone, les investisseurs surveillent les tensions entre Tokyo et Pékin, ravivées le mois dernier par des propos de la Première ministre nippone Sanae Takaichi suggérant que le Japon pourrait intervenir militairement en cas d'attaque chinoise contre Taïwan, île dont Pékin revendique la souveraineté.
Ces tensions se sont encore aggravées au cours du week-end, le Japon affirmant que des avions militaires chinois ont verrouillé leurs radars sur des chasseurs japonais, des affirmations rejetées par Pékin. Tokyo a convoqué l'ambassadeur chinois pour exprimer sa "vive protestation".
Les événements du week-end "sont un vent favorable pour les valeurs de défense, mais ce n'est pas une bonne nouvelle pour les actions liées au tourisme, comme les grands magasins", a commenté Kazuhiro Sasaki de Phillip Securities, cité par l'agence Bloomberg.
Les actions japonaises liées à la défense grimpaient ainsi lundi, dopées aussi par des déclarations du ministre américain de la Défense Pete Hegseth concernant la volonté américaine de voir ses alliés porter leur budget de défense à 5% du PIB.
Mitsubishi Heavy Industries gagnait ainsi 3,1%, Kawasaki Heavy 2% et Japan Steel Works +3,8%.
- PIB nippon
L'économie japonaise s'est par ailleurs contractée de 0,6% entre juillet et septembre comparé au trimestre précédent selon des chiffres publiés lundi, au lieu d'un repli plus mesuré de 0,4% précédemment annoncé.
"La tendance générale reste inchangée" par rapport à la première annonce car "la contraction du PIB est principalement due à la chute des investissements résidentiels et des exportations", note Yoshiki Shinke de Daiichi Life, notant qu'une "reprise modérée" est attendue au quatrième trimestre.
Cette dégradation de l'économie ne devrait ainsi "pas empêcher la Banque du Japon (BoJ) de relever son taux directeur" en fin de semaine prochaine, estime Taro Kimura de Bloomberg Economics.
La devise nippone se renforçait légèrement, à 155,08 yens pour un dollar vers 03H45 GMT.
Sur le marché pétrolier, vers 03H45 GMT le baril de WTI nord-américain avançait de 0,23% à 60,22 dollars et celui de Brent de la mer du Nord de 0,2% à 63,88 dollars.





Le dollar américain faisait du surplace vendredi, peu ébranlé par la publication décalée de l'inflation américaine pour le mois de septembre, tandis que le dollar canadien profitait d'un rapport sur l'emploi encourageant.
Vers 18H00 GMT, le billet vert ne grappillait que 0,03% par rapport à la monnaie unique européenne, à 1,1641 dollar pour un euro, et était parfaitement stable vis-à-vis de la devise britannique, à 1,3327 dollar pour une livre.
Les cambistes digèrent vendredi la publication de l'indice d'inflation américain PCE pour le mois de septembre, retardée à cause de la longue paralysie budgétaire ("shutdown") de 43 jours qui a touché les Etats-Unis.
A 2,8% sur un an contre 2,7% en août, l'inflation s'éloigne encore de la cible de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui est de 2%.
L'inflation sous-jacente (hors prix de l'énergie et de l'alimentation) a, elle, légèrement ralenti à 2,8% en glissement annuel, contre 2,9% le mois précédent.
Si ces chiffres sont globalement conformes aux attentes, ils "sont vieux de près de trois mois", remarque auprès de l'AFP Marc Chandler, de Bannockburn Capital Markets.
Selon l'analyste, ces données ne viennent donc pas "changer" les attentes des marchés, selon lesquelles "la banque centrale américaine (Fed) baissera ses taux la semaine prochaine".
Les intervenants attendent toujours massivement une nouvelle réduction des taux d'un quart de point à l'issue de la réunion de la Fed le 10 décembre, ce qui constituerait la troisième détente consécutive.
L'assouplissement de la politique monétaire d'un pays est de nature à plomber sa monnaie. Au contraire, un resserrement peut soutenir une devise.
Ainsi, "le dollar canadien est aujourd'hui de loin la monnaie la plus recherchée", relève M. Chandler.
En cause: "un rapport sur l'emploi canadien étonnamment solide (...) a contribué à renforcer les anticipations d'une hausse des taux de la Banque du Canada d'ici la fin 2026", écrivent, dans une note, les analystes de Scotiabank.
Le Canada a créé 53.600 emplois en novembre, alors que les analystes tablaient au contraire sur un recul de 5.000 emplois.
Surtout, "le taux de chômage a captivé le marché", explique M. Chandler. Ce dernier est ressorti à 6,5%, alors que le marché attendait 6,9%.
Le dollar canadien avançait de 0,86% par rapport à son homologue américain.
Cours de vendredi Cours de jeudi
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18H00 GMT 22H00 GMT
EUR/USD 1,1641 1,1644
EUR/JPY 180,78 180,60
EUR/CHF 0,9370 0,9358
EUR/GBP 0,8736 0,8737
USD/JPY 155,30 155,10
USD/CHF 0,8048 0,8036





L'inflation a continué de s'accélérer aux Etats-Unis en septembre, selon un rapport publié vendredi avec du retard en raison de la longue paralysie budgétaire, alors que Donald Trump balaie les inquiétudes sur le coût de la vie.
A +2,8% sur un an contre +2,7% en août, l'indice d'inflation PCE s'éloigne encore de la cible de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui est de 2%.
La hausse de prix des biens (des voitures aux chaussettes ou décorations pour la maison) est particulièrement marquée (+1,4% après +0,9% en août).
Cette catégorie était plutôt habituée aux baisses de prix avant avril, quand le président Donald Trump a lancé son offensive protectionniste sur le reste du monde, à coups de droits de douane massifs, remarque l'économiste du cabinet RSM, Joseph Brusuelas, dans une note.
L'inflation sous-jacente (hors prix volatils de l'énergie et de l'alimentation) a de son côté légèrement ralenti à +2,8% en glissement annuel, contre +2,9% le mois précédent, selon les données du ministère du Commerce.
Ce taux a conduit les investisseurs à penser que le rapport était globalement rassurant, en tout cas pas de nature à empêcher la Fed de baisser ses taux la semaine prochaine.
Les données d'inflation rendent compte d'une situation qui commence à dater. Elles étaient néanmoins très attendues, faute de mieux.
Le "shutdown" (paralysie budgétaire) de 43 jours a en effet suspendu le travail des services statistiques du gouvernement: certaines données sont publiées avec du retard, d'autres sont tout bonnement annulées, faute de pouvoir être récupérées rétroactivement.
Le BEA, qui calcule le PCE, n'a pas encore communiqué de nouvelle date pour l'inflation des mois d'octobre et novembre.
Le BLS, qui produit un autre indice d'inflation majeur (CPI), a fait savoir que la publication d'octobre était annulée et celle du mois de novembre a été repoussée au 18 décembre, soit après la réunion de la Fed des 9 et 10 décembre.
Or, au moment de fixer ses taux directeurs, la banque centrale est censée soupeser les risques pesant à la fois sur le niveau des prix et l'emploi.
L'institution monétaire a enclenché un cycle de détente mi-septembre, pour donner un peu d'air à l'activité économique, le marché du travail paraissant vaciller, et malgré l'inflation.
- "Frustrés" -
En conseil des ministres cette semaine, Donald Trump a affirmé que le sujet du coût de la vie était monté de toutes pièces par l'opposition démocrate.
"J'ai hérité de la pire inflation de l'histoire. Personne ne pouvait rien de se permettre", a-t-il déclaré.
Il a assuré avoir "stoppé l'inflation depuis janvier": "Il y a encore beaucoup à faire mais nous l'avons fait reculer à un très bon niveau (...) nous avons presque atteint le niveau idéal."
Selon un autre indicateur publié vendredi, de l'université du Michigan, le moral des consommateurs est en légère amélioration, mais reste plombé.
"Dans l'ensemble, les consommateurs n'ont pas l'impression de bien s'en sortir", précise à l'AFP la directrice de l'enquête, Joanne Hsu.
"Ils sont très, très frustrés par rapport aux prix élevés et ils voient dans le même temps que les perspectives sur le marché du travail sont moins bonnes et redoutent d'être personnellement touchés", ajoute-t-elle.
Résultat: "Ils pensent très largement que l'inflation va augmenter plus vite que leur revenu."
Selon le rapport PCE, le revenu disponible n'a augmenté que de 0,1% sur un mois en septembre, une fois pris en compte l'impact de l'inflation.
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