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"Pour le président Trump, la Grèce en tant que hub énergétique dans la région est très importante", a déclaré l'ambassadrice des États-Unis en Grèce, Kimberly Guilfoyle, dans une interview à l'Agence de presse grecque Ana publiée dimanche.
"Avec l'indépendance énergétique qu'a acquise la Grèce et en devenant un hub régional, cela contribue vraiment à une stabilité régionale, qui affecte le monde et ses voisins", a-t-elle ajouté.
Les autorités grecques ont signé d'importants contrats avec des compagnies américaines début novembre afin d'augmenter le flux de gaz naturel liquéfié (GNL) américain vers les terminaux grecs.
La Grèce est "la porte d'entrée naturelle du gaz naturel liquéfié (GNL) américain pour remplacer le gaz russe dans la région", avait assuré le premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis début novembre.
La récente mise en service du gazoduc transbalkanique reliant la Grèce à la Bulgarie a permis au pays de contribuer au corridor "vertical" vers la Bulgarie, la Roumanie, la Moldavie, l'Ukraine, la Hongrie et la Slovaquie.
L'ouverture d'infrastructures de stockage dans le port d'Alexandroupolis, près de la frontière gréco-turque, où arrive le GNL américain, a également contribué à affaiblir la position de la Russie sur le marché régional.
Dans ce contexte, M. Mitsotakis et le président ukrainien Volodymyr Zelensky ont annoncé mi-novembre que la Grèce allait livrer du GNL américain à l'Ukraine cet hiver pour surmonter les dégâts causés par les frappes russes sur les infrastructures gazières ukrainiennes.
"L'indépendance énergétique équivaut à la sécurité nationale - et nous le voyons clairement dans le cas de l'Ukraine et de la Russie", a assuré Mme Guilfoyle.
L'ambassadrice américaine, ancienne présentatrice sur la chaîne Fox News, a également noté qu'une nouvelle réunion entre la Grèce, Chypre, Israël et les États-Unis, consacrée à l'énergie, se tiendrait à Washington au premier trimestre 2026.
Elle a évoqué "une forte volonté d'investissement des entreprises américaines" en Grèce.
Les États-Unis entendent notamment développer un nouveau pôle maritime à Éleusis près d'Athènes, une initiative perçue comme visant le géant chinois du transport maritime Cosco qui détient depuis 2016 les deux tiers du port voisin du Pirée.
Fin novembre, le Parlement grec a voté une loi permettant à la société américaine Onex, qui détient les chantiers navals d'Eleusis, d'étendre ses activités notamment aux secteurs commerciaux, portuaires et de logistique.
Dans un entretien à la chaîne de télévision Ant1, Mme Guilfoyle avait qualifié la présence de Cosco au Pirée de "malheureuse".
"Quelque chose pourrait être arrangé, soit trouver une voie pour renforcer la production dans d'autres domaines ou peut-être que Le Pirée pourrait être mis en vente" avait-elle ajouté, suscitant la colère de l'ambassade chinoise à Athènes.
Le gouvernement grec avait alors répondu que les contrats conclus dans le passé seraient respectés.
par Lisa Baertlein et David Lawder
Les États-Unis et la Chine se sont mis d'accord jeudi pour suspendre les droits portuaires réciproques, devenus un irritant majeur dans la guerre commerciale plus large entre les deux plus grandes économies mondiales et ayant fait grimper les coûts du fret maritime.
Cette mesure offre un sursis de 12 mois concernant des frais estimés à 3,2 milliards de dollars par an pour les grands navires construits en Chine naviguant vers les ports américains et fait partie des accords commerciaux conclus en Corée du Sud par le président américain Donald Trump et le président chinois Xi Jinping.
Au début de l'année, l'administration Trump a annoncé son intention de prélever des taxes sur les navires liés à la Chine afin de desserrer l'emprise de la Chine sur l'industrie maritime mondiale et de soutenir la construction navale américaine. Les sanctions au titre de l'article 301 font suite à une enquête américaine qui a conclu que la domination de la Chine sur les secteurs maritime, logistique et de la construction navale était due à des pratiques déloyales.
Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a déclaré jeudi sur Fox Business Network que l'action au titre de l'article 301 avait été suspendue.
Le Bureau du Représentant américain au Commerce n'a pas immédiatement commenté si la pause couvrait d'autres sanctions américaines, y compris celles concernant les transporteurs automobiles non américains construits en dehors de la Chine. Les sanctions au titre de l'article 301 comprenaient également des droits de douane de 100 % sur les grues portuaires fabriquées en Chine.
Le ministère chinois du Commerce a déclaré dans un communiqué que la suspension s'appliquait aux sanctions au titre de l'article 301 "concernant les secteurs maritime, logistique et de la construction navale chinois". Il a ajouté que la Chine suspendrait également ses propres contre-mesures et taxes sur les navires liés aux États-Unis.
Ces frais auraient coûté des millions de dollars aux opérateurs de navires, dont la société chinoise COSCO et la société américaine Matson , et perturbé les horaires des navires, entraînant une hausse des frais d'expédition qui finiront par se répercuter sur les consommateurs, ont averti les experts maritimes.
Le fournisseur de transport maritime High-Trend International Group , basé à Singapour, a déclaré dans un communiqué que la suspension offrait des avantages matériels immédiats à l'entreprise.
"La suspension supprime un surcoût et une incertitude politique de longue date qui avaient affecté la logistique maritime et les initiatives de neutralité carbone de HTCO", a déclaré High-Trend. "Cette évolution devrait permettre de réduire considérablement les coûts d'expédition transfrontalière, d'améliorer la stabilité des flux de trésorerie et de renforcer la confiance des investisseurs dans la stratégie de croissance de HTCO."
Si les dirigeants du secteur maritime se sont félicités de la suspension des sanctions, ils ont exprimé leur frustration face à l'incertitude persistante.
"J'espère sincèrement que cet accord aura une certaine permanence, ce qui fait cruellement défaut jusqu'à présent, et qu'il permettra au secteur du transport maritime de se consacrer à son objectif principal: faciliter le commerce mondial", a déclaré sur LinkedIn Simon Heaney, directeur principal de la recherche sur les conteneurs au sein de la société de conseil en recherche maritime Drewry.
COMMANDES RÉDUITES
Scott Bessent a déclaré que la seule menace des droits de douane de l'article 301 suffisait à réduire la demande de navires construits en Chine.
"Les constructeurs de navires chinois ont constaté une diminution substantielle de leurs carnets de commandes", a déclaré Scott Bessent.
Les commandes de navires chinois ont chuté par rapport à l'année dernière, dans le cadre d'un déclin général cette année. Cependant, les données montrent que la Chine continue de dominer les commandes de navires .
Les chantiers navals chinois ont obtenu 53 % de toutes les commandes mondiales de navires en termes de tonnage au cours des huit premiers mois de 2025, selon une analyse du Center for Strategic and International Studies (CSIS) des données de S&P Global.
par Lisa Baertlein et David Lawder
Les États-Unis et la Chine se sont mis d'accord jeudi pour suspendre les taxes réciproques sur les navires de l'autre partie, qui sont devenues un irritant majeur dans la guerre commerciale plus large entre les deux plus grandes économies du monde et qui ont fait grimper les coûts du fret maritime.
Cette mesure offre un sursis de 12 mois sur des frais estimés à 3,2 milliards de dollars par an pour les grands navires construits en Chine qui naviguent vers les ports américains et fait partie des accords commerciaux conclus en Corée du Sud par le président américain Donald Trump et le président chinois Xi Jinping.
Au début de l'année, l'administration Trump a annoncé son intention de prélever des taxes sur les navires liés à la Chine afin de desserrer l'emprise du pays sur l'industrie maritime mondiale et de soutenir la construction navale américaine.
Les sanctions au titre de l'article 301 font suite à une enquête américaine qui a conclu que la domination de la Chine sur les secteurs maritime, logistique et de la construction navale était due à des pratiques déloyales.
Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a déclaré jeudi sur Fox Business Network que l'action au titre de l'article 301 avait été suspendue.
Le bureau du représentant américain au commerce n'a pas immédiatement commenté si la pause couvrait d'autres sanctions américaines sur des transporteurs automobiles non américains construits en dehors de la Chine ou sur des grues portuaires de navire à quai construites en Chine.
Le ministère chinois du commerce a déclaré dans un communiqué que la suspension s'appliquait aux sanctions au titre de l'article 301 "concernant les secteurs maritime, logistique et de la construction navale de la Chine." Il a ajouté que la Chine suspendrait également ses contre-mesures et ses taxes sur les navires liés aux États-Unis.
Ces frais auraient coûté des millions de dollars aux opérateurs de navires, dont la société chinoise COSCO et la société américaine Matson , et perturbé les horaires des navires, entraînant une hausse des frais de transport qui finira par se répercuter sur les consommateurs, ont averti les experts du secteur maritime.
Le chargeur High-Trend International Group , basé à Singapour, a déclaré dans un communiqué que la suspension offrait des avantages matériels immédiats à la société.
"La suspension supprime un surcoût de longue date et une surcharge politique qui affectait la logistique maritime et les initiatives de neutralité carbone de HTCO", a déclaré High-Trend. "Cette évolution devrait permettre de réduire considérablement les coûts d'expédition transfrontalière, d'améliorer la stabilité des flux de trésorerie et de renforcer la confiance des investisseurs dans la stratégie de croissance de HTCO."
COMMANDES RÉDUITES
Selon Scott Bessent, la seule menace des droits de douane de l'article 301 a suffi à réduire la demande de navires construits en Chine.
"Les constructeurs de navires chinois ont constaté une diminution substantielle de leurs carnets de commandes", a déclaré Scott Bessent.
Les commandes de navires chinois ont chuté par rapport à l'année dernière, dans le cadre d'un déclin général cette année. Cependant, les données montrent que la Chine continue de dominer les commandes de navires .
Les chantiers navals chinois ont capturé 53 % de toutes les commandes mondiales de navires en termes de tonnage au cours des huit premiers mois de 2025, selon une analyse du Center for Strategic and International Studies (CSIS) des données de S&P Global.
Les Etats-Unis et la Chine vont imposer réciproquement des taxes portuaires supplémentaires aux entreprises de fret maritime qui livrent un éventail de produits, allant des jouets au pétrole brut, une mesure qui élargit la guerre commerciale entre les deux plus grandes puissances économiques.
Pékin a déclaré mardi avoir commencé à prélever des nouveaux frais de port aux navires détenus, opérés ou construits aux Etats-Unis ou battant pavillon américain. D'après les précisions relayées par la télévision publique CCTV, une exemption est notamment en place pour les navires bâtis en Chine.
Cette annonce intervient après que l'administration du président américain Donald Trump a fait part plus tôt cette année de son intention de relever les taxes imposées aux navires liés à la Chine avec l'objectif de contrer sa mainmise sur l'industrie du fret maritime mondial et dynamiser la construction navale américaine.
Les nouvelles taxes américaines devaient également être mises en place à compter de ce mardi.
Une enquête menée sous l'administration de l'ancien président américain Joe Biden avait conclu que la Chine utilisait des politiques et pratiques inéquitables pour dominer les secteurs du fret, de la logistique maritime et de la construction navale, ouvrant la voie à des pénalités américaines.
Des analystes ont dit s'attendre à ce que le groupe public chinois COSCO soit le plus affecté par la mesure. Aucun commentaire n'a été obtenu dans l'immédiat auprès de l'entreprise.
La procureure en chef du parquet européen Laura Kövesi a dénoncé jeudi dans le port grec du Pirée les réseaux criminels, en particulier chinois, qui envahissent l'Union européenne et pratiquent des fraudes douanières et à la TVA à un niveau "industriel".
"Nous sommes envahis par des organisations criminelles de pays tiers, en particulier chinois", a souligné la magistrate à la tête du parquet européen (EPPO selon son sigle en anglais), lors d'une conférence de presse.
"Les organisations criminelles ont porté la fraude à la TVA et aux douanes à une échelle industrielle", a-t-elle ajouté.
"Vous pensez que seul le trafic de drogues est violent ? Plus maintenant", a-t-elle aussi affirmé, dénonçant "des individus très dangereux planifiant des meurtres pour des motifs liés à la fraude à la TVA et aux douanes".
Le Parquet européen avait annoncé le mois dernier la plus grande saisie de conteneurs jamais effectuée dans l'UE, au Pirée, d'une valeur d'au moins 250 millions d'euros.
Six personnes, dont deux agents des douanes, avaient été arrêtées dans le cadre de l'"opération Calypso", accusées de fraudes aux droits de douane et à la TVA sur des marchandises entrant dans l'UE via le plus grand port de Grèce, au sud d'Athènes.
Quelque 2.435 conteneurs principalement remplis de vélos électriques, de textiles et de chaussures avaient été saisis.
Le mécanisme frauduleux durait depuis au moins huit ans, causant une perte estimée d'au moins 350 millions d'euros en droits de douane et 450 millions d'euros en TVA, selon le parquet européen.
Ces réseaux criminels ont "créé un écosystème criminel soutenu par la corruption de fonctionnaires des douanes et des impôts, de commissionnaires en douane et des personnels bancaires", a poursuivi Mme Kövesi.
"Nous devons riposter" face à ces fraudes massives, a-t-elle souligné.
"Nous sommes ici pour rétablir le contrôle, retrouver l'autorité et garantir un ordre des choses équitable", selon elle, insistant sur le fait que "ce n'est pas seulement le port du Pirée qui est exposé mais tous les autres ports en Europe".
Le port du Pirée est detenu en majorité par la compagnie chinoise Cosco.
Le parquet européen a été créé en juin 2021 avec la tâche d'enquêter et de poursuivre les infractions susceptibles de nuire aux intérêts financiers de l'Union, notamment la fraude à la TVA transfrontalière et la criminalité transnationale.
Un haut dirigeant du conglomérat hongkongais CK Hutchison a assuré jeudi que le retard pris dans la vente des ports qu'il exploite dans le canal de Panama à un consortium américain n'était "pas particulièrement problématique" et que les négociations entraient dans "une nouvelle phase".
En mars, l'entreprise avait annoncé la vente de son activité portuaire dans le monde, dont 43 ports dans 23 pays, y compris dans le canal de Panama, à un consortium dirigé par les Etats-Unis pour un montant de 19 milliards de dollars en numéraire.
Ce projet de vente avait été considéré comme une victoire politique pour le président américain Donald Trump, qui a déclaré vouloir soustraire le canal de Panama au contrôle présumé de la Chine.
Cependant, CK Hutchison a indiqué en juillet envisager la participation d'un "grand investisseur stratégique" chinois au consortium dirigé par les Etats-Unis.
"(L'accord) prend beaucoup plus de temps que prévu lors de notre annonce en mars, mais franchement, ce n'est pas particulièrement problématique", a déclaré Frank Sixt, co-directeur et directeur financier de CK Hutchison, lors d'une présentation jeudi des résultats du conglomérat.
L'entreprise est "dans une nouvelle phase de notre accord", a ajouté M. Sixt.
Il a dit croire qu'il y avait "une chance raisonnable que ces discussions mènent à un accord qui soit bon pour toutes les parties ... (et) qui puisse être être approuvé par les autorités compétentes".
L'investisseur chinois n'a pas été nommé jeudi.
Selon l'agence Bloomberg, il s'agirait de la compagnie maritime chinoise Cosco Shipping, qui serait prête à rejoindre le consortium et demanderait des droits de veto ou un pouvoir équivalent.
Le contrôleur général de Panama a demandé à la Cour suprême du pays d'examiner les dispositions permettant à la filiale locale de CK Hutchison de gérer les ports, ce qui pourrait constituer un obstacle à un nouvel accord.
Un "accord de cette envergure et de cette complexité ... ne pourrait en aucun cas aboutir cette année, même si des dispositions contraignantes font l'objet d'un accord cette année", a ajouté M. Sixt.
CK Hutchison avait initialement prévu de transférer le contrôle de ses deux ports au Panama au consortium américain BlackRock, tandis que les ports restants seraient allés au milliardaire italien Gianluigi Aponte et à sa société Terminal Investment Limited.
Sa filiale Hutchison Ports PPC gère depuis 1997 le port de Cristobal, du côté Atlantique du canal, et celui de Balboa, du côté Pacifique.
Le rapport sur les résultats de l'entreprise hongkongaise publié jeudi ne mentionne pas l'accord portuaire panaméen.
Le chiffre d'affaires de sa division portuaire a progressé de 9% sur un an pour atteindre 23,6 milliards de dollars de Hong Kong (3 milliards de dollars) au cours des six premiers mois de 2025.
Sur la même période, l'entreprise a dégagé un bénéfice net de 109 millions de dollars, en baisse de 92% sur un an.
CK Hutchison a attribué cette baisse à une perte exceptionnelle hors trésorerie liée à la fusion de ses activités de télécommunications en Grande-Bretagne avec Vodafone UK.
La division prévoit une "bonne croissance des bénéfices pour l'ensemble de l'année" malgré la volatilité du commerce mondial et de la demande des consommateurs au second semestre, a indiqué l'entreprise.
Les actions du conglomérat à Hong Kong ont grimpé en flèche après l'annonce de l'accord en mars, mais tous ces gains ont disparu le mois suivant.
Le cours de l'action s'est depuis redressé et a clôturé à 6,6 dollars jeudi, en hausse de près de 40% par rapport à son plus bas d'avril.
Le géant chinois du commerce en ligne JD.com a déposé une offre de reprise du groupe allemand Ceconomy, l'un des plus grands distributeurs européens de produits électroniques, ont indiqué les deux groupes.
JD.com (Jingdong en version longue), numéro trois chinois du commerce en ligne derrière Alibaba et Temu, a signé "un accord d'investissement avec Ceconomy", selon un communiqué publié dans la nuit de mercredi à jeudi.
Ce rachat permettra à JD.com, déjà présent dans quelques pays européens notamment via sa branche Ochama, l'accès à un réseau majeur de distribution d'électronique grand public et d'électroménager en Europe, à travers les enseignes Saturn et Mediamarkt détenues par Ceconomy.
En proposant aux actionnaires de Ceconomy 4,60 euros par action, soit "une prime de 43% par rapport au cours moyen des trois derniers mois", selon les deux groupes, Jingdong va débourser environ 2,2 milliards d'euros pour cette acquisition.
"Les actionnaires principaux Haniel, Beisheim, Freenet et Convergenta ont signé des engagements contraignants pour accepter l'offre portant sur environ 32% du capital" de Ceconomy, a détaillé de son côté le groupe allemand.
La famille allemande Kellerhals, fondatrice de Ceconomy et représentée par Convergenta, veut garder une part d'environ 25,4% dans le groupe.
"Le partenariat avec Ceconomy permettra de créer la première plateforme européenne de nouvelle génération dédiée à l'électronique grand public", a déclaré Sandy Xu, patronne de JD.com, ajoutant que son objectif était de s'étendre sur ce continent.
Deuxième actionnaire principal de Fnac Darty, le groupe allemand de distribution emploie environ 50.000 personnes. Il a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 22,4 milliards d'euros.
L'ancien patron de Ceconomy, Karsten Wildberger, a récemment été nommé ministre du Numérique du nouveau gouvernement de Friedrich Merz.
La Chine est le principal partenaire commercial de l'Allemagne, avec les Etats-Unis, mais Berlin cherche à réduire ses dépendances commerciales vis-à-vis de Pékin et a durci le ton face à des pratiques commerciales jugées déloyales et aux atteintes aux droits humains dénoncées par des associations dans la province de Xinjiang.
Grâce à une loi destinée à mieux protéger ses intérêts stratégiques, l'Allemagne a bloqué en 2022 la vente de deux fabricants de puces à des investisseurs chinois, en raison de préoccupations en matière de sécurité autour de cette production cruciale.
Malgré les critiques, Berlin a toutefois accepté en 2023 une participation du chinois Cosco dans le port de Hambourg, le premier d'Allemagne, avec une participation moins importante que ce qu'il souhaitait initialement.
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