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Le rétablissement de l'électricité se poursuit de manière "très progressive" en Guadeloupe, avec 77% des foyers réalimentés selon EDF, plus de 24 heures après un "black-out" généralisé dans l'ensemble de l'archipel, et un retour à la normale espéré "durant le week-end".
Alors que la coupure de courant a été suivie de pillages et dégradations, l'électricité a été rétablie chez "178.200 clients", soit 77% des personnes touchées, selon un bilan de l'énergéticien réalisé samedi à 17H00 heure locale (22H00 à Paris).
"La réalimentation électrique des foyers se fait de manière très progressive pour assurer la stabilité du réseau électrique", a ajouté EDF, appelant les usagers à faire preuve de "sobriété énergétique" pour ne pas surcharger le réseau.
La préfecture a indiqué qu'une "perspective de retour à la normale (était) prévue durant le week-end".
Un coupure généralisée ("black-out") a affecté la Guadeloupe à partir vendredi à partir de 08H30 locales, "à la suite de l'arrêt illégal" des moteurs de la centrale EDF-PEI de Jarry qui fournit la majorité de l'électricité sur le territoire de près de 380.000 habitants.
- Plainte d'EDF -EDF, via sa filiale EDF-PEI, a déposé une plainte contre X vendredi, pour "mise en danger d'autrui", au commissariat de Pointe-à-Pitre, a fait savoir l'entreprise.
Le "couvre-feu général" imposé vendredi par le préfet sur l'ensemble du territoire n'a pas empêché les pillages et les dégradations, notamment à Pointe-à-Pitre. Dans le chef-lieu de la Guadeloupe, onze boutiques ont été vandalisées dont un supermarché, une banque et trois bijouteries "attaquées au tractopelle", selon la vice-procureure de la République Alexandra Onfray.
Sur place, la police a essuyé des tirs à balles réelles. Deux personnes ont été arrêtées, selon la même source.
Alors qu'un conflit social oppose depuis plusieurs semaines la branche énergie de la CGT et la direction d'EDF Production électrique insulaire (PEI), le préfet Xavier Lefort a accusé, peu après la coupure, "des salariés grévistes" de la centrale de Jarry qui "se sont introduits dans la salle des commandes" et ont "provoqué l'arrêt d'urgence de l'ensemble des moteurs".
Les gendarmes sont intervenus pour "sécuriser la salle des commandes", a expliqué le préfet qui a ensuite réquisitionné les salariés "nécessaires au fonctionnement" de la centrale.
Dans un communiqué publié samedi soir, la Fédération de l'Energie de la CGTG (FE-CGTG) a affirmé que "ses appels à la grève sont toujours dans l'observation du plan croix rouge (fourniture nécessaire à l'alimentation de toutes les lignes prioritaires) en lien avec la Préfecture".
Grâce à ses groupes électrogènes, le CHU de Guadeloupe a continué son activité mais a dit avoir accueilli "en urgence trois familles" pour intoxication au monoxyde de carbone, dont un nourrisson de 10 mois "pris en charge en réanimation".
- "Graves conséquences " -La situation en matière de réseaux de téléphonie mobile, critique vendredi, "s'améliore progressivement", a annoncé samedi matin Orange Caraïbe, le principal opérateur mobile de Guadeloupe.
Les critiques et les réactions outragées à ce "black-out" se sont multipliées. L'Union des entreprises de Guadeloupe, représentant du Medef sur le territoire, a dénoncé un "acte criminel", ajoutant que "les plus petites entreprises paieront le plus lourd tribut avec des pertes de stocks et de matériels".
Le président de la région Ary Chalus a dénoncé "l'irresponsabilité des actes qui ont gravement mis en péril la santé des Guadeloupéens et l'économie du pays" tout en déplorant "les séquences qui ont conduit à cet épisode désastreux".
Des grévistes de la centrale avaient indiqué vendredi à l'AFP avoir procédé à la coupure des moteurs "après la convocation par la direction d'un de (leurs) chefs, peut-être en vue d'un licenciement".
Le mouvement social, qui dure depuis le 15 septembre, porte sur la mise en oeuvre d'un accord signé début 2023, après deux mois de grève pour réclamer une mise en conformité des contrats et rémunérations avec le droit du travail.
Il avait depuis provoqué des coupures d'électricité affectant jusqu'à 100.000 foyers.
Lundi, la direction d'EDF-PEI avait proposé la signature d'un accord que la fédération de l'énergie de la CGT-Guadeloupe a refusé, un dernier point d'achoppement portant sur le mode de calcul des congés payés.
Le rétablissement de l'électricité se poursuivait de manière "très progressive" samedi en Guadeloupe, avec 68% des foyers réalimentés selon EDF, plus de 24 heures après un "black-out" généralisé dans l'ensemble de l'archipel, et un retour à la normale espéré "durant le week-end".
L'électricité a été rétablie chez "155.500 clients", soit 68% des personnes touchées, selon un bilan de l'énergéticien réalisé à 11H00 heure locale (17H00 à Paris).
"La réalimentation électrique des foyers se fait de manière très progressive pour assurer la stabilité du réseau électrique", a ajouté EDF, appelant les usagers à faire preuve de "sobriété énergétique" pour ne pas surcharger le réseau "durant cette période sensible de réalimentation".
Dans un communiqué, la préfecture de Guadeloupe a indiqué qu'une "perspective de retour à la normale (était) prévue durant le week-end".
Un coupure généralisée ("black-out") affecte la Guadeloupe depuis vendredi à 08H30 locales, "à la suite de l'arrêt illégal" des moteurs de la centrale EDF-PEI de Jarry qui fournit la majorité de l'électricité sur le territoire de près de 380.000 habitants.
- Plainte d'EDF -EDF, via sa filiale EDF-PEI, a déposé une plainte contre X vendredi, pour "mise en danger d'autrui", au commissariat de Pointe-à-Pitre, a fait savoir l'entreprise.
Le "couvre-feu général" imposé vendredi par le préfet sur l'ensemble du territoire n'a pas empêché les pillages et les dégradations, notamment à Pointe-à-Pitre. Dans le chef-lieu de la Guadeloupe, onze boutiques ont été vandalisées dont un supermarché, une banque et trois bijouteries "attaquées au tractopelle", selon la vice-procureure de la République Alexandra Onfray.
Sur place, la police a essuyé des tirs à balles réelles. Deux personnes ont été arrêtées, selon la même source.
Alors qu'un conflit social oppose depuis plusieurs semaines la branche énergie de la CGT et la direction d'EDF Production électrique insulaire (PEI), le préfet Xavier Lefort a accusé, peu après la coupure, "des salariés grévistes" de la centrale de Jarry qui "se sont introduits dans la salle des commandes" et ont "provoqué l'arrêt d'urgence de l'ensemble des moteurs".
Les gendarmes sont intervenus pour "sécuriser la salle des commandes", a expliqué le préfet qui a ensuite réquisitionné les salariés "nécessaires au fonctionnement" de la centrale.
L'annonce de la coupure avait provoqué l'inquiétude concernant la distribution d'eau, le fonctionnement de l'hôpital mais aussi les malades soignés chez eux.
Grâce à ses groupes électrogènes, le CHU de Guadeloupe a continué son activité mais a dit avoir accueilli "en urgence trois familles" pour intoxication au monoxyde de carbone, dont un nourisson de 10 mois "pris en charge en réanimation". L'établissement a mis en garde contre la mauvaise utilisation de groupes électrogènes, notamment en milieu clos.
- "Graves conséquences " -La situation en matière de réseaux de téléphonie mobile, critique vendredi, "s'améliore progressivement au rythme du rétablissement de l'alimentation", a annoncé samedi matin Orange Caraïbe, le principal opérateur mobile de Guadeloupe.
Samedi, les critiques et les réactions outragées à ce "black-out" se multipliaient. L'Union des entreprises de Guadeloupe, représentant du Medef sur le territoire, a dénoncé un "acte criminel", ajoutant que "les plus petites entreprises paieront le plus lourd tribut avec des pertes de stocks et de matériels".
Le président de la région Ary Chalus a dénoncé "l'irresponsabilité des actes qui ont gravement mis en péril la santé des Guadeloupéens et l'économie du pays", tout en déplorant "les séquences qui ont conduit à cet épisode désastreux".
La fédération PS de Guadeloupe a de son côté pointé du doigt le "dialogue social en lambeaux" dans cette crise et réclamé "d'urgence un retour à la raison".
Des grévistes de la centrale avaient indiqué vendredi à l'AFP avoir procédé à la coupure des moteurs "après la convocation par la direction d'un de (leurs) chefs, peut-être en vue d'un licenciement".
Samedi matin, "sept moteurs sur les 12 de la centrale de Jarry" avaient pu "être redémarrés" après la réparation d'un "des moteurs de secours, spécifiquement dédié à la relance du système électrique", a détaillé EDF Archipel Guadeloupe.
Le mouvement social, qui dure depuis le 15 septembre, porte sur la mise en oeuvre d'un accord signé début 2023, après deux mois de grève pour réclamer une mise en conformité des contrats et rémunérations avec le droit du travail.
Il avait depuis provoqué des coupures d'électricité affectant jusqu'à 100.000 foyers.
Lundi, la direction d'EDF-PEI avait proposé la signature d'un accord que la fédération de l'énergie de la CGT-Guadeloupe a refusé, un dernier point d'achoppement portant sur le mode de calcul des congés payés.
Le rétablissement de l'électricité se poursuivait de manière "progressive" samedi matin en Guadeloupe, avec "65%" des foyers réalimentés selon EDF, 24 heures après une coupure électrique généralisée dans l'ensemble de l'archipel.
L'électricité a été rétablie chez "149.500 clients", soit 65% des personnes touchées, selon un bilan de l'énergéticien réalisé à 06H30 heure locale (12H30 à Paris).
"Au total, 80.500 clients sont encore privés d'électricité", a ajouté EDF, précisant que la réalimentation "sera progressive pour assurer la stabilité du réseau électrique".
Un coupure généralisée ("black-out") affecte la Guadeloupe depuis vendredi à 08H30 heure locale, "à la suite de l'arrêt illégal" des moteurs de la centrale EDF-PEI de Jarry, qui fournit la majorité de l'électricité sur le territoire de près de 380.000 habitants.
Le préfet comme le président du département ont dénoncé un "sabotage", alors qu'un conflit social oppose depuis plusieurs semaines la branche énergie de la CGT et la direction d'EDF Production électrique insulaire (PEI) dans le territoire.
Peu après la coupure, le préfet Xavier Lefort avait accusé "des salariés grévistes" de la centrale de Jarry, qui "se sont introduits dans la salle des commandes" et "provoqué l'arrêt d'urgence de l'ensemble des moteurs".
Les gendarmes sont intervenus à l'intérieur pour "sécuriser la salle des commandes", avait expliqué le préfet, qui a aussi réquisitionné les salariés "nécessaires au fonctionnement" de la centrale.
Le représentant de l'État a également décrété vendredi la mise en place d'un "couvre-feu général" sur l'ensemble du territoire, une mesure levée à 06H00 samedi.
Selon les gendarmes, malgré ce couvre-feu, plusieurs faits de violences urbaines (barricades, poubelles brûlées) ont été constatés dans la nuit, notamment à Baie-Mahault et au Lamentin, sans faire de blessé.
Sur l'archipel, l'annonce de la coupure avait provoqué une certaine inquiétude concernant la distribution de l'eau, le fonctionnement de l'hôpital, mais aussi les malades soignés chez eux.
C'est le cas de Sylviane Fresac, 84 ans, une résidente du Gosier appareillée chez elle après un AVC et qui s'est réveillée suffoquant en pleine nuit. "Je sentais que j'allais étouffer, alors j'ai enlevé mon appareil: l'air ne passait plus", a-t-elle déclaré.
- "Graves conséquences " -Les réseaux de téléphonie mobile étaient aussi très touchés vendredi mais la situation "s'améliore progressivement au rythme du rétablissement de l'alimentation", a annoncé samedi matin Orange Caraïbe, le principal opérateur mobile de Guadeloupe.
Les établissements de santé fonctionnent eux sur leurs groupes électrogènes. Dès la constatation de la coupure, "les équipes de maintenance ont activé les groupes électrogènes sur l'ensemble des sites concernés", avait indiqué le Centre Hospitalier de la Guadeloupe (CHUG) dans un communiqué.
Le président du département, Guy Losbar, s'est dit vendredi "particulièrement indigné par les graves conséquences du black-out général", ajoutant qu'"aucune revendication salariale, aussi légitime soit-elle, ne saurait justifier de tels agissements aux conséquences catastrophiques".
L'Union des entreprises de Guadeloupe, représentant du Medef sur le territoire, a elle dénoncé un "acte criminel", ajoutant que "les plus petites entreprises paieront le plus lourd tribut avec des pertes de stocks et de matériels".
La fédération PS de Guadeloupe a de son côté pointé du doigt le "dialogue social en lambeaux" dans cette crise et réclamé "d'urgence un retour à la raison".
Des grévistes de la centrale ont indiqué à l'AFP avoir procédé à la coupure des moteurs "après la convocation par la direction d'un de (leurs) chefs, peut-être en vue d'un licenciement".
Samedi matin, "sept moteurs sur les 12 de la centrale de Jarry" avaient pu "être redémarrés" après la réparation d'un "des moteurs de secours, spécifiquement dédié à la relance du système électrique", a détaillé EDF Archipel Guadeloupe.
Le mouvement social, qui dure depuis le 15 septembre, porte sur la mise en oeuvre d'un accord signé début 2023, après deux mois de grève des mêmes agents, qui réclamaient une mise en conformité de leurs contrats et de leur rémunération avec le droit du travail, notamment cinq ans d'arriérés de salaires non versés.
Il avait depuis provoqué des coupures d'électricité affectant jusqu'à environ 100.000 foyers.
Lundi, la direction d'EDF-PEI avait proposé la signature d'un accord que la fédération de l'énergie de la CGT-Guadeloupe a refusé, un dernier point d'achoppement portant sur le mode de calcul des congés payés.
La Guadeloupe est une zone non interconnectée, ce qui signifie qu'elle doit produire elle-même son électricité pour satisfaire la demande sur le territoire.
Orange efface ses gains de jeudi avec un titre qui cède 1,5% à 10 euros. Revenant sur la publication de l'opérateur, Oddo BHF évoque un trimestre en ligne avec les tendances du précédent tandis que les objectifs 2024 ont été confirmés en dépit du contexte difficile (profit warning de Bouygues Telecom, baisse de 40% des prix dans le bas de marché mobile, développement des offres familiales chez tous les acteurs). Le broker revoit légèrement ses estimations à la suite de cette publication (France, Orange Business). L'impact BPA est plus marqué en raison de la réintégration d'éléments exceptionnels, que le courtier juge récurrents, dans le calcul de son BPA ajusté. Il ajuste ainsi son objectif de cours de 11,5 à 11,2 euros et reste 'neutre'. Le titre se traite actuellement sur un PE de 10-11x qui semble assez cohérent, dans cette période plus incertaine, avec la fourchette de multiples historiques (point bas à 7-10x en période de guerre de prix et point haut à 18x en période de redressement comme sur 2022-2023). Le relèvement de l'objectif devra passer par : le maintien de la croissance en France pendant encore 2 trimestres pour rassurer sur le fait que la concurrence ne perturbe pas la base clients Orange, la stabilisation d'Orange Business, et, peu probable actuellement, une éventuelle consolidation du marché français.
La Cour de cassation doit examiner le 13 novembre les pourvois de l'ex-PDG de France Télécom Didier Lombard et son numéro 2, Louis-Pierre Wenès, après leur condamnation en appel pour harcèlement institutionnel caractérisé ayant abouti à une vague de suicides, a appris l'AFP vendredi de source judiciaire.
MM. Lombard, 82 ans, et Wenès, 75 ans, ont été condamnés le 30 septembre 2022 par la cour d'appel de Paris à un an de prison avec sursis et 15.000 euros d'amende, des peines allégées par rapport à celles prononcées en première instance en 2019.
Les deux ex-dirigeants de France Télécom (devenue Orange en 2013) ont fait face à la justice en raison de la mise en place en 2006 de deux plans de restructuration (de 2007 à 2010) consécutifs à la privatisation de l'entreprise (2004) et prévoyant le départ de 22.000 employés et la mobilité de 10.000 autres (sur quelque 120.000 employés).
En première instance, les deux hommes avaient été condamnés à un an de prison dont quatre mois ferme pour leur "rôle prééminent" dans la mise en place d'une politique de réduction des effectifs "jusqu'au-boutiste" sur la période 2007-2008 chez France Télécom.
Ces départs à "marche forcée" avec "des méthodes interdites" avaient entraîné une "dégradation des conditions de travail" de "milliers de salariés", dont certains se sont suicidés.
La crise a éclaté au grand jour après le suicide en juillet 2009 de Michel Deparis, un technicien marseillais ayant mis directement en cause France Télécom dans une lettre.
France Télécom est devenue le symbole de la souffrance au travail. L'entreprise, qui n'a pas fait appel, avait été sanctionnée de l'amende maximum de 75.000 euros dans un jugement historique, devenant la première société du CAC 40 condamnée pour un "harcèlement moral" institutionnel.
Au total, quatre prévenus ont formé un pourvoi ainsi que sept parties civiles, avait indiqué en 2022 une source judiciaire.
La Cour de cassation va examiner les arguments soulevés par toutes les parties et rendra sa décision plusieurs semaines après l'audience.
Elle peut rejeter les pourvois, ce qui rendrait la décision définitive, mais aussi réformer partiellement cette décision ou encore ordonner un nouveau procès.
Plus récemment, deux syndicats de l'entreprise ont évoqué le suicide de trois employés d'Orange en octobre.
Mercredi, un communiqué publié par SudPTT a dénoncé le "résultat direct d'un management toxique", tandis que la CGT n'établit pas à ce stade de lien avec les conditions de travail de l'entreprise.
"Il nous est évidemment impossible de commenter des cas individuels d'autant que certaines enquêtes sont encore en cours", a indiqué la direction d'Orange à l'AFP. "Chaque drame humain est suivi au plus près par l'équipe dirigeante, les équipes RH et les médecins du travail".
Le ministère des Armées a annoncé jeudi la commande d'un supercalculateur pour son agence dédiée à l'intelligence artificielle (Amiad) à l'américain Hewlett-Packard allié à Orange, un tandem préféré au groupe informatique français Atos.
Le contrat, d'un montant non précisé dans l'immédiat, a été notifié mercredi, selon une source proche du dossier, confirmant une information de La Tribune.
Présenté comme le "plus puissant supercalculateur classifié dédié à l'IA en Europe", l'appareil sera "pleinement opérationnel fin 2025", selon un communiqué du ministère.
"Il permettra à la France de traiter souverainement de données confidentielles, pour le besoin des armées ainsi qu'aux entreprises de défense. Ce calculateur ne sera pas connecté à internet et sa maintenance sera réalisée par des citoyens français habilités au secret de la défense nationale", ajoute-t-il.
Evoquant mi-octobre l'appel d'offres alors en cours devant les députés de la commission de la Défense, le ministre des Armées Sébastien Lecornu avait parlé de "deux réponses très différentes (...) sur le délai, sur le prix, sur la performance et sur le staff qui (était) mis".
L'une des deux offres lui semblait notamment "anormalement faible et ce n'est pas parce qu'(on parle de) souveraineté qu'il faut que ce soit faible", avait-il esquissé.
Ce marché perdu par Atos, groupe français en pleine restructuration et qui avait repris l'activité de supercalculateurs héritée de Bull, ne constitue pas pour autant un accroc à la souveraineté que recherche la France dans ses programmes militaires, avait-il déminé par anticipation.
"En matière d'intelligence artificielle, il n'y a pas de souveraineté pour l'instant", avait-il affirmé, rappelant que les processeurs GPU destinés à l'intelligence artificielle étaient tous produits par des entreprises américaines, en premier lieu Nvidia, et que les deux candidats iraient "de toute façon s'approvisionner à la même source de GPU".
"Ce qui peut nous faire décrocher en matière de souveraineté, c'est de ne pas disposer très vite d'un supercalculateur", selon le ministre. D'autant que ce supercalculateur n'aura une espérance de vie que de "deux à trois ans", selon le délégué général pour l'armement Emmanuel Chiva.
"J'ai demandé au ministère de regarder aussi comment une entreprise française aussi importante (qu'Atos) doit monter très vite en compétence pour conquérir notre souveraineté en la matière, d'autant plus parce que ce ministère est grand client d'Atos par ailleurs, donc il n'y a pas de défiance vis-à-vis d'Atos", avait ajouté Sébastien Lecornu.
Dans son communiqué, le ministère annonce le lancement d'un "plan de politique industrielle sur les supercalculateurs en IA pour la défense" pour ses "besoins de moyen et de long terme".
Ce supercalculateur classifié équipera l'Agence ministérielle de l'intelligence artificielle de défense (Amiad), un organisme créé en mars et doté de 300 millions d'euros par an pour développer et intégrer l'IA dans les équipements militaires.
Le tribunal de commerce a validé jeudi le plan de sauvegarde accélérée d'Atos, offrant une bouée de sauvetage au groupe informatique français qui vient de perdre un appel d'offres du ministère des Armées et se donne jusqu'à janvier 2025 pour se restructurer.
"Cette étape importante garantit la pérennité des activités d'Atos dans le meilleur intérêt de nos employés et de nos clients, et permet de projeter le groupe sereinement vers une nouvelle page de son histoire", a réagi le nouveau président du conseil d'administration du groupe, Philippe Salle, dans un communiqué.
Cette décision est tombée quelques minutes après qu'Atos a fait état d'une activité en berne avec un chiffre d'affaires à 2,3 milliards d'euros au troisième trimestre, en chute de 10,5% sur un an.
Cette baisse a concerné aussi bien le pôle Eviden, qui regroupe la cybersécurité, le numérique et le "big data" et dont les revenus ont baissé de 9% à 1,1 milliard d'euros, que la branche Tech Foundations (infogérance), qui a connu un recul de ses ventes de 11,7% à 1,2 milliard d'euros.
En cause pour l'activité numérique: un "ralentissement général du marché en Amérique, des réductions de périmètres de contrats au Royaume-Uni et en Europe centrale (lorsqu'un client décide de ne pas renouveler 100% des services fournis par Atos, NDLR), et des fins de contrats", a indiqué Jacques-François de Prest, directeur financier du groupe, lors d'un échange avec la presse.
Atos a notamment perdu l'énorme contrat des JO, dont il a été le pilier technologique cet été à Paris, le Comité international olympique lui ayant préféré l'Américain Deloitte, dès les Jeux olympiques d'hiver de 2026 en Italie.
Les prises de commandes ont, elles, dégringolé de plus de 30%, à 1,5 milliard d'euros au troisième trimestre.
L'entreprise a conservé ses objectifs pour la période 2024-2027, revus à la baisse début septembre, et s'attend à un chiffre d'affaires de 9,7 milliards d'euros en 2024, soit une baisse de 4% par rapport à 2023.
Le titre a terminé en léger repli de 0,76% jeudi à la Bourse de Paris, à 0,70 euro.
- Nouveau chapitre -L'ex-fleuron de la "tech", dont le cours de l'action a chuté de plus de 90% depuis le début de l'année, compte donc sur la réalisation de son plan de restructuration entre novembre et décembre 2024 voire janvier 2025, pour redresser la barre et éviter le naufrage.
Ce plan, voté début septembre par les créanciers et les actionnaires, prévoit un allègement de la dette de 3 milliards d'euros, sur un total de près de 5 milliards, une augmentation de capital et une dilution "massive" des actionnaires.
Une mission confiée à M. Salle, qui prendra les rênes opérationnelles d'Atos à partir du 1er février 2025.
"Il est la meilleure personne pour piloter notre transformation, définir notre stratégie industrielle à long terme, et bien sûr, restaurer la confiance en Atos", a indiqué Jean-Pierre Mustier, actuel directeur général du groupe.
M. Mustier dit déjà voir des signaux positifs et s'attend à "une activité commerciale plus soutenue au cours du quatrième trimestre", grâce "au retour attendu de contrats stratégiques pluriannuels avec certains de nos gros clients", a-t-il détaillé.
"La survie d'Atos est assurée jusqu'en 2029 avec le refinancement de la dette", a abondé auprès de l'AFP, Jérôme Loriot, secrétaire du Comité social et économique central d'Atos France.
- Appel d'offres perdu -Malgré la confiance affichée, relancer la machine Atos ne sera pas de tout repos.
Le groupe a perdu un appel d'offres pour doter l'Agence ministérielle pour l'IA de défense d'un supercalculateur dédié à l'intelligence artificielle au profit du tandem formé par l'Américain Hewlett-Packard et le Français Orange, a appris l'AFP jeudi de source proche du dossier.
Le contrat, d'un montant non précisé dans l'immédiat, a été notifié mercredi, selon cette source, confirmant une information de La Tribune.
Atos peine par ailleurs à s'accorder avec l'Etat sur le prix de cession de ses "activités stratégiques", qui comprennent notamment les supercalculateurs utilisés pour la dissuasion nucléaire.
En juin, l'Etat français avait fait une offre de 700 millions d'euros pour éviter que ces activités sensibles ne tombent entre les mains d'acteurs étrangers. Une proposition qui n'était pas au goût d'Atos, qui a fourni à l'Etat une offre révisée.
Les deux parties ont indiqué poursuivre les négociations.
Seule bonne nouvelle au tableau, la cession au groupe français d'ingénierie Alten de Worldgrid, filiale hautement critique qui conçoit les systèmes de pilotage des centrales nucléaires, est toujours sur les rails et devrait être finalisée d'ici la fin de l'année, a informé Atos.
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